Alfred de Dreux Estimation gratuite de votre tableau
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Fils de l’architecte Pierre-Anne Dedreux, Prix de Rome, et neveu du peintre Dedreux-Dorcy, Alfred de Dreux doit à son oncle d’avoir connu très jeune Géricault qui en était l’ami, et qui, d’ailleurs, laissa un portrait du jeune Alfred enfant.
A tout cela sans doute. Le Maquignon, dessin qu’il exécuta à treize ans, aujourd’hui conservé au Louvre, représente d’ailleurs déjà un cheval. Pourtant son professeur, L. Cogniet, lui conseillait plutôt de s’adonner à la peinture d’histoire. Il ne dut guère suivre son conseil, bien qu’en 1839, huit ans après sa première participation, il montra au Salon une « Grande Machine » : La Bataille de Baugé, genre qu’il n’abandonna néanmoins vite pour revenir à ces chevaux qui avaient déjà fait son succès. En effet, dès 1831 il présente au Salon une toile : Intérieur d’Ecurie qui obtient un grand succès, et, en 1834, reçoit une médaille de troisième classe. Il doit en outre à la faveur de son oncle de partager l’atelier d’Isabey, peintre bien « en cour » par excellence, et, sans doute pour faciliter ses entrées dans le « Monde », s’invente une particule et signe désormais de Dreux.
A partir de 1840 il commence sa grande série de « Portraits de chevaux », choisissant, en connaisseur, les plus belles bêtes comme modèles, en particulier, celles des écuries du Duc d’Orléans et, plus tard, le très fameux Tamerlan, orgueil d’Abd el Kader, prisonnier en France de 1847 à 1850. Entre temps il avait obtenu deux médailles de deuxième classe, en 1844 et 1848.
Après 1848 sa fidélité aux Orléans le conduit souvent en Angleterre, accentuant l’influence qu’il subit de la part des peintres animaliers d’outre-manche. C’est en Angleterre qu’il peint un de ses portraits les plus célèbres, celui du Comte de Paris et du Duc de Chartres, enfants, chevauchant dans un sous-bois. Portraitiste très à la mode, de Dreux ne réalisa, sauf rares exceptions que des portraits équestres, s’attachant d’ailleurs plus à la robe et à la musculature du cheval, ou, curieusement aux habits du modèle, qu’au modèle lui-même, restant fidèle à ce qui fit son succès : la mode.
De ses séjours en Angleterre il a aussi ramené un goût marqué pour les chiens, chiens de race qui, courant aux côtés d’un cheval ou seuls, sont le sujet de nombreux tableaux. De retour en France il fut chargé du portrait de Napoléon III, et ce portrait semble, quoique ce ne fut jamais totalement éclairci, être à l’origine de sa mort, lors d’un duel dû sans doute à une altercation relative au paiement d’un tableau peu de temps après son exécution.
Couvert de gloire pendant sa vie – il fut fait chevalier de la Légion d’honneur en 1857 – de Dreux semble avoir été un peu oublié après sa mort, oubli qui fut par la suite réparé ; ses chevaux, en groupe ou solitaires, à la chasse ou sur les pistes de courses, à l’écurie ou tirant quelque équipage, par leur élégance, eurent un regain de faveur au XX° siècle.
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Fils de l’architecte Pierre-Anne Dedreux, Prix de Rome, et neveu du peintre Dedreux-Dorcy, Alfred de Dreux doit à son oncle d’avoir connu très jeune Géricault qui en était l’ami, et qui, d’ailleurs, laissa un portrait du jeune Alfred enfant.
A tout cela sans doute. Le Maquignon, dessin qu’il exécuta à treize ans, aujourd’hui conservé au Louvre, représente d’ailleurs déjà un cheval. Pourtant son professeur, L. Cogniet, lui conseillait plutôt de s’adonner à la peinture d’histoire. Il ne dut guère suivre son conseil, bien qu’en 1839, huit ans après sa première participation, il montra au Salon une « Grande Machine » : La Bataille de Baugé, genre qu’il n’abandonna néanmoins vite pour revenir à ces chevaux qui avaient déjà fait son succès. En effet, dès 1831 il présente au Salon une toile : Intérieur d’Ecurie qui obtient un grand succès, et, en 1834, reçoit une médaille de troisième classe. Il doit en outre à la faveur de son oncle de partager l’atelier d’Isabey, peintre bien « en cour » par excellence, et, sans doute pour faciliter ses entrées dans le « Monde », s’invente une particule et signe désormais de Dreux.
A partir de 1840 il commence sa grande série de « Portraits de chevaux », choisissant, en connaisseur, les plus belles bêtes comme modèles, en particulier, celles des écuries du Duc d’Orléans et, plus tard, le très fameux Tamerlan, orgueil d’Abd el Kader, prisonnier en France de 1847 à 1850. Entre temps il avait obtenu deux médailles de deuxième classe, en 1844 et 1848.
Après 1848 sa fidélité aux Orléans le conduit souvent en Angleterre, accentuant l’influence qu’il subit de la part des peintres animaliers d’outre-manche. C’est en Angleterre qu’il peint un de ses portraits les plus célèbres, celui du Comte de Paris et du Duc de Chartres, enfants, chevauchant dans un sous-bois. Portraitiste très à la mode, de Dreux ne réalisa, sauf rares exceptions que des portraits équestres, s’attachant d’ailleurs plus à la robe et à la musculature du cheval, ou, curieusement aux habits du modèle, qu’au modèle lui-même, restant fidèle à ce qui fit son succès : la mode.
De ses séjours en Angleterre il a aussi ramené un goût marqué pour les chiens, chiens de race qui, courant aux côtés d’un cheval ou seuls, sont le sujet de nombreux tableaux. De retour en France il fut chargé du portrait de Napoléon III, et ce portrait semble, quoique ce ne fut jamais totalement éclairci, être à l’origine de sa mort, lors d’un duel dû sans doute à une altercation relative au paiement d’un tableau peu de temps après son exécution.
Couvert de gloire pendant sa vie – il fut fait chevalier de la Légion d’honneur en 1857 – de Dreux semble avoir été un peu oublié après sa mort, oubli qui fut par la suite réparé ; ses chevaux, en groupe ou solitaires, à la chasse ou sur les pistes de courses, à l’écurie ou tirant quelque équipage, par leur élégance, eurent un regain de faveur au XX° siècle. |
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