Daguerreotype - Expertise Estimation gratuite
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Le 19 août 1839, lors d’une séance officielle à l’Institut de France, Daguerre (1787-1851), divulgua le premier procédé photographique qu’il était parvenu à mettre au point en tirant parti des recherches de son associé, Nicephore Nièpce.
Surnommé « daguerréotype », ce procédé consistait à fixer l’image positive obtenue dans la camera oscura sur une plaque de cuivre enduite d’une émulsion d’argent et développée aux vapeurs d’iode. Permettant d’obtenir pour la première fois une reproduction directe et précise de la réalité, cette invention fut immédiatement saluée par l’ensemble de la communauté scientifique et franchit les frontières dès septembre 1839, rencontrant un grand succès à l’étranger.
En France, l’impact du procédé fut tel que l’État décida en cette même année 1839 d’acheter le brevet et pour le verser dans le domaine public.
Aux débuts de la daguerréotypie, l’encombrement du matériel nécessaire à la réalisation de bonnes prises de vues ne permet guère d’excursions paysagères. Les premiers photographes travaillent en intérieur, prenant des vues de leur fenêtre. C’est ainsi que naissent les premiers ateliers à Paris, dont celui de Lerebours, bénéficiant d’une vue imprenable sur le quai de Louvre.
D’autres sites sont également souvent photographiés : certains hôtels particuliers luxueux, les pavillons de grandes expositions, mais aussi les gares, témoins par excellence de l’âge industriel, et, enfin, les plus somptueuses églises.
A cette même époque, certains daguerréotypistes se libèrent des conventions de représentation de leur ville et explorent ainsi de nouveaux « points de vue » inédits. En 1845, Fréderic Martens met au point une chambre avec ouverture à 150 degrés pour réaliser des prises de vues panoramiques, technique qui sera également utilisée pour de célèbres vues du pont Neuf prises depuis la fenêtre de l’atelier de Lerebours, peut-être par lui-même. Ces vastes vues de la Seine, de près de 40 cm de long, léguées par Martens et quelques autres, constituent certainement les témoignages les plus spectaculaires de la daguerréotypie parisienne des années 1840.
L’activité prolifique des ateliers de daguerréotypes parisiens est couronnée en 1844 par la première exposition universelle, où de nombreux travaux sur daguerréotypes sont présentés. Elle reste la seule exposition universelle où la daguerréotypie aura tenu une place aussi importante.
Elle conserve tout de même son prestige encore quelques années, surtout par le biais de la stéréoscopie, introduite à Paris en 1850, et dont le daguerréotype reste le support principal jusqu’en 1855. Au début des années 1850, de nombreux ateliers parisiens se lancent dans la vente de vues stéréoscopiques (auxquelles le daguerréotype, très précis, se prête particulièrement), souvent coloriées, et travaillent au perfectionnement des effets de relief.
Demande d'estimation gratuite
- Vous possédez un daguerréotype et vous cherchez à en connaître la valeur ?
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Le 19 août 1839, lors d’une séance officielle à l’Institut de France, Daguerre (1787-1851), divulgua le premier procédé photographique qu’il était parvenu à mettre au point en tirant parti des recherches de son associé, Nicephore Nièpce.
Surnommé « daguerréotype », ce procédé consistait à fixer l’image positive obtenue dans la camera oscura sur une plaque de cuivre enduite d’une émulsion d’argent et développée aux vapeurs d’iode. Permettant d’obtenir pour la première fois une reproduction directe et précise de la réalité, cette invention fut immédiatement saluée par l’ensemble de la communauté scientifique et franchit les frontières dès septembre 1839, rencontrant un grand succès à l’étranger.
En France, l’impact du procédé fut tel que l’État décida en cette même année 1839 d’acheter le brevet et pour le verser dans le domaine public.
Aux débuts de la daguerréotypie, l’encombrement du matériel nécessaire à la réalisation de bonnes prises de vues ne permet guère d’excursions paysagères. Les premiers photographes travaillent en intérieur, prenant des vues de leur fenêtre. C’est ainsi que naissent les premiers ateliers à Paris, dont celui de Lerebours, bénéficiant d’une vue imprenable sur le quai de Louvre.
D’autres sites sont également souvent photographiés : certains hôtels particuliers luxueux, les pavillons de grandes expositions, mais aussi les gares, témoins par excellence de l’âge industriel, et, enfin, les plus somptueuses églises.
A cette même époque, certains daguerréotypistes se libèrent des conventions de représentation de leur ville et explorent ainsi de nouveaux « points de vue » inédits. En 1845, Fréderic Martens met au point une chambre avec ouverture à 150 degrés pour réaliser des prises de vues panoramiques, technique qui sera également utilisée pour de célèbres vues du pont Neuf prises depuis la fenêtre de l’atelier de Lerebours, peut-être par lui-même. Ces vastes vues de la Seine, de près de 40 cm de long, léguées par Martens et quelques autres, constituent certainement les témoignages les plus spectaculaires de la daguerréotypie parisienne des années 1840.
L’activité prolifique des ateliers de daguerréotypes parisiens est couronnée en 1844 par la première exposition universelle, où de nombreux travaux sur daguerréotypes sont présentés. Elle reste la seule exposition universelle où la daguerréotypie aura tenu une place aussi importante.
Elle conserve tout de même son prestige encore quelques années, surtout par le biais de la stéréoscopie, introduite à Paris en 1850, et dont le daguerréotype reste le support principal jusqu’en 1855. Au début des années 1850, de nombreux ateliers parisiens se lancent dans la vente de vues stéréoscopiques (auxquelles le daguerréotype, très précis, se prête particulièrement), souvent coloriées, et travaillent au perfectionnement des effets de relief.
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Liste des photographes, calotypistes et daguerréotypistes que nous recherchons en permanence
Julien Vallou de Villeneuve, Horace Vernet, Louis Vignes, Auguste Salzmann, Henri Victor Regnault, Oscar Gustave Rejlander, Charles Reutlinger, Jules Richard , Pierre-Ambroise Richebourg, Cornelius Robert, Louis-Rémy Robert, Jules Robuchon, Dominique Roman, Mary Rosse, Giacomo Rossetti, Pierre Rossier, Louis Rousselet, Vittorio della Rovere, Gabriel de Rumine Étienne-Jules Marey, Frédéric Martens, Adolphe-Charles Marville, Léon-Eugène Méhédin, Auguste Mestral Séraphin Guillot Saguez Médéric Mieusement Félix-Jacques Moulin Joseph-Philibert Girault de Prangey, André Giroux, John Beasley Greene, Jean-Baptiste Louis Gros, Emile Gsell Frédéric Flachéron, René Dagron, Louis De Clercq, Celestino Degoix, Édouard Delessert Charles Desavary, André Adolphe Eugène Disdéri, John William Draper, Maxime Du Camp, Jean-Eugène Durand, Jean Louis Marie Eugène Durieu, Édouard Baldus, Hippolyte Bayard, Antonio Beato, Felice Beato, Auguste Belloc, Bisson Frères, Auguste-Rosalie Bisson, Louis-Auguste Bisson Louis Désiré Blanquart-Evrard, Félix Bonfils, Bruno Braquehais, Adolphe Braun, Louis Alphonse de Brébisson, Domenico Bresolin, Giacomo Brogi, Jacques-Ernest Bulloz, Louis Buvelot Olympe Aguado, Gioacchino Altobelli, James Anderson, Ottomar Anschütz, Hippolyte Arnoux, Eugène Atget, Edouard Baldus, Flacheron Nadar Le Secq, De brebisson, Hippolyte Bayard, Gustave de beaucorps, Louis Blanquart - Evrard, Auguste Bisson, Allfred Briquet, Claude Charnay, Eugène Cuvelier, Alphonse Delaunay, Alexandre Delessert, Maxime Ducamp Louis Du val comte du Manoir, John Beasley Greene, Louis Humbert de Molard, Eugène Le Dien, Gustave Le Gray, Georges Demeny, Camille Silvy,Felix Teynard, Charles Négre Auguste Salzmann, Eugène Piot Charles Malville Jules Etienne Marey Nadar Henri Cartier-Bresson Germaine Krull André Kertesz Robert Doisneau, Brassai Man Ray René Jacques Alphonse Delaunay Brassaï, Lerebours Alfred Nicolas Normand Emile Pécarrère Jean Baptiste Piot Victor Prévost Henri Victor Régnault Auguste Salzmann Pierre Varin Auguste Vacquerie Eugène Varin Joseph Vigier Louis Vigne Eugène Le Dien Aimé Civiale Eugene Cuvelier Olympe Aguado Leon Méhédin Ernest Benecke Francis Wey Gustave Le Gray Adrien Tournachon Paul Nadar Man Ray Irina Ionesco Eugène Atget Frantisek Drtikol Robert Demachy Constant Puyo Alfred Stieglitz Alphonse Mucha Jacques Hznri Lartigues Rupert Carabin Emile Zola Louis Gabriel Loppé Fernand Arnal Henri Sauvaire Edgar Degas William Henry Jackson Carleton Watkins Roger Fenton Jean Charles Langlois Théodule Devéria John B.Green Giacomo Caneva Pompeo Molins De Bonis Domenico Anderson Alfred Noack Giorgo Sommer Celestino Degoix Carlo Naya Moritz Lotze Goacchino Altobelli James Anderson Robert Macpherson Baron Fays Alfred Nicolas Normand James Robertson Georges Demeny Eadweard Muybridge Albert Londe Étienne-Jules Marey Chronophotographie
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