Bernard Boutet de Monvel - Estimation gratuite tableau peinture
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Info : 1881 - 1949
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Du lundi au vendredi par téléphone
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BIOGRAPHIE
Fils du peintre et illustrateur pour enfants Louis Boutet de Monvel (1850-1913), Bernard Boutet de Monvel grandit à Paris et se destina à devenir peintre dès l’âge de seize ans. Il devint d’abord l’élève de Luc - Olivier Merson (1822-1867), dont il suivit les cours à partir de pâques 1897.
À l’automne 1898, L Mc Clellan Potter(1873-1912), un peintre américain lui aussi élève de Merson, l’initie à l’eau forte. Bernard Boutet de Monvel, qui se lie à cette époque avec l’imprimeur et graveur Eugène Delattre (1854-1938), se tourne alors vers l’eau-forte en couleurs au repérage, technique alors redécouverte et dont Bernard Boutet de Monvel devient très vite un maître incontesté. Les premières eaux-fortes qu’il réalise, toujours à la suite d’une huile sur toile, présentent, dans un format étiré évoquant l’œuvre de Abbot McNeil Whistler (1834-1903), des proches - son frère Roger chez Maxim's(L’Habitué, 1902) ou avec ses molosses (L’Homme aux chiens 1905), son ami Louis Potter (1900) (L’Éclusière, 1901 ; Les Haleurs, 1899 ; Le Chaland, 1899 ; La Péniche 1899…). La revue américaine The Studio consacre un article à ses eaux-fortes sous le titre « Colored Eatching in France » dès 1901. Par la suite, ses eaux-fortes traiteront essentiellement des dandys du temps passé (Le Beau, 1906 ; Le Lion, 1907 ; La Merveilleuse, 1906 ; Les Hortensias, 1911…) et de la campagne des environs de Nemours à laquelle Bernard Boutet de Monvel est de plus en plus attaché (L’Heure du repos, 1908…). En 1912, l’ Institut d'art de Chicago consacre une rétrospective à ses estampes en couleurs.
Parallèlement à cette activité d’aquafortiste, Bernard Boutet de Monvel pratique la peinture à l’huile, notamment comme portraitiste, et il commence à exposer au Salon de la Sté nationale des bx arts dès 1903. Très vite, il envoie également des œuvres au salon d'automne À partir de 1907, alors que son talent est reconnu aussi. Sa matière, dans un premier temps tortueuse et brutale, traitée en pleines pâtes vivement colorées et cernées d’ombres bleu marine (La Boucherie, 1904) devient brusquement pointilliste en 1904, après un voyage d’étude à Florence. La lumière se fait alors légère et vibrante, le motif se cerne d’un fin halo jaune pâle, la perspective disparaît et déjà, la droite, tracée à la règle, commence, çà et là, à faire son apparition (Rita del Erido, Salon de 1907 ; Le Sophora, vers 1907).
Le Portrait que Bernard Boutet de Monvel envoie au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1908— en fait un autoportrait le montrant dans la campagne de Nemours un jour d’orage et flanqué de deux lévriers — lui vaut la reconnaissance définitive de la critique et de ses pairs qui le nomment sociétaire de cette société.
Pourtant, Bernard Boutet de Monvel expose un an plus tard, en février 1909, un tableau manifeste intitulé Esquisse pour un portrait et pour la première fois entièrement travaillé à la règle et au compas. Cette vision géométrique d’un dandy place de la concorde, qui fut peinte à l’automne 1908, et que Bernard Boutet de Monvel présente à Paris dans le cadre d’une exposition que lui consacre la galerieDevambez, ne manque pas de déchaîner la critique. On moque alors cette « peinture rectiligne », qui annonce pourtant les fondements de ce que sera plus tard la peinture Art déco, et accessoirement de ce qui est dorénavant, et sera jusqu’en 1926, la nouvelle manière de Bernard Boutet de Monvel. Sa pâte devient alors à nouveau ferme et solide ; sa palette se réduit à quelques gris, à quelques terres et à beaucoup de noir ; sa figure est toujours traitée en aplat est saisie en contre-plongée afin d’en accentuer l’aspect monumental ; et surtout sa ligne désormais uniquement constituée de droites d’arcs de cercle s’épure à l’extrême afin que la figure soit rigoureusement réduite à l’essentiel (Comte Pierre de Quinsonas, 1913 ; André Dunoyer de Segonzac, 1914 ; Jean-Louis Boussingault, 1914…).
Parallèlement à sa carrière de peintre et de graveur – et de manière plus alimentaire – Bernard Boutet de Monvel livre très régulièrement des dessins d’illustration humoristiques, et surtout des dessins de mode.
Lorsque la 1 ere guerre éclate, en août 1914, Bernard Boutet de Monvel est appelé comme réserviste, et blessé lors de la Bataille de la Marne. Après un court passage dans le train, il intègre le 4eGroupe de bombardement comme bombardier. C’est alors qu’en septembre 1916, il réussit l’exploit de rallier avec son pilote Salonique à Bucarest, un haut fait d’armes qui lui vaut la reconnaissance, tant de la France que de la Roumanie. Durant l’hiver, il entreprend la création de l'album Les Mois de la guerre 1914-1918, qui ne sera finalement pas publié. Après plusieurs accidents d’avion et la disparition de plusieurs de ses pilotes, Bernard Boutet de Monvel, dont le courage fut maintes fois salué, quitte la Macédoine en juin 1917, décoré de la légion d'honneur et de cinq citations. Il demande à être affecté auMaroc et s’installe à Fez, où est basé la 551e escadrille, en octobre 1917. À la demande du général Lyautey, qui était alors Résident général de France au Maroc, il reprend ses pinceaux qui n’avait plus touché depuis la déclaration de guerre. De sa terrasse, il peint la ville de Fez à toutes les heures du jour, dont les murs, à la matière solide qu’il maçonne au couteau et synthétise à l’extrême, deviennent une juxtaposition de rectangles que délimitent rigoureusement des segments de droites tracés à la règle. Mais de Fez, il peint également ses ruelles vides ou animées, ses mendiants, ses porteurs d’eaux, ses esclaves noires ou ses femmes en haïks, mais toujours comme un témoin respectueux qui jamais ne cherche à forcer l’intimité, à dévoiler le regard ou le corps. Il peint également Rabat, dont il capte en des toiles fortement imprégnées d’arrangement décoratifs, les femmes voilées de blanc et assises sur les terrasses des maisons. Au vaste aplat bleuté de la façade, qui occupe l’essentiel de la composition, répond alors leurs silhouettes compactes regroupées dans la moitié supérieure du tableau. Enfin, il peint Marrakech , dont il saisit essentiellement les processions d’ânes ou de chameaux devant les murailles, et les palmiers dont les feuillages s’inscrivent dans un cercle parfait tracé au compas. Démobilisé en mars 1919, Bernard Boutet de Monvel laisse en un an et demi une vision singulière et puissante du Maroc, loin des clichés orientalistes, des harems de pacotilles et des palettes criardes ; une vision s’attachant à dégager les lignes de force et les valeurs de cette architecture séculaire ; une vision n’ayant jusqu’alors pas d’égal et ayant, pour cette raison, profondément influencé son ami Jacques Ma, qui en reconnu le bien-fondé dix ans plus tard, en mars 1928, lorsqu’il confessa à La vigie marocaine : « Mais songez bien que mon erreur première a été de faire comme les autres : multiplier les couleurs. À la longue seulement je me suis parfaitement rendu compte que les divers ensembles de ce pays pouvaient être rendus par de simples valeurs. ».
Ses peintures et ses bas-reliefs marocains, que Bernard Boutet de Monvel considéra toujours comme la plus belle partie de son œuvre, furent exposés en 1925 à la galerie Henri Barbazanges, sous le haut patronage du maréchal Lyautey. Le texte d’introduction au catalogue, que rédigèrent à cette occasion Jérôme et Jean Tharaud, s’achevait par ces mots : (« Du Maroc ») « Boutet de Monvel a fixé l’apparence d’un jour et de toujours juste au moment où cette profonde unité risque de disparaître ; à l’instant dramatique où la vieille cité d’islam commence à sentir peser sur elle la menace de notre civilisation. »
Lorsque Bernard Boutet de Monvel rentre à Paris, il reprend en premier lieu sa carrière de peintre, particulièrement de portraitiste des sportsmen et des dandys, qui avait fait sa célébrité avant-guerre. Il peint ainsi le Portrait du Prince Sixte de Bourbon-Parme (Salon de 1921) et le Portrait de Georges-Marie Haardt(1924). Il reprend également sa collaboration avec la Gazette du Bon Ton et avec plusieurs magazines de mode, dont Vogue.
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Fils du peintre et illustrateur pour enfants Louis Boutet de Monvel (1850-1913), Bernard Boutet de Monvel grandit à Paris et se destina à devenir peintre dès l’âge de seize ans. Il devint d’abord l’élève de Luc - Olivier Merson (1822-1867), dont il suivit les cours à partir de pâques 1897.
À l’automne 1898, L Mc Clellan Potter(1873-1912), un peintre américain lui aussi élève de Merson, l’initie à l’eau forte. Bernard Boutet de Monvel, qui se lie à cette époque avec l’imprimeur et graveur Eugène Delattre (1854-1938), se tourne alors vers l’eau-forte en couleurs au repérage, technique alors redécouverte et dont Bernard Boutet de Monvel devient très vite un maître incontesté. Les premières eaux-fortes qu’il réalise, toujours à la suite d’une huile sur toile, présentent, dans un format étiré évoquant l’œuvre de Abbot McNeil Whistler (1834-1903), des proches - son frère Roger chez Maxim's(L’Habitué, 1902) ou avec ses molosses (L’Homme aux chiens 1905), son ami Louis Potter (1900) (L’Éclusière, 1901 ; Les Haleurs, 1899 ; Le Chaland, 1899 ; La Péniche 1899…). La revue américaine The Studio consacre un article à ses eaux-fortes sous le titre « Colored Eatching in France » dès 1901. Par la suite, ses eaux-fortes traiteront essentiellement des dandys du temps passé (Le Beau, 1906 ; Le Lion, 1907 ; La Merveilleuse, 1906 ; Les Hortensias, 1911…) et de la campagne des environs de Nemours à laquelle Bernard Boutet de Monvel est de plus en plus attaché (L’Heure du repos, 1908…). En 1912, l’ Institut d'art de Chicago consacre une rétrospective à ses estampes en couleurs.
Parallèlement à cette activité d’aquafortiste, Bernard Boutet de Monvel pratique la peinture à l’huile, notamment comme portraitiste, et il commence à exposer au Salon de la Sté nationale des bx arts dès 1903. Très vite, il envoie également des œuvres au salon d'automne À partir de 1907, alors que son talent est reconnu aussi. Sa matière, dans un premier temps tortueuse et brutale, traitée en pleines pâtes vivement colorées et cernées d’ombres bleu marine (La Boucherie, 1904) devient brusquement pointilliste en 1904, après un voyage d’étude à Florence. La lumière se fait alors légère et vibrante, le motif se cerne d’un fin halo jaune pâle, la perspective disparaît et déjà, la droite, tracée à la règle, commence, çà et là, à faire son apparition (Rita del Erido, Salon de 1907 ; Le Sophora, vers 1907).
Le Portrait que Bernard Boutet de Monvel envoie au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1908— en fait un autoportrait le montrant dans la campagne de Nemours un jour d’orage et flanqué de deux lévriers — lui vaut la reconnaissance définitive de la critique et de ses pairs qui le nomment sociétaire de cette société.
Pourtant, Bernard Boutet de Monvel expose un an plus tard, en février 1909, un tableau manifeste intitulé Esquisse pour un portrait et pour la première fois entièrement travaillé à la règle et au compas. Cette vision géométrique d’un dandy place de la concorde, qui fut peinte à l’automne 1908, et que Bernard Boutet de Monvel présente à Paris dans le cadre d’une exposition que lui consacre la galerieDevambez, ne manque pas de déchaîner la critique. On moque alors cette « peinture rectiligne », qui annonce pourtant les fondements de ce que sera plus tard la peinture Art déco, et accessoirement de ce qui est dorénavant, et sera jusqu’en 1926, la nouvelle manière de Bernard Boutet de Monvel. Sa pâte devient alors à nouveau ferme et solide ; sa palette se réduit à quelques gris, à quelques terres et à beaucoup de noir ; sa figure est toujours traitée en aplat est saisie en contre-plongée afin d’en accentuer l’aspect monumental ; et surtout sa ligne désormais uniquement constituée de droites d’arcs de cercle s’épure à l’extrême afin que la figure soit rigoureusement réduite à l’essentiel (Comte Pierre de Quinsonas, 1913 ; André Dunoyer de Segonzac, 1914 ; Jean-Louis Boussingault, 1914…).
Parallèlement à sa carrière de peintre et de graveur – et de manière plus alimentaire – Bernard Boutet de Monvel livre très régulièrement des dessins d’illustration humoristiques, et surtout des dessins de mode.
Lorsque la 1 ere guerre éclate, en août 1914, Bernard Boutet de Monvel est appelé comme réserviste, et blessé lors de la Bataille de la Marne. Après un court passage dans le train, il intègre le 4eGroupe de bombardement comme bombardier. C’est alors qu’en septembre 1916, il réussit l’exploit de rallier avec son pilote Salonique à Bucarest, un haut fait d’armes qui lui vaut la reconnaissance, tant de la France que de la Roumanie. Durant l’hiver, il entreprend la création de l'album Les Mois de la guerre 1914-1918, qui ne sera finalement pas publié. Après plusieurs accidents d’avion et la disparition de plusieurs de ses pilotes, Bernard Boutet de Monvel, dont le courage fut maintes fois salué, quitte la Macédoine en juin 1917, décoré de la légion d'honneur et de cinq citations. Il demande à être affecté auMaroc et s’installe à Fez, où est basé la 551e escadrille, en octobre 1917. À la demande du général Lyautey, qui était alors Résident général de France au Maroc, il reprend ses pinceaux qui n’avait plus touché depuis la déclaration de guerre. De sa terrasse, il peint la ville de Fez à toutes les heures du jour, dont les murs, à la matière solide qu’il maçonne au couteau et synthétise à l’extrême, deviennent une juxtaposition de rectangles que délimitent rigoureusement des segments de droites tracés à la règle. Mais de Fez, il peint également ses ruelles vides ou animées, ses mendiants, ses porteurs d’eaux, ses esclaves noires ou ses femmes en haïks, mais toujours comme un témoin respectueux qui jamais ne cherche à forcer l’intimité, à dévoiler le regard ou le corps. Il peint également Rabat, dont il capte en des toiles fortement imprégnées d’arrangement décoratifs, les femmes voilées de blanc et assises sur les terrasses des maisons. Au vaste aplat bleuté de la façade, qui occupe l’essentiel de la composition, répond alors leurs silhouettes compactes regroupées dans la moitié supérieure du tableau. Enfin, il peint Marrakech , dont il saisit essentiellement les processions d’ânes ou de chameaux devant les murailles, et les palmiers dont les feuillages s’inscrivent dans un cercle parfait tracé au compas. Démobilisé en mars 1919, Bernard Boutet de Monvel laisse en un an et demi une vision singulière et puissante du Maroc, loin des clichés orientalistes, des harems de pacotilles et des palettes criardes ; une vision s’attachant à dégager les lignes de force et les valeurs de cette architecture séculaire ; une vision n’ayant jusqu’alors pas d’égal et ayant, pour cette raison, profondément influencé son ami Jacques Ma, qui en reconnu le bien-fondé dix ans plus tard, en mars 1928, lorsqu’il confessa à La vigie marocaine : « Mais songez bien que mon erreur première a été de faire comme les autres : multiplier les couleurs. À la longue seulement je me suis parfaitement rendu compte que les divers ensembles de ce pays pouvaient être rendus par de simples valeurs. ».
Ses peintures et ses bas-reliefs marocains, que Bernard Boutet de Monvel considéra toujours comme la plus belle partie de son œuvre, furent exposés en 1925 à la galerie Henri Barbazanges, sous le haut patronage du maréchal Lyautey. Le texte d’introduction au catalogue, que rédigèrent à cette occasion Jérôme et Jean Tharaud, s’achevait par ces mots : (« Du Maroc ») « Boutet de Monvel a fixé l’apparence d’un jour et de toujours juste au moment où cette profonde unité risque de disparaître ; à l’instant dramatique où la vieille cité d’islam commence à sentir peser sur elle la menace de notre civilisation. »
Lorsque Bernard Boutet de Monvel rentre à Paris, il reprend en premier lieu sa carrière de peintre, particulièrement de portraitiste des sportsmen et des dandys, qui avait fait sa célébrité avant-guerre. Il peint ainsi le Portrait du Prince Sixte de Bourbon-Parme (Salon de 1921) et le Portrait de Georges-Marie Haardt(1924). Il reprend également sa collaboration avec la Gazette du Bon Ton et avec plusieurs magazines de mode, dont Vogue.
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Comment faire estimer la valeur de votre tableau de Bernard Boutet de Monvel ?
- Quels sont les critères que les experts utilisent pour vous communiquer une estimation ?
Voici quelques éléments nécessaires à l’estimation gratuite de vos tableaux et dessins anciens, antiquités, objets d’Asie, meubles anciens, livres et gravures etc.
Présence d’une signature
La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation.
Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit. Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification. Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation. La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
Les dimensions de votre oeuvre
Les dimensions de votre tableau sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
La description de votre oeuvre
Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance:
Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, don…
Le titre de l’oeuvre
Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage)
Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation
Les photos de votre oeuvre
Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre :
Prendre votre peinture de face
La signature en plan large
Des détails de votre tableau
Le dos du tableau et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions
Restaurations anciennes
L’état de conservation est un élément essentiel d’appréciation d’un tableau, d’une oeuvre d’art. Il faut identifier les restaurations anciennes, les repeints. Il faut aussi s’assurer qu’il s’agit ou non de la toile d’origine (rentoilage, transposition etc).
Présence d’un vernis Le vernis est en une résine naturelle transparente parfois teinté avec des pigments naturels. Auparavant, il était fabriqué à partir de résine naturelle et jouait un rôle esthétique et protecteur de l’oeuvre; il ravive les couleurs, accentue la profondeur et protège l’oeuvre des poussières, de la lumière excessive et des polluants.
Avec le temps, le vernis jaunie mais son rôle est essentiel dans la conservation des tableaux anciens.
L’encadrement Le cadre fait partie intégrante de la peinture, et il joue un rôle essentiel dans la mise en valeur de celle - ci. Il permet également de protéger la peinture contre les dommages. Les cadres anciens du 17 ème et du 18 ème sont sculptés et dorés. Au 19 ème, ils sont moulés et décorés d’éléments en stuc ou plâtre.
- Comment sont déterminées les estimations?
L'un de nos spécialistes en antiquités et objets d’art va estimer votre objet en le comparant dans un premier temps à des objets similaire déjà présentés et vendus dans une vente aux enchères en France.
Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre tableau, votre peinture, votre objet d’art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection.
Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.
- Dois-je me déplacer avec mon tableau pour obtenir une estimation ?
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos objets d’art et de collection dans les plus brefs délais.
Envoyez-nous vos photos à partir de votre ordinateur ou de votre téléphone
Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien
- Combien coûte une estimation d’une peinture ou d’une œuvre d’art ?
L’estimation de vos tableaux et objets d’art est totalement gratuite mais il ne vous sera délivré aucun document écrit.
Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas, être reproduites, diffusées ou utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis est donné sous réserve d’une expertise visuelle des objets d’art concernés.
Demande d'estimation gratuite
- Comment faire expertiser un tableau de Bernard Boutet de Monvel ?
Pour confirmer l’estimation qui vous a été communiquée par mail par notre service d’estimation, il faut procéder à l’analyse visuelle de vos objets d’art.
- Comment notre expert réalise t’il l’expertise visuelle d’une œuvre d’art ?
L’expert qui sera en charge de l’estimation de vos objets d’art et de collection doit se munir d’outil comme une loupe éclairante, une lampe de Wood pour mettre en évidence une signature apocryphe, des restaurations anciennes, des repeints etc.
D’autre part, l’expert doit aussi s’appuyer sur une documentation spécifique : catalogues raisonnés de chaque artiste, publications universitaires, travaux de recherches, catalogues de vente aux enchères. Parfois, un déplacement dans une fondation, dans une bibliothèque s’avère nécessaire pour consulter des ouvrages rares (Fonds patrimoniaux)
Il peut également consulter les sources disponibles sur Internet sur les bases de données des musées nationaux, des galeries d’art ou des fondations étrangères.
- Dois-je me déplacer avec mon tableau, ma sculpture ou mes objets d’art pour faire procéder à une expertise ?
Nous pouvons vous recevoir chaque jour sur rendez-vous à notre bureau pour une expertise gratuite et confidentielle.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou transporter les oeuvres concernées, nous pouvons nous charger du transport des oeuvres.
Nous pouvons également effectuer un déplacement à votre domicile (sous conditions).
- Comment faire authentifier mon tableau ou mon objet d’art ?
Notre expérience du marché, la parfaite connaissance des procédures d’authentification nous permettent d’authentifier les oeuvres soumises et obtenir auprès des comités les certificats nécessaires à la mise en vente de vos tableaux,sculptures, antiquités asiatiques et objets d’art.
N'hésitez pas à nous contacter afin de assister pour l'expertise et la mise en ventes de vos peintures, sculptures et objets de collection.
Demande d'expertise gratuite
- Comment vendre au meilleur prix un tableau, un dessin de Bernard Boutet de Monvel ?
Artexpertise.fr 1 er site en France de d’estimation en ligne d’objets d’art se tient en permanence à votre disposition, pour expertiser gracieusement et en toute confidentialité les tableaux, sculptures, antiquites, objets d'arts et livres anciens que vous souhaitez vendre.
Assisté de l'équipe de commissaires-priseurs et d'experts partenaires, il vous propose un service d'estimation personnalisé dans une vingtaine de spécialités et peut répondre chaque jours à toutes vos demandes en utilisant le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite.
Après évaluation, nous pourrons vous proposer une solution adaptée pour vendre vos tableaux, vos antiquités et vos objets d'art dans les meilleures conditions
• Première étape : Demandez une estimation préalable de vos biens, d'après photographies Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite
• Deuxième étape : Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie. Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s'impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets à notre bureau.
• Troisième étape : Mise en vente aux enchères de votre objet d'art et de collection Une fois l'expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendier des ventes aux enchères à venir.
Vente de votre tableau
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NEWS
Qu'est-ce qu'un commissaire priseur de ventes volontaires ?
Le commissaire-priseur de ventes volontaires organise et dirige les ventes volontaires de tableaux, meubles, objets d'art et de collections, véhicules anciens au sein de son Hôtel des ventes.
Le commissaire - priseur travaille à titre individuel ou dans une société commerciale et intervient à la demande de vendeurs particuliers. Les ventes volontaires sont réalisées par des personnes physiques ou des sociétés commerciales déclarées auprès du Conseil des ventes volontaires. Chaque OVV (Opérateur de ventes volontaires) doit compter parmi ses membres une personne titulaire d’un titre, diplôme ou habilitation reconnu comme équivalent. Cette personne est le commissaire-priseur habilité.
Avant la mise en vente, il procéde à l'expertise et à l'estimation de ces objets et rédige un catalogue de vente dans lequel les objets seront reproduits et décrits précisément; à cette occasion, il peut faire appel à des experts spécialisés qui rédigeront les notices.
En outre, il doit faire la promotion de chaque vente :
- Diffusion du catalogue de vente au fichier client de l'étude.
- Mise en ligne de tous les objets d'art sur des sites dédiés et partenaires qui permettent une diffusion internationale de la vente : interencheres.com, auction.fr, gazette-drouot.com
- Parutions publicitaires dans la gazette-drouot.com, dans la presse régionale, nationale et étrangère ( Antique trade gazette, Londres, Orientations, Hong Kong etc).
- Assistance d'une attachée de presse pour les ventes prestiges à caratère exceptionnel.
- Organisation d'une exposition publique de plusieurs jours, préalablement à la vente.
Qu'est-ce qu'un commissaire priseur judicaire ?
Le commissaire-priseur judiciaire est nommé par le Garde des Sceaux. Il est officier ministériel, titulaire d'une charge et prête serment devant le Tribunal de Grande Instance. Leurs activités sont régies par la loi :
Ventes aux enchères publiques et prisées prescrites par la loi ou par décision de justice.
Ventes après liquidations judiciaires, saisies-ventes, réalisation de gage.
Inventaires et prisées : redressements et liquidation judiciaires, successions, tutelles.
Le commissaire priseur judiciaire est soumis aux dispositions des Ordonnances de 1945 du Code de Procédure Civile qui régissent le statut des officiers publics et ministériels.
A NOTER : suite à l'ordonnance du 2 juin 2016, en application de la loi Macron du 06 août 2015, la profession de commissaire-priseur va progressivement fusionner avec la profession d'huissier de justice.
Ces officiers ministériels auront alors le statut unique de « commissaire de justice » à compter du 1er juillet 2022.
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