Pierre-Auguste Renoir, expertise gratuite de tableaux, peintures, dessins
|
Info : Faire expertiser, estimer gratuitement un tableau, une peinture, un dessin de Pierre-Auguste Renoir
Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges le 25 février 1841 et mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l’un des plus célèbres peintres français. Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l’influence de Raphaël. Il a été peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur. Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et de nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne). Pendant environ soixante ans, le peintre estime avoir réalisé à peu près quatre mille tableaux.
Enfance et premiers apprentissages :
Pierre-Auguste, dit Auguste Renoir, est né à Limoges, au no 71 de l’actuel boulevard Gambetta, ancien boulevard Sainte-Catherine, le 25 février 1841. Il est le sixième de sept enfants. Son père, Léonard Renoir (1799-1874) est tailleur, sa mère, Marguerite Merlet (1807-1896) est couturière. La famille vit alors assez pauvrement. En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où le père espère améliorer sa situation. Pierre-Auguste y suit sa scolarité.
À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces. Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862. À cette période, il suit des cours de musique avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué.
Débuts dans l’impressionnisme :
En 1858 à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique. En 1862, Renoir réussit le concours d’entrée à l’École des beaux-arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley. Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau.
Ses relations avec Gleyre sont un peu tendues et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts. Cependant, alors que la première œuvre qu’il expose au salon (l’Esméralda 1864) connaît un véritable succès, après l’exposition, il la détruit. Les œuvres de cette période sont marquées par l’influence d’Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d’Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes (les femmes orientales, par exemple). En 1865, Portrait de William Sisley et Soir d’été sont acceptés par le Salon, ce qui est plutôt de bon augure. Un modèle important à cette époque pour lui est sa maîtresse Lise Tréhot : elle a posé pour le tableau Lise à l’ombrelle (1867), qui, exposé au salon de 1868, a suscité les commentaires élogieux d’un jeune critique, nommé Émile Zola. Mais en général, les critiques sont plutôt mauvaises, et de nombreuses caricatures paraissent dans la presse, telles celles de Bertall.
Deux enfants sont nés de sa liaison avec Lise Tréhot : Pierre né à Ville-d’Avray, le 14 septembre 1868, dont on ignore le lieu et la date de décès, et Jeanne, née à Paris 10e le 21 juillet 1870 et décédée en 1934.
Le séjour que Renoir fait avec Monet à la Grenouillère (établissement de bains sur l’île de Croissy-sur-Seine, lieu très populaire et un peu « canaille » selon les guides de l’époque) est décisif dans sa carrière. Il peint véritablement en plein-air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche (moins que Monet qui va plus loin dans ce domaine). Pont-Neuf, (1872), National Gallery of Art, Washington
Il apprend à rendre les effets de la lumière, et à ne plus utiliser le noir pour les ombres. Dès lors, commence la période impressionniste de Renoir. Monet préfère peindre les paysages, et Renoir préfère peindre les personnages. Pour les mêmes scènes de La Grenouillère, Renoir adopte un point de vue plus rapproché qui lui permet de donner une plus grande importance aux figures. En septembre 1873, il quitte son studio de la rue Notre-Dame-des-Champs pour un atelier plus grand rue Saint-Georges. En 1876, il loue un modeste atelier au no 12 rue Cortot (devenu en 1960 musée de Montmartre).
Il expose avec les Impressionnistes dès la Première exposition des peintres impressionnistes 1874 et celle de 1878 et réalise son chef-d’œuvre : le Bal du moulin de la Galette, à Montmartre, en 1877. Le tableau est acheté par Gustave Caillebotte, membre et mécène du groupe. Cette toile ambitieuse (par son format d’abord, 1,30 m × 1,70 m) est caractéristique du style et des recherches de l’artiste durant la décennie 1870 : touche fluide et colorée, ombres colorées, non-usage du noir, effets de textures, jeu de lumière qui filtre à travers les feuillages, les nuages, goût pour les scènes de la vie populaire parisienne, pour des modèles de son entourage (des amis, des gens de la « bohème » de Montmartre). Pour les nus, il fait d’abord appel à des modèles professionnels puis à des jeunes femmes qu’il rencontre parfois dans la rue et qu’il paye en leur offrant le portrait, des fleurs ou des chapeaux à la mode.
Vers une peinture plus classique :
Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n’arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible vers le succès. De fait, grâce à des commandes de portraits prestigieux – comme celui de Madame Charpentier et ses enfants en 1878 – il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé, il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés, comme dans le fameux Déjeuner des canotiers peint de 1880 à 1881, même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau son nouveau modèle, Aline Charigot, sa maîtresse qui devient sa femme en 1890, et qui lui donne trois autres enfants, après Pierre et Jeanne nés de Lise Tréhot : Pierre Renoir, Jean Renoir, le cinéaste, et Claude Renoir dit « Coco ». Les trois danses (Danse à Bougival (en), Musée des beaux-arts de Boston ; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d’Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution. Lise (Tréhot) cousant, 1866, Dallas Museum of Art, Dallas.
Entre 1881 et 1883, Renoir effectue de nombreux voyages qui le mènent dans le sud de la France (à l’Estaque, où il rend visite à Paul Cézanne), en Afrique du Nord où il réalise de nombreux paysages, et en Italie. C’est là-bas que se cristallise l’évolution amorcée dès 1880. Au contact surtout des œuvres de Raphaël, (les Stanze du Vatican), Renoir sent qu’il est arrivé au bout de l’impressionnisme, qu’il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus « sérieux » ; il a l’impression de ne pas savoir dessiner. Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu’il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris. Les contours de ses personnages deviennent plus précis. Victor Chocquet, mécène de Renoir (1876).
Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides, ce qui indigne le critique Joris-Karl Huysmans « Allons, bon ! Encore un qui est pris par le bromure de Raphaël ! ». Sa peinture qui marque un retour vers le classicisme est plus influencée aussi par l’art ancien (notamment par un bas-relief de François Girardon à Versailles pour les Baigneuses).
Lorsqu’il devient à nouveau père d’un petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses œuvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.
La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l’avant-garde (Camille Pissarro notamment) trouve qu’il s’est égaré, et les milieux académiques ne s’y retrouvent pas non plus. Son marchand, Paul Durand-Ruel, lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.
Aline, la future Madame Renoir, le convainc de découvrir, en 1888, son village natal : Essoyes. Il écrit alors à son amie Berthe Morisot : « Je suis en train de paysanner en Champagne pour fuir les modèles coûteux de Paris. Je fais des blanchisseuses ou plutôt des laveuses au bord de la rivière. ».
Période nacrée et reconnaissance :
De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style. Ce n’est plus du pur impressionnisme ni le style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets d’Ingres mais reprend la fluidité des traits. La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892), est acquise par l’État français pour être exposée au musée du Luxembourg. En 1894, Renoir est de nouveau père d’un petit Jean et reprend ses œuvres de maternité. La jeune femme qui s’occupe de ses enfants, Gabrielle Renard, devient un de ses fréquents modèles. Pierre-Auguste Renoir photographié par Dornac vers 1910.
Alors que Renoir habite depuis 1889 dans le pavillon surnommé le « Château des Brouillards » au no 13 rue Girardon, il devient propriétaire pour la première fois de sa vie en achetant, en 1896, une maison à Essoyes, devenue l’atelier Renoir. Ainsi, la famille Renoir se retrouve tous les étés, jusqu’au décès du peintre en 1919. Essoyes sera le rendez-vous des jeux de plein air, des pique-niques, pêches, baignades aussi bien en famille qu’entre amis, Julie Manet notamment en parle dans son journal.
Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien (notamment par les marchands d’art Ambroise Vollard et Paul Durand-Ruel), la critique, dont l’animateur de La Revue blanche, Thadée Natanson, commence à accepter et à apprécier son style, et les milieux officiels le reconnaissent également, les Jeunes filles au piano sont achetées par l’État, on lui propose la Légion d’honneur, qu’il refuse d’abord puis accepte plus tard. En 1897, lors d’une mauvaise chute de bicyclette près d’Essoyes, il se fracture le bras droit. Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, de la dégradation ultérieure de sa santé. Des rhumatismes déformants l’obligeront progressivement, vers 1905, à renoncer à marcher15. En 1900, Renoir est nommé chevalier de la Légion d’honneur, puis est promu officier en 1911.
Comme le peintre Edgar Degas, les poètes José-Maria de Heredia et Pierre Louÿs, l’écrivain Jules Verne, le compositeur Vincent d’Indy, le grammairien Jules Lemaître, il adhère à la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde plutôt modérée18,19.
En 1903, il s’installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer, le climat de la région devant être plus favorable à son état de santé. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l’acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l’est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admire l’ombrage et qui sont menacés de destruction par un acheteur potentiel. Aline Charigot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il va passer ses derniers jours au soleil du Midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu’avec des domestiques, souvent autant des amis, qui l’aident dans sa vie de tous les jours, lui préparent ses toiles et ses pinceaux. Les œuvres de cette période cagnoise sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. Ses toiles sont chatoyantes, sa matière picturale plus fluide, toute en transparence. Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie.
Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l’art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d’automne à Paris. L’aisance matérielle qu’il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans l’univers rustique du domaine des Collettes. Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s’adonne à la sculpture, incité par le marchand d’art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont déformées par la polyarthrite rhumatoïde. Ses ongles pénétrant dans la chair de ses paumes, des bandelettes de gaze talquées protègent ses mains (de là, la légende du pinceau attaché à sa main).
De 1913 à 1918, en collaboration avec Richard Guino, un jeune sculpteur d’origine catalane que lui présentent Aristide Maillol et Ambroise Vollard, il crée un ensemble de pièces majeures : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse, le Forgeron. Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887-1975), originaire d’Essoyes. Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.
Le 3 décembre 1919, il s’éteint au « Domaine des Collettes » à Cagnes-sur-Mer, des suites d’une congestion pulmonaire, après avoir pu visiter une dernière fois le Musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles.
Dans un premier temps, il est enterré avec son épouse dans le vieux cimetière du château de Nice et, deux ans et demi plus tard, le 7 juin 1922, les dépouilles du couple Renoir sont transférées dans le département de l’Aube où elles reposent désormais dans le cimetière d’Essoyes, comme l’avaient souhaité Renoir et son épouse. Depuis, Pierre et Jean, puis les cendres de Dido Renoir – seconde épouse de Jean – partagent sa sépulture.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Auguste Renoir de Wikipédia en français (auteurs).
Tableau de Auguste Renoir : prix cote et valeur :
Les tableaux signés Renoir circulent en nombre sur le marché de l’art. Malgré la grande diversité de la production du peintre, on peut classer son oeuvre en trois groupes : les sujets féminins (baigneuses, nus, maternités), les paysages et les natures mortes.
Les peintures de Auguste Renoir représentant un nu ou une maternité sont très recherchées par les amateurs. Les prix obtenus en vente aux enchères sont souvent supérieurs à 200.000 toutes périodes confondues.
En février 2020, une huile sur toile de 1905 intitulée La baigneuse assise (dimensions, 35,29 x 27,2 cm) Estimation: 200 000 € – 300 000 € a été adjugée 385 000 €.
Autre exemple de résultat de vente aux enchères, une peinture « Femme nue assise vue de trois-quarts » (Baigneuse) ( circa 1915/19) dimensions : 31 x 26 cm Estimation: 170 000 € – 220 000 €, prix au marteau: 360 000 €.
En juin 2018, un tableau signé Auguste Renoir et intitulé « Femme nue debout, s’essuyant la jambe » (c.1909) Huile/toile (dimensions : 55,1 x 46,2 cm) estimée : 285 291 € – 399 407 € s’est vendue 479 289 €.
Auguste Renoir, peintre de figure mais aussi de paysage a produit de très nombreux tableaux assez inégaux en qualité. Les peintures de la première période impressionniste (années 1870) sont évidemment les plus côtés. Leurs estimations débutent autour de 500 000 euros pour les esquisses, mais peuvent atteindre des sommes conséquentes.
En février 2020, une Peinture de Renoir, une Huile/toile (dimensions : 46,2 x 55,8 cm ), « Rochers de Guernesey avec personnages (plage à Guernesey) » datée 1883, Estimation: 471 162 € – 706 743 € a été adjugé pour la somme de 424 046 €.
Le 12 novembre 2019, une huile sur toile « Paysage, arbre jaune au premier plan et fond de mer dans le Midi » datée de 1914 (dimensions : 23,5 x 31,2 cm) estimée par un expert 180.000/250.000 euros a été adjugée pour la somme de 254 311 €.
Autre exemple de résultat de vente , en octobre 2019, Femme assise, La Maison de la poste à Cagnes (c.1900) une peinture de Renoir (dimensions : 31,3 x 38,6 cm) estimée par un commissaire – priseur 300 000 € – 500 000 € a obtenu un résultat de 380 000 € au marteau.
Concernant les « natures mortes » ou les bouquet de fleurs, les estimations débutent autour de 50 000 euros pour de simples études mais varient entre 100 000 et 200 000 euros pour de petits tableaux plus aboutis et même si le nombre de tableaux représentant des bouquets et des natures mortes est important sur le marché de l’art, ces oeuvres sont les plus recherchées recherchées par les collectuonneurs du monde entier.
En décembre 2019, une huile sur toile » Bouquet de Roses » ( dimensions : 19 x 19 cm) Estimation: 109 620 € – 146 160 € s’est vendu en vente aux enchères pour la somme de 200 971 €.
Une huile sur toile intitulée » Marguerites « (c.1905) de petite dimension 22,9 x 23 cm Estimation: 90 825 € – 136 238 € a obtenu un résultat de 217 981 € (Novembre 2019). Le même mois, « Orange et fruits sur une nappe blanche » (1900) une huile sur toile de 29,5 x 38 cm Estimée par un commissaire – priseur 181 808 € – 272 712 € s’est vendue 240 896 €.
Enfin, « Théière et tasse » un tableau signé de Auguste Renoir ( dimensions 29,9 x 30,8 cm) estimée par un expert en tableaux impressionnistes 163 627 € – 227 260 € a obtenu la somme de 172 718 € en vente publique.
Si vous possédez un tableau d’Auguste Renoir et que vous souhaitez le vendre, nous sommes à votre entière disposition pour une estimation gratuite et une mise en ventes aux enchères chez l’un de nos commissaires priseur partenaire.
Liste des artistes peintres et sculpteurs que nous recherchons en permanence pour nos collectionneurs et nos ventes aux enchères :
Artistes peintres
Pablo Picasso, Henri Matisse, Emile Bernard, Paul Gauguin, Marc Chagall, Kees Van Dongen, Henri Le Sidaner, Maxime Maufra, Gustave Cariot, Paul Sérusier, Armand Guillaumin, Celso Lagar, Henri Moret, Paul Gauguin, Albert marquet, Maurice de Vlaminck, Henri Manguin, Maximilien Luce, Eugène Montezin, Slevinsky, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Berthe Morisot, Eva Gonzales, Mary Cassatt, Gustave Caillebotte, Fréderic Bazille, Henri Edmond Cross, Edourd Manet, Georges Seurat,Camille Pissarro, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley, Blanche Hoschedé Monet, Raoul Dufy, Maria Blanchard, Henri Martin, Albert Gleizes, Metzinger, Georges Valmier, Joseph Casky, Chana Orloff, Charles Camoin, Kandinsky, de Chirico, Serge Charchoune, Kalmikoff, de Feure, Yves Tanguy, Toulouse Lautrec, Ibels, Steinlen, Valotton, Maurice Denis, Jacques Villon, Marcel Duchamps, Eugène Boudin, Gustave Loiseau, Raoul Dufy, Foujita, henri Lebasque, Emile Bernard, Edouado Garrido, georges D'espagnat, victor Charreton Aristide Maillol Louis Valtat, Survage, auguste Herbin, Max Ernst, victor Brauner, Achille Laugé , Edouard Cortès, Gallien Laloue, Juan Gris, Georges Braque, bernard Buffet, Alexandre Calder Moise Kisling, Georges Lapchine, Jean Gabriel Domergue, Marcel Gromaire, ferdinand Loyen du Puigaudeau, Roderic O'connor, Jean Emile Laboureur, Edy-Legrand, Louis Icart, Emilio Grau Sala, Henri Martin, Henri Manguin, Henri Lebasque Louis Valtat Olive, Peské, Georges Lacombe, Charles Lapicque, Yves Tanguy Geoges Lacombe Le Corbusier Albert Gleizes Armand Seguin Toulouse Lautrec Maxime Maufra Ferdinand Hodler Ernest Bieler Felix Tobeen Roganneau Merodack jeanneau Marcel Beronneau André Lhôte Albert Marquet Gino Severini Wilfredo Lam Gustave Cariot Achille Laugé Henri Martin Paul Elie Ranson Edouard manet Auguste Renoir Edgar Degas Georges Braque Mary Cassat Henri Edmond Cross Alfred Sisley Georges Seurat ...
Sculpteur français du XVIIe et XVIIIe siècle
Jacob Sigisbert Adam Pierre Affre François Anguier Marc Arcis Charles Audran Gabriel Audran François Barois Antoine Benois Jacques Bernus Guillaume Berthelot Philippe Bertrand (sculpteur) Pierre II Biard Pierre Biardeau Nicolas BlassetFrancesco Bordoni Jean-Baptiste Bouchardon Barthélémy Boudin Thomas Boudin Simon Bouer Michel Bourdin Jacques Buirette Jacques Caffieri Jean-Louis Lemoyne Pierre Lepautre (1659-1744) Louis II Lerambert François Lespingola Hubert Le Sueur Pierre Lorcet Michel Lourdel Gaspard et Balthazar Marsy Pierre Mazeline Noël MercierJacques Mimerel Michel Mollart Pierre-Étienne Monnot Zacharie Normain Pierre Pavillon Philippe Caffieri Martin Carlier Yann Cevaer Marc Chabry Jean-Jacques Clérion Corneille Van Clève Christophe Cochet Gilles Corbineau Jacques Corbineau Jean Cornu Nicolas Coustou Antoine Coysevox François Cressent Guillaume de La Tremblaye Jean Dedieu Gervais Delabarre Martin Desjardins Roland Doré Gervais Drouet Jean Drouilly Siméon Drouin Jean Dubois (sculpteur) Jean Dugoulon Guillaume Dupré Jean I Ferrère Antoine Guépin Gilles Guérin Nicolas Guillain Simon Guillain Jacques Houzeau Simon Hurtrelle Gaspard Imbert Pierre Simon Jaillot Jean Joly Pierre Laviron Nicolas Legendre le jeune Robert Le Lorrain René Lemesle Jean-Baptiste Lemoyne (1679-1731) Honoré Pellé Michel Perrache Jean Péru Jean-Baptiste Poultier Barthélemy Prieur Jacques Prou II Pierre Puget ean-Claude Rambot Jean Raon Thomas Regnaudin Jean-Baptiste Théodon Barthélemy Tremblay Jean-Baptiste Tuby Bernard Turreau Pierre Vaneau Jean VarinJoseph Labroise Louis-Auguste Le Clerc Félix Lecomte Pierre Le Gros l'aîné Pierre Le Gros le jeune Robert Le Lorrain Jean-Louis Lemoyne Pierre Lepautre (1659-1744) Pierre de L'Estache Jacques-Philippe Le Sueur Nicolas Lhuillier Pierre Lorcet Jean-François Lorta Jean-Robert-Nicolas Lucas de Montigny François Lucas Antoine Joseph Pater Antoine Michel Perrache Michel Perrache Pierre Petitot Jean-Baptiste Pigalle Nicolas Pineau Augustin Pajou Philippe MagnierJuste-Aurèle Meissonnier Claude Michallon Roberto Michel Pierre-Philippe Mignot François Milhomme Jean Guillaume Moitte Pierre-Étienne Monnot Louis-Philippe Mouchy
Sculpteurs français du XIXe siècle
Antoine Louis Barye François joseph Bosio Antonio Canova Jean Pierre Cortot Pierre Granet Augustin Pajou Jean Baptiste Pigalle François Rude Carrier Belleuse Jean Baptiste Carpeaux jean Pierre Dantan David d’Angers Jean Baptiste DuseigneurCamille Claudel Auguste Rodin Antoine Bourdelle Charles Cordier Jules Dalou Edgar Degas Arthur Dupagne Jean Léon Gérome Paul Landowski Théophile Steinlen
Sculpteurs du XX ème siècle
Chana Orloff Leon Indenbaum Rembrandt Bugatti Raoul Larche Ferdinand Parpan Francois Pompon Charles Artus Edouard Marcel Sandoz Delabrière Joseph Rivière Théodore Rivière Roger Godchaux Alberto Giacometti Germaine Richier Brancusi Henri Moore Philippe Hiquily Barbara Hepworth Giacomo Manzu César Arman Louise Bourgeois Alexandre Calder Jean Arp Jean Dubuffet Henri Laurens Elie Nadelmann Joseph Czaky Jacques Lipchitz Raymond Duchamp Villon Hans Arp Max Ernst Despiau Antoine Bourdelle Aristide Maillol Roger Godchaux Gaston Lachaise Jean Tinguely Rafael Soto Takis Pol Bury Lucio Fontana Georges Guyot Leon Indenbaum Léon Drivier Raymond Bigot Demeter Chiparus Charles Despiau Raymond Duchamp Villon Maurice Guiraud Rivière Alfred Janniot Evariste Jonchère Maurice Prost Paul Jouve Yves Klein Francois Xavier lalanne Etienne Hajdu René Iché Arman César Constantin Brancusi Rembrandt Bugatti Georges Guyot Alicia Penalba Pablo Gargallo Nam June Paik Nicolas Schöffer Alfred Janniot Jean Chauvin Raymond Duchamp Villon Jean Gorin Francois Xavier Lalanne Roger Godchaux Niki de Saint-Phalle ...
|
|
Info : Faire expertiser, estimer gratuitement un tableau, une peinture, un dessin de Pierre-Auguste Renoir |
Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges le 25 février 1841 et mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l’un des plus célèbres peintres français. Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l’influence de Raphaël. Il a été peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur. Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et de nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne). Pendant environ soixante ans, le peintre estime avoir réalisé à peu près quatre mille tableaux.
Enfance et premiers apprentissages :
Pierre-Auguste, dit Auguste Renoir, est né à Limoges, au no 71 de l’actuel boulevard Gambetta, ancien boulevard Sainte-Catherine, le 25 février 1841. Il est le sixième de sept enfants. Son père, Léonard Renoir (1799-1874) est tailleur, sa mère, Marguerite Merlet (1807-1896) est couturière. La famille vit alors assez pauvrement. En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où le père espère améliorer sa situation. Pierre-Auguste y suit sa scolarité.
À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces. Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862. À cette période, il suit des cours de musique avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué.
Débuts dans l’impressionnisme :
En 1858 à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique. En 1862, Renoir réussit le concours d’entrée à l’École des beaux-arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley. Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau.
Ses relations avec Gleyre sont un peu tendues et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts. Cependant, alors que la première œuvre qu’il expose au salon (l’Esméralda 1864) connaît un véritable succès, après l’exposition, il la détruit. Les œuvres de cette période sont marquées par l’influence d’Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d’Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes (les femmes orientales, par exemple). En 1865, Portrait de William Sisley et Soir d’été sont acceptés par le Salon, ce qui est plutôt de bon augure. Un modèle important à cette époque pour lui est sa maîtresse Lise Tréhot : elle a posé pour le tableau Lise à l’ombrelle (1867), qui, exposé au salon de 1868, a suscité les commentaires élogieux d’un jeune critique, nommé Émile Zola. Mais en général, les critiques sont plutôt mauvaises, et de nombreuses caricatures paraissent dans la presse, telles celles de Bertall.
Deux enfants sont nés de sa liaison avec Lise Tréhot : Pierre né à Ville-d’Avray, le 14 septembre 1868, dont on ignore le lieu et la date de décès, et Jeanne, née à Paris 10e le 21 juillet 1870 et décédée en 1934.
Le séjour que Renoir fait avec Monet à la Grenouillère (établissement de bains sur l’île de Croissy-sur-Seine, lieu très populaire et un peu « canaille » selon les guides de l’époque) est décisif dans sa carrière. Il peint véritablement en plein-air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche (moins que Monet qui va plus loin dans ce domaine). Pont-Neuf, (1872), National Gallery of Art, Washington
Il apprend à rendre les effets de la lumière, et à ne plus utiliser le noir pour les ombres. Dès lors, commence la période impressionniste de Renoir. Monet préfère peindre les paysages, et Renoir préfère peindre les personnages. Pour les mêmes scènes de La Grenouillère, Renoir adopte un point de vue plus rapproché qui lui permet de donner une plus grande importance aux figures. En septembre 1873, il quitte son studio de la rue Notre-Dame-des-Champs pour un atelier plus grand rue Saint-Georges. En 1876, il loue un modeste atelier au no 12 rue Cortot (devenu en 1960 musée de Montmartre).
Il expose avec les Impressionnistes dès la Première exposition des peintres impressionnistes 1874 et celle de 1878 et réalise son chef-d’œuvre : le Bal du moulin de la Galette, à Montmartre, en 1877. Le tableau est acheté par Gustave Caillebotte, membre et mécène du groupe. Cette toile ambitieuse (par son format d’abord, 1,30 m × 1,70 m) est caractéristique du style et des recherches de l’artiste durant la décennie 1870 : touche fluide et colorée, ombres colorées, non-usage du noir, effets de textures, jeu de lumière qui filtre à travers les feuillages, les nuages, goût pour les scènes de la vie populaire parisienne, pour des modèles de son entourage (des amis, des gens de la « bohème » de Montmartre). Pour les nus, il fait d’abord appel à des modèles professionnels puis à des jeunes femmes qu’il rencontre parfois dans la rue et qu’il paye en leur offrant le portrait, des fleurs ou des chapeaux à la mode.
Vers une peinture plus classique :
Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n’arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible vers le succès. De fait, grâce à des commandes de portraits prestigieux – comme celui de Madame Charpentier et ses enfants en 1878 – il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé, il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés, comme dans le fameux Déjeuner des canotiers peint de 1880 à 1881, même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau son nouveau modèle, Aline Charigot, sa maîtresse qui devient sa femme en 1890, et qui lui donne trois autres enfants, après Pierre et Jeanne nés de Lise Tréhot : Pierre Renoir, Jean Renoir, le cinéaste, et Claude Renoir dit « Coco ». Les trois danses (Danse à Bougival (en), Musée des beaux-arts de Boston ; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d’Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution. Lise (Tréhot) cousant, 1866, Dallas Museum of Art, Dallas.
Entre 1881 et 1883, Renoir effectue de nombreux voyages qui le mènent dans le sud de la France (à l’Estaque, où il rend visite à Paul Cézanne), en Afrique du Nord où il réalise de nombreux paysages, et en Italie. C’est là-bas que se cristallise l’évolution amorcée dès 1880. Au contact surtout des œuvres de Raphaël, (les Stanze du Vatican), Renoir sent qu’il est arrivé au bout de l’impressionnisme, qu’il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus « sérieux » ; il a l’impression de ne pas savoir dessiner. Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu’il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris. Les contours de ses personnages deviennent plus précis. Victor Chocquet, mécène de Renoir (1876).
Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides, ce qui indigne le critique Joris-Karl Huysmans « Allons, bon ! Encore un qui est pris par le bromure de Raphaël ! ». Sa peinture qui marque un retour vers le classicisme est plus influencée aussi par l’art ancien (notamment par un bas-relief de François Girardon à Versailles pour les Baigneuses).
Lorsqu’il devient à nouveau père d’un petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses œuvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.
La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l’avant-garde (Camille Pissarro notamment) trouve qu’il s’est égaré, et les milieux académiques ne s’y retrouvent pas non plus. Son marchand, Paul Durand-Ruel, lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.
Aline, la future Madame Renoir, le convainc de découvrir, en 1888, son village natal : Essoyes. Il écrit alors à son amie Berthe Morisot : « Je suis en train de paysanner en Champagne pour fuir les modèles coûteux de Paris. Je fais des blanchisseuses ou plutôt des laveuses au bord de la rivière. ».
Période nacrée et reconnaissance :
De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style. Ce n’est plus du pur impressionnisme ni le style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets d’Ingres mais reprend la fluidité des traits. La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892), est acquise par l’État français pour être exposée au musée du Luxembourg. En 1894, Renoir est de nouveau père d’un petit Jean et reprend ses œuvres de maternité. La jeune femme qui s’occupe de ses enfants, Gabrielle Renard, devient un de ses fréquents modèles. Pierre-Auguste Renoir photographié par Dornac vers 1910.
Alors que Renoir habite depuis 1889 dans le pavillon surnommé le « Château des Brouillards » au no 13 rue Girardon, il devient propriétaire pour la première fois de sa vie en achetant, en 1896, une maison à Essoyes, devenue l’atelier Renoir. Ainsi, la famille Renoir se retrouve tous les étés, jusqu’au décès du peintre en 1919. Essoyes sera le rendez-vous des jeux de plein air, des pique-niques, pêches, baignades aussi bien en famille qu’entre amis, Julie Manet notamment en parle dans son journal.
Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien (notamment par les marchands d’art Ambroise Vollard et Paul Durand-Ruel), la critique, dont l’animateur de La Revue blanche, Thadée Natanson, commence à accepter et à apprécier son style, et les milieux officiels le reconnaissent également, les Jeunes filles au piano sont achetées par l’État, on lui propose la Légion d’honneur, qu’il refuse d’abord puis accepte plus tard. En 1897, lors d’une mauvaise chute de bicyclette près d’Essoyes, il se fracture le bras droit. Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, de la dégradation ultérieure de sa santé. Des rhumatismes déformants l’obligeront progressivement, vers 1905, à renoncer à marcher15. En 1900, Renoir est nommé chevalier de la Légion d’honneur, puis est promu officier en 1911.
Comme le peintre Edgar Degas, les poètes José-Maria de Heredia et Pierre Louÿs, l’écrivain Jules Verne, le compositeur Vincent d’Indy, le grammairien Jules Lemaître, il adhère à la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde plutôt modérée18,19.
En 1903, il s’installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer, le climat de la région devant être plus favorable à son état de santé. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l’acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l’est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admire l’ombrage et qui sont menacés de destruction par un acheteur potentiel. Aline Charigot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il va passer ses derniers jours au soleil du Midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu’avec des domestiques, souvent autant des amis, qui l’aident dans sa vie de tous les jours, lui préparent ses toiles et ses pinceaux. Les œuvres de cette période cagnoise sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. Ses toiles sont chatoyantes, sa matière picturale plus fluide, toute en transparence. Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie.
Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l’art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d’automne à Paris. L’aisance matérielle qu’il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans l’univers rustique du domaine des Collettes. Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s’adonne à la sculpture, incité par le marchand d’art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont déformées par la polyarthrite rhumatoïde. Ses ongles pénétrant dans la chair de ses paumes, des bandelettes de gaze talquées protègent ses mains (de là, la légende du pinceau attaché à sa main).
De 1913 à 1918, en collaboration avec Richard Guino, un jeune sculpteur d’origine catalane que lui présentent Aristide Maillol et Ambroise Vollard, il crée un ensemble de pièces majeures : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse, le Forgeron. Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887-1975), originaire d’Essoyes. Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.
Le 3 décembre 1919, il s’éteint au « Domaine des Collettes » à Cagnes-sur-Mer, des suites d’une congestion pulmonaire, après avoir pu visiter une dernière fois le Musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles.
Dans un premier temps, il est enterré avec son épouse dans le vieux cimetière du château de Nice et, deux ans et demi plus tard, le 7 juin 1922, les dépouilles du couple Renoir sont transférées dans le département de l’Aube où elles reposent désormais dans le cimetière d’Essoyes, comme l’avaient souhaité Renoir et son épouse. Depuis, Pierre et Jean, puis les cendres de Dido Renoir – seconde épouse de Jean – partagent sa sépulture.
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Auguste Renoir de Wikipédia en français (auteurs).
Tableau de Auguste Renoir : prix cote et valeur :
Les tableaux signés Renoir circulent en nombre sur le marché de l’art. Malgré la grande diversité de la production du peintre, on peut classer son oeuvre en trois groupes : les sujets féminins (baigneuses, nus, maternités), les paysages et les natures mortes.
Les peintures de Auguste Renoir représentant un nu ou une maternité sont très recherchées par les amateurs. Les prix obtenus en vente aux enchères sont souvent supérieurs à 200.000 toutes périodes confondues.
En février 2020, une huile sur toile de 1905 intitulée La baigneuse assise (dimensions, 35,29 x 27,2 cm) Estimation: 200 000 € – 300 000 € a été adjugée 385 000 €.
Autre exemple de résultat de vente aux enchères, une peinture « Femme nue assise vue de trois-quarts » (Baigneuse) ( circa 1915/19) dimensions : 31 x 26 cm Estimation: 170 000 € – 220 000 €, prix au marteau: 360 000 €.
En juin 2018, un tableau signé Auguste Renoir et intitulé « Femme nue debout, s’essuyant la jambe » (c.1909) Huile/toile (dimensions : 55,1 x 46,2 cm) estimée : 285 291 € – 399 407 € s’est vendue 479 289 €.
Auguste Renoir, peintre de figure mais aussi de paysage a produit de très nombreux tableaux assez inégaux en qualité. Les peintures de la première période impressionniste (années 1870) sont évidemment les plus côtés. Leurs estimations débutent autour de 500 000 euros pour les esquisses, mais peuvent atteindre des sommes conséquentes.
En février 2020, une Peinture de Renoir, une Huile/toile (dimensions : 46,2 x 55,8 cm ), « Rochers de Guernesey avec personnages (plage à Guernesey) » datée 1883, Estimation: 471 162 € – 706 743 € a été adjugé pour la somme de 424 046 €.
Le 12 novembre 2019, une huile sur toile « Paysage, arbre jaune au premier plan et fond de mer dans le Midi » datée de 1914 (dimensions : 23,5 x 31,2 cm) estimée par un expert 180.000/250.000 euros a été adjugée pour la somme de 254 311 €.
Autre exemple de résultat de vente , en octobre 2019, Femme assise, La Maison de la poste à Cagnes (c.1900) une peinture de Renoir (dimensions : 31,3 x 38,6 cm) estimée par un commissaire – priseur 300 000 € – 500 000 € a obtenu un résultat de 380 000 € au marteau.
Concernant les « natures mortes » ou les bouquet de fleurs, les estimations débutent autour de 50 000 euros pour de simples études mais varient entre 100 000 et 200 000 euros pour de petits tableaux plus aboutis et même si le nombre de tableaux représentant des bouquets et des natures mortes est important sur le marché de l’art, ces oeuvres sont les plus recherchées recherchées par les collectuonneurs du monde entier.
En décembre 2019, une huile sur toile » Bouquet de Roses » ( dimensions : 19 x 19 cm) Estimation: 109 620 € – 146 160 € s’est vendu en vente aux enchères pour la somme de 200 971 €.
Une huile sur toile intitulée » Marguerites « (c.1905) de petite dimension 22,9 x 23 cm Estimation: 90 825 € – 136 238 € a obtenu un résultat de 217 981 € (Novembre 2019). Le même mois, « Orange et fruits sur une nappe blanche » (1900) une huile sur toile de 29,5 x 38 cm Estimée par un commissaire – priseur 181 808 € – 272 712 € s’est vendue 240 896 €.
Enfin, « Théière et tasse » un tableau signé de Auguste Renoir ( dimensions 29,9 x 30,8 cm) estimée par un expert en tableaux impressionnistes 163 627 € – 227 260 € a obtenu la somme de 172 718 € en vente publique.
Si vous possédez un tableau d’Auguste Renoir et que vous souhaitez le vendre, nous sommes à votre entière disposition pour une estimation gratuite et une mise en ventes aux enchères chez l’un de nos commissaires priseur partenaire.
Liste des artistes peintres et sculpteurs que nous recherchons en permanence pour nos collectionneurs et nos ventes aux enchères :
Artistes peintres
Pablo Picasso, Henri Matisse, Emile Bernard, Paul Gauguin, Marc Chagall, Kees Van Dongen, Henri Le Sidaner, Maxime Maufra, Gustave Cariot, Paul Sérusier, Armand Guillaumin, Celso Lagar, Henri Moret, Paul Gauguin, Albert marquet, Maurice de Vlaminck, Henri Manguin, Maximilien Luce, Eugène Montezin, Slevinsky, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Berthe Morisot, Eva Gonzales, Mary Cassatt, Gustave Caillebotte, Fréderic Bazille, Henri Edmond Cross, Edourd Manet, Georges Seurat,Camille Pissarro, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley, Blanche Hoschedé Monet, Raoul Dufy, Maria Blanchard, Henri Martin, Albert Gleizes, Metzinger, Georges Valmier, Joseph Casky, Chana Orloff, Charles Camoin, Kandinsky, de Chirico, Serge Charchoune, Kalmikoff, de Feure, Yves Tanguy, Toulouse Lautrec, Ibels, Steinlen, Valotton, Maurice Denis, Jacques Villon, Marcel Duchamps, Eugène Boudin, Gustave Loiseau, Raoul Dufy, Foujita, henri Lebasque, Emile Bernard, Edouado Garrido, georges D'espagnat, victor Charreton Aristide Maillol Louis Valtat, Survage, auguste Herbin, Max Ernst, victor Brauner, Achille Laugé , Edouard Cortès, Gallien Laloue, Juan Gris, Georges Braque, bernard Buffet, Alexandre Calder Moise Kisling, Georges Lapchine, Jean Gabriel Domergue, Marcel Gromaire, ferdinand Loyen du Puigaudeau, Roderic O'connor, Jean Emile Laboureur, Edy-Legrand, Louis Icart, Emilio Grau Sala, Henri Martin, Henri Manguin, Henri Lebasque Louis Valtat Olive, Peské, Georges Lacombe, Charles Lapicque, Yves Tanguy Geoges Lacombe Le Corbusier Albert Gleizes Armand Seguin Toulouse Lautrec Maxime Maufra Ferdinand Hodler Ernest Bieler Felix Tobeen Roganneau Merodack jeanneau Marcel Beronneau André Lhôte Albert Marquet Gino Severini Wilfredo Lam Gustave Cariot Achille Laugé Henri Martin Paul Elie Ranson Edouard manet Auguste Renoir Edgar Degas Georges Braque Mary Cassat Henri Edmond Cross Alfred Sisley Georges Seurat ...
Sculpteur français du XVIIe et XVIIIe siècle
Jacob Sigisbert Adam Pierre Affre François Anguier Marc Arcis Charles Audran Gabriel Audran François Barois Antoine Benois Jacques Bernus Guillaume Berthelot Philippe Bertrand (sculpteur) Pierre II Biard Pierre Biardeau Nicolas BlassetFrancesco Bordoni Jean-Baptiste Bouchardon Barthélémy Boudin Thomas Boudin Simon Bouer Michel Bourdin Jacques Buirette Jacques Caffieri Jean-Louis Lemoyne Pierre Lepautre (1659-1744) Louis II Lerambert François Lespingola Hubert Le Sueur Pierre Lorcet Michel Lourdel Gaspard et Balthazar Marsy Pierre Mazeline Noël MercierJacques Mimerel Michel Mollart Pierre-Étienne Monnot Zacharie Normain Pierre Pavillon Philippe Caffieri Martin Carlier Yann Cevaer Marc Chabry Jean-Jacques Clérion Corneille Van Clève Christophe Cochet Gilles Corbineau Jacques Corbineau Jean Cornu Nicolas Coustou Antoine Coysevox François Cressent Guillaume de La Tremblaye Jean Dedieu Gervais Delabarre Martin Desjardins Roland Doré Gervais Drouet Jean Drouilly Siméon Drouin Jean Dubois (sculpteur) Jean Dugoulon Guillaume Dupré Jean I Ferrère Antoine Guépin Gilles Guérin Nicolas Guillain Simon Guillain Jacques Houzeau Simon Hurtrelle Gaspard Imbert Pierre Simon Jaillot Jean Joly Pierre Laviron Nicolas Legendre le jeune Robert Le Lorrain René Lemesle Jean-Baptiste Lemoyne (1679-1731) Honoré Pellé Michel Perrache Jean Péru Jean-Baptiste Poultier Barthélemy Prieur Jacques Prou II Pierre Puget ean-Claude Rambot Jean Raon Thomas Regnaudin Jean-Baptiste Théodon Barthélemy Tremblay Jean-Baptiste Tuby Bernard Turreau Pierre Vaneau Jean VarinJoseph Labroise Louis-Auguste Le Clerc Félix Lecomte Pierre Le Gros l'aîné Pierre Le Gros le jeune Robert Le Lorrain Jean-Louis Lemoyne Pierre Lepautre (1659-1744) Pierre de L'Estache Jacques-Philippe Le Sueur Nicolas Lhuillier Pierre Lorcet Jean-François Lorta Jean-Robert-Nicolas Lucas de Montigny François Lucas Antoine Joseph Pater Antoine Michel Perrache Michel Perrache Pierre Petitot Jean-Baptiste Pigalle Nicolas Pineau Augustin Pajou Philippe MagnierJuste-Aurèle Meissonnier Claude Michallon Roberto Michel Pierre-Philippe Mignot François Milhomme Jean Guillaume Moitte Pierre-Étienne Monnot Louis-Philippe Mouchy
Sculpteurs français du XIXe siècle
Antoine Louis Barye François joseph Bosio Antonio Canova Jean Pierre Cortot Pierre Granet Augustin Pajou Jean Baptiste Pigalle François Rude Carrier Belleuse Jean Baptiste Carpeaux jean Pierre Dantan David d’Angers Jean Baptiste DuseigneurCamille Claudel Auguste Rodin Antoine Bourdelle Charles Cordier Jules Dalou Edgar Degas Arthur Dupagne Jean Léon Gérome Paul Landowski Théophile Steinlen
Sculpteurs du XX ème siècle
Chana Orloff Leon Indenbaum Rembrandt Bugatti Raoul Larche Ferdinand Parpan Francois Pompon Charles Artus Edouard Marcel Sandoz Delabrière Joseph Rivière Théodore Rivière Roger Godchaux Alberto Giacometti Germaine Richier Brancusi Henri Moore Philippe Hiquily Barbara Hepworth Giacomo Manzu César Arman Louise Bourgeois Alexandre Calder Jean Arp Jean Dubuffet Henri Laurens Elie Nadelmann Joseph Czaky Jacques Lipchitz Raymond Duchamp Villon Hans Arp Max Ernst Despiau Antoine Bourdelle Aristide Maillol Roger Godchaux Gaston Lachaise Jean Tinguely Rafael Soto Takis Pol Bury Lucio Fontana Georges Guyot Leon Indenbaum Léon Drivier Raymond Bigot Demeter Chiparus Charles Despiau Raymond Duchamp Villon Maurice Guiraud Rivière Alfred Janniot Evariste Jonchère Maurice Prost Paul Jouve Yves Klein Francois Xavier lalanne Etienne Hajdu René Iché Arman César Constantin Brancusi Rembrandt Bugatti Georges Guyot Alicia Penalba Pablo Gargallo Nam June Paik Nicolas Schöffer Alfred Janniot Jean Chauvin Raymond Duchamp Villon Jean Gorin Francois Xavier Lalanne Roger Godchaux Niki de Saint-Phalle ... |
Vous souhaitez vendre un tableau, une peinture, un dessin de Pierre-Auguste Renoir, ne vendez pas sans nous consulter !
Comment connaitre gratuitement la côte, la valeur d'un tableau, d'une peinture, d'un dessin de Pierre-Auguste Renoir ?
Comment faire expertiser gratuitement un tableau, une peinture, un dessin de Pierre-Auguste Renoir ?
Comment vendre au meilleur prix d'un tableau, d'une peinture, d'un dessin de Pierre-Auguste Renoir ?
Artexpertise et son équipe de spécialistes vous proposent une expertise et une estimation gratuite de vos oeuvres de Pierre-Auguste Renoir en toute confidentialité.
Après évaluation, vos tableaux pourront trouver place dans l'une de nos nombreuses ventes aux enchères. |
|