Alfons Mucha - Expertise et Estimation gratuite de votre affiche ancienne
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BIOGRAPHIE
Le 24 juillet 1860, Alfons Maria Mucha naît à Ivancice, dans le sud de la Moravie. Il est le deuxième enfant d'Ondrej Mucha. Son aptitude au chant lui permet de poursuivre son éducation dans la capitale morave, Brno où il obtient une place dans une chorale de l'église Saint-Pierre. Très peu de ses dessins de jeunesse ont été conservés. Parmi ceux-ci, La Crucifixion dessiné à l'âge de huit ans. À l'occasion d'un voyage, il rencontre le dernier représentant de la peinture sacrale baroque, le vieux maître Umlauf, dont les fresques que l'on pouvait voir dans l'église d'Usti et surtout dans l'église Saint-Ignace de Prague ont profondément marqué Mucha.
En 1875 il revient dans sa ville natale où son père lui trouve un emploi de greffier au tribunal mais, trois ans plus tard, Alfons pose sa candidature pour entrer à l'Académie des Beaux-Arts de Prague. Sa demande est rejetée avec la recommandation : « Choisissez une autre profession où vous serez plus utile ». Après avoir réalisé quelques travaux décoratifs en Moravie (essentiellement des décors de théâtre), il émigre en 1879 à Vienne afin de travailler pour la plus grande entreprise de décors de théâtre de la ville, Kautsky-Brioschi-Burghardt.
Il y rencontre le comte Khuen Belasi, plus gros propriétaire de la région, qui lui passe une commande pour la décoration de son château à Emmahof1. En 1881 le Ringtheater, le meilleur client de son employeur, brûle dans un incendie où 500 personnes trouvent la mort. Mucha, en sa qualité de plus jeune employé, est congédié. Il revient en Moravie et réalise des décorations et des portraits en indépendant. Mucha travaille alors pour Egon Khuen-Belasi, frère du comte Karl, à la décoration du château de de Candegg situé dans les Dolomites. En 1885, parrainé et financé par E. Khuen-Belasi, il commence ses études à l'Académie de Munich ; il compte parmi ses professeurs von Herterich et Lofftzen.
Mucha se rend ensuite à Paris en 1887 pour continuer ses études au sein de l' Académie Julian tout en produisant une revue, en réalisant des affiches publicitaires et en illustrant des livres, des catalogues ou des calendriers. « Pour un graphiste habile, il n'était pas trop difficile à s'employer dans un Paris à l'activité commerciale stimulée par une nouvelle Exposition Universelle - celle de 1889 ». En 1888 il quitte l'Académie Julian et devient étudiant à l'Académie Colarossi. L'année suivante, le parrainage du comte prend fin. Il quitte l'Académie Colarossi et cherche du travail comme illustrateur. Les qualités techniques et artistiques de Mucha finissent par être reconnues et il est embauché par la première grande maison d'édition parisienne Armand Colin.
Il commence à illustrer un magazine de théâtre, dans lequel paraît son premier dessin de Sarah Bernhardt en Cléopâtre. Peu après son arrivée à Paris, conseillé par son camarade Slewinsky, Mucha s'installe de 1890 à 1893 au-dessus d'un petit restaurant situé à côté de l'académie de la grand chaumière. Avec Slewinski, Mucha décore la façade de ce petit restaurant alors tenu par une certaine Charlotte Caron. Cette décoration subsista plusieurs années, mais est aujourd'hui disparue. Seul artiste disponible chez son imprimeur quand Sarah Bernhardt le sollicite pour réaliser l'affiche publicitaire de Gismonda, la pièce qu'elle doit jouer au Théatre de la rzenaissance, Mucha relève le défi et dès le matin du 1er janvier 1895, Paris se couvre de grandes affiches qui ont un si vif succès que des amateurs n'hésitent pas à les découper. Après cette réussite, Sarah Bernhardt l'engage pour un contrat de six ans5. Son style délié lui vaut une certaine notoriété. Il réalise notamment Lorenzaccio, La dame aux camélias (1896), Hamlet et Médée (1898).
En 1896, il participe à l'Exposition du Cirque de Reims et réalise l'affiche du salon des cent qui se tient à Paris. Cette année-là, il devient l'amant de Berthe de Lalande — dont il réalisa un beau portrait au pastel dédicacé à Paris le 27 décembre 1904. Le couple figure sur des photographies « prises chez M. Bourrelier des éditions Armand Colin ». Mucha représente sa compagne dans une aquarelle qui servit de couverture et d'illustration pour la revue Le Monde Moderne en mai 1896 publié par la Maison Quantin. Après son mariage le 10 juin 1906, il n'en parla pas à son fils et effaça tout document la concernant, mais l'aida financièrement secrètement jusqu'à sa mort. Mucha s'associe par ailleurs au peintre Paul Boutigny qui fonde en décembre 1898 le magazine Cocorico.
En 1900 il reçoit la médaille d'argent à l'exposition universelle, il est également fait chevalier de la Légion d'honneur. L'année suivante, Mucha conçoit la bijouterie Fouquet au 6 de la rue Royale.
Les modèles de Mucha :
Dès ses débuts à Paris, Mucha photographie ses modèles. Il se constitue ainsi un important catalogue qu'il utilise ensuite pour réaliser ses illustrations. Ce travail sur photo explique la ressemblance de certains de ses dessins bien qu'ils aient été réalisés à plusieurs années d'intervalle. Son catalogue photographique constitue par ailleurs un intéressant témoignage sur les femmes de son époque.
On suppose que Cléo de Mérode fut son inspiratrice pour le buste en bronze "la Nature" exposé au nouveau musée Fin-de-Siècle à Bruxelles.
Par économie, plutôt que de faire appel à des modèles professionnels, Mucha préfère faire appel à ses camarades. Paul Gauguin et Kupka lui servent ainsi de modèle. Le passage aux États-Unis
Après son mariage avec Maruska Chytilova, Mucha se rend aux Etats unis de 1906 à 1910. Il y travaille aux académies de New York et Chicago.
Accueilli a bras ouverts il ne trouvera pas la réception espérée à sa peinture, considérée comme trop proche du modèle.
Mucha n’enjolive pas ou peu, et les merveilleux drapés qui faisaient son succès au cours de sa période parisienne, n’ont plus d’impact une fois retranscrits à l’huile sur la toile.
Il se tournera à nouveau vers l’affiche et l’illustration pour reconstituer ses fonds dépensés rapidement pour financer son installation aux États-Unis, mais aussi perdus à "aider" financièrement certains "amis" dans le besoin.
Il réalisera aussi la décoration du théâtre germanique de New-York (disparu).
C’est sur sa proposition que le Comité des Slaves fut créé à New York.
L’idée qui le taraude depuis des années de réaliser vingt toiles monumentales pour illustrer l’histoire et l’essor des Slaves depuis les festivités de la Saint-Guy à Rujana jusqu’à la libération du peuple slave, va peu à peu prendre corps.
Après une période de négociations et de présentation du projet, l’homme d'affaires fortuné américain Charles R. Crane met à sa disposition les fonds nécessaires a leur exécution, et Mucha à son retour en Bohême réalise en dix ans ce qu’il considérait comme son œuvre majeure, L'épopée Slave.
Les Œuvres :
- Gismonda, 1894, lithographie en couleurs, 74,2 × 216 cm - Lorenzaccio, 1896 - Zodiaque, 1896, lithographie en couleurs, 48,2 × 65,7 cm - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Saisons, 1896, 14,5 × 28 cm - Le Fruit, 1897, lithographie en couleurs, 44,4 × 66,2 cm - La Fleur, 1897, lithographie en couleurs, 44,4 × 66,2 cm - Rêverie, 1897, lithographie en couleurs, 55,2 × 72,7 cm - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Arts, 1898 : la Danse, la Peinture, la Poésie et la Musique, 38 × 60 cm - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Fleurs, 1898 : la Rose, l'Iris, l'Œillet et le Lys, 43,3 × 103,5 cm - La Nature, 1899 - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Heures du jour, 1899 : Éveil du matin, Éclat du jour, Rêverie du soir et Repos de la nuit, 39 × 107,7 cm - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Pierres Précieuses, 1900 : La Topaze, Le Rubis, L'Améthyste et L'Émeraude. - Illustre Clio, Calmann-Levy, 1900. - Gismonda, La Dame aux camélias et Amieux-Frères publiées dans Les maitres de l'affiche (1895-1900). - Menu Moët et Chando, Londres, The Poster, 1898. - Série de cartes postales artistiques pour la collection des cent, 1901-1903. - Le Lierre, 1901, lithographie en couleurs, 39,5 × 53 cm - Le Laurier, 1901, lithographie en couleurs, 39,5 × 53 cm - Bruyère des falaises, 1902, lithographie en couleurs, 35 × 74 cm - Chardon des sables, 1902, lithographie en couleurs, 35 × 74 cm - L'Apothéose des Slaves, 1926
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BIOGRAPHIE
Le 24 juillet 1860, Alfons Maria Mucha naît à Ivancice, dans le sud de la Moravie. Il est le deuxième enfant d'Ondrej Mucha. Son aptitude au chant lui permet de poursuivre son éducation dans la capitale morave, Brno où il obtient une place dans une chorale de l'église Saint-Pierre. Très peu de ses dessins de jeunesse ont été conservés. Parmi ceux-ci, La Crucifixion dessiné à l'âge de huit ans. À l'occasion d'un voyage, il rencontre le dernier représentant de la peinture sacrale baroque, le vieux maître Umlauf, dont les fresques que l'on pouvait voir dans l'église d'Usti et surtout dans l'église Saint-Ignace de Prague ont profondément marqué Mucha.
En 1875 il revient dans sa ville natale où son père lui trouve un emploi de greffier au tribunal mais, trois ans plus tard, Alfons pose sa candidature pour entrer à l'Académie des Beaux-Arts de Prague. Sa demande est rejetée avec la recommandation : « Choisissez une autre profession où vous serez plus utile ». Après avoir réalisé quelques travaux décoratifs en Moravie (essentiellement des décors de théâtre), il émigre en 1879 à Vienne afin de travailler pour la plus grande entreprise de décors de théâtre de la ville, Kautsky-Brioschi-Burghardt.
Il y rencontre le comte Khuen Belasi, plus gros propriétaire de la région, qui lui passe une commande pour la décoration de son château à Emmahof1. En 1881 le Ringtheater, le meilleur client de son employeur, brûle dans un incendie où 500 personnes trouvent la mort. Mucha, en sa qualité de plus jeune employé, est congédié. Il revient en Moravie et réalise des décorations et des portraits en indépendant. Mucha travaille alors pour Egon Khuen-Belasi, frère du comte Karl, à la décoration du château de de Candegg situé dans les Dolomites. En 1885, parrainé et financé par E. Khuen-Belasi, il commence ses études à l'Académie de Munich ; il compte parmi ses professeurs von Herterich et Lofftzen.
Mucha se rend ensuite à Paris en 1887 pour continuer ses études au sein de l' Académie Julian tout en produisant une revue, en réalisant des affiches publicitaires et en illustrant des livres, des catalogues ou des calendriers. « Pour un graphiste habile, il n'était pas trop difficile à s'employer dans un Paris à l'activité commerciale stimulée par une nouvelle Exposition Universelle - celle de 1889 ». En 1888 il quitte l'Académie Julian et devient étudiant à l'Académie Colarossi. L'année suivante, le parrainage du comte prend fin. Il quitte l'Académie Colarossi et cherche du travail comme illustrateur. Les qualités techniques et artistiques de Mucha finissent par être reconnues et il est embauché par la première grande maison d'édition parisienne Armand Colin.
Il commence à illustrer un magazine de théâtre, dans lequel paraît son premier dessin de Sarah Bernhardt en Cléopâtre. Peu après son arrivée à Paris, conseillé par son camarade Slewinsky, Mucha s'installe de 1890 à 1893 au-dessus d'un petit restaurant situé à côté de l'académie de la grand chaumière. Avec Slewinski, Mucha décore la façade de ce petit restaurant alors tenu par une certaine Charlotte Caron. Cette décoration subsista plusieurs années, mais est aujourd'hui disparue. Seul artiste disponible chez son imprimeur quand Sarah Bernhardt le sollicite pour réaliser l'affiche publicitaire de Gismonda, la pièce qu'elle doit jouer au Théatre de la rzenaissance, Mucha relève le défi et dès le matin du 1er janvier 1895, Paris se couvre de grandes affiches qui ont un si vif succès que des amateurs n'hésitent pas à les découper. Après cette réussite, Sarah Bernhardt l'engage pour un contrat de six ans5. Son style délié lui vaut une certaine notoriété. Il réalise notamment Lorenzaccio, La dame aux camélias (1896), Hamlet et Médée (1898).
En 1896, il participe à l'Exposition du Cirque de Reims et réalise l'affiche du salon des cent qui se tient à Paris. Cette année-là, il devient l'amant de Berthe de Lalande — dont il réalisa un beau portrait au pastel dédicacé à Paris le 27 décembre 1904. Le couple figure sur des photographies « prises chez M. Bourrelier des éditions Armand Colin ». Mucha représente sa compagne dans une aquarelle qui servit de couverture et d'illustration pour la revue Le Monde Moderne en mai 1896 publié par la Maison Quantin. Après son mariage le 10 juin 1906, il n'en parla pas à son fils et effaça tout document la concernant, mais l'aida financièrement secrètement jusqu'à sa mort. Mucha s'associe par ailleurs au peintre Paul Boutigny qui fonde en décembre 1898 le magazine Cocorico.
En 1900 il reçoit la médaille d'argent à l'exposition universelle, il est également fait chevalier de la Légion d'honneur. L'année suivante, Mucha conçoit la bijouterie Fouquet au 6 de la rue Royale.
Les modèles de Mucha :
Dès ses débuts à Paris, Mucha photographie ses modèles. Il se constitue ainsi un important catalogue qu'il utilise ensuite pour réaliser ses illustrations. Ce travail sur photo explique la ressemblance de certains de ses dessins bien qu'ils aient été réalisés à plusieurs années d'intervalle. Son catalogue photographique constitue par ailleurs un intéressant témoignage sur les femmes de son époque.
On suppose que Cléo de Mérode fut son inspiratrice pour le buste en bronze "la Nature" exposé au nouveau musée Fin-de-Siècle à Bruxelles.
Par économie, plutôt que de faire appel à des modèles professionnels, Mucha préfère faire appel à ses camarades. Paul Gauguin et Kupka lui servent ainsi de modèle. Le passage aux États-Unis
Après son mariage avec Maruska Chytilova, Mucha se rend aux Etats unis de 1906 à 1910. Il y travaille aux académies de New York et Chicago.
Accueilli a bras ouverts il ne trouvera pas la réception espérée à sa peinture, considérée comme trop proche du modèle.
Mucha n’enjolive pas ou peu, et les merveilleux drapés qui faisaient son succès au cours de sa période parisienne, n’ont plus d’impact une fois retranscrits à l’huile sur la toile.
Il se tournera à nouveau vers l’affiche et l’illustration pour reconstituer ses fonds dépensés rapidement pour financer son installation aux États-Unis, mais aussi perdus à "aider" financièrement certains "amis" dans le besoin.
Il réalisera aussi la décoration du théâtre germanique de New-York (disparu).
C’est sur sa proposition que le Comité des Slaves fut créé à New York.
L’idée qui le taraude depuis des années de réaliser vingt toiles monumentales pour illustrer l’histoire et l’essor des Slaves depuis les festivités de la Saint-Guy à Rujana jusqu’à la libération du peuple slave, va peu à peu prendre corps.
Après une période de négociations et de présentation du projet, l’homme d'affaires fortuné américain Charles R. Crane met à sa disposition les fonds nécessaires a leur exécution, et Mucha à son retour en Bohême réalise en dix ans ce qu’il considérait comme son œuvre majeure, L'épopée Slave.
Les Œuvres :
- Gismonda, 1894, lithographie en couleurs, 74,2 × 216 cm - Lorenzaccio, 1896 - Zodiaque, 1896, lithographie en couleurs, 48,2 × 65,7 cm - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Saisons, 1896, 14,5 × 28 cm - Le Fruit, 1897, lithographie en couleurs, 44,4 × 66,2 cm - La Fleur, 1897, lithographie en couleurs, 44,4 × 66,2 cm - Rêverie, 1897, lithographie en couleurs, 55,2 × 72,7 cm - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Arts, 1898 : la Danse, la Peinture, la Poésie et la Musique, 38 × 60 cm - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Fleurs, 1898 : la Rose, l'Iris, l'Œillet et le Lys, 43,3 × 103,5 cm - La Nature, 1899 - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Heures du jour, 1899 : Éveil du matin, Éclat du jour, Rêverie du soir et Repos de la nuit, 39 × 107,7 cm - Série de lithographies en couleurs intitulée Les Pierres Précieuses, 1900 : La Topaze, Le Rubis, L'Améthyste et L'Émeraude. - Illustre Clio, Calmann-Levy, 1900. - Gismonda, La Dame aux camélias et Amieux-Frères publiées dans Les maitres de l'affiche (1895-1900). - Menu Moët et Chando, Londres, The Poster, 1898. - Série de cartes postales artistiques pour la collection des cent, 1901-1903. - Le Lierre, 1901, lithographie en couleurs, 39,5 × 53 cm - Le Laurier, 1901, lithographie en couleurs, 39,5 × 53 cm - Bruyère des falaises, 1902, lithographie en couleurs, 35 × 74 cm - Chardon des sables, 1902, lithographie en couleurs, 35 × 74 cm - L'Apothéose des Slaves, 1926 |
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Présence d’une signature La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation.
Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit. Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification. Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation. La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
Les dimensions de votre oeuvre Les dimensions de votre oeuvre sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
La description de votre oeuvre Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance : - Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, don… - Le titre de l’oeuvre - Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage) - Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation
Les photos de votre oeuvre Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre : - Prendre votre oeuvre, vitre sculture de face - La signature en plan large - Des détails de votre oeuvre. - Le dos de l'oeuvre et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions.
Restaurations anciennes L’état de conservation est un élément essentiel d’appréciation d’un affiche ancienne, d'un calendrier, d'un dessin, d'un pastel, d'une gouache, d'une maquette d'affiche, d’une oeuvre d’art. Il faut identifier les restaurations anciennes, les repeints. Il faut aussi s’assurer qu’il s’agit ou non de la toile d’origine (rentoilage, transposition etc).
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L’estimation de vos photos anciennes anciennes est totalement gratuite mais il ne vous sera délivré aucun document écrit.
Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas, être reproduites, diffusées ou utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis est donné sous réserve d’une expertise visuelle des objets d’art concernés.
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D’autre part, l’expert doit aussi s’appuyer sur une documentation spécifique : catalogues raisonnés de chaque artiste, publications universitaires, travaux de recherches, catalogues de vente aux enchères. Parfois, un déplacement dans une fondation, dans une bibliothèque s’avère nécessaire pour consulter des ouvrages rares (Fonds patrimoniaux).
Il peut également consulter les sources disponibles sur Internet sur les bases de données des musées nationaux, des galeries d’art ou des fondations étrangères.
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LISTES DES PEINTRES ET SCULPTEURS QUE NOUS RECHERCHONS EN PERMANENCE :
Pablo Picasso, Henri Matisse, Emile Bernard, Paul Gauguin, Marc Chagall, Kees Van Dongen, Henri Le Sidaner, Maxime Maufra, Gustave Cariot, Paul Sérusier Armand Guillaumin Giovanni Segantini Celso Lagar Henri Moret, Paul Gauguin, Albert marquet, Maurice de Vlaminck, Henri Manguin, Maximilien Luce, Eugène Montezin, Slevinsky, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Berthe Morisot, Eva Gonzales, Mary Cassatt, Gustave Caillebotte, Fréderic Bazille, Henri Edmond Cross, Edourd Manet, Georges Seurat,Camille Pissarro, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley, Blanche Hoschedé Monet, Raoul Dufy, Maria Blanchard, Henri Martin, Albert Gleizes, Metzinger, Georges Valmier, Joseph Casky, Chana Orloff, Charles Camoin, Kandinsky, de Chirico, Serge Charchoune, Kalmikoff, de Feure, Yves Tanguy, Toulouse Lautrec, Ibels, Steinlen, Valotton, Maurice Denis, Jacques Villon, Marcel Duchamps, Eugène Boudin, Gustave Loiseau, Raoul Dufy, Foujita, henri Lebasque, Emile Bernard, Edouado Garrido, georges D'espagnat, victor Charreton Aristide Maillol Louis Valtat, Survage, auguste Herbin, Max Ernst, victor Brauner, Achille Laugé , Edouard Cortès, Gallien Laloue, Juan Gris, Georges Braque, bernard Buffet, Alexandre Calder Moise Kisling, Georges Lapchine, Jean Gabriel Domergue, Marcel Gromaire, ferdinand Loyen du Puigaudeau, Roderic O'connor, Jean Emile Laboureur, Edy-Legrand, Louis Icart, Emilio Grau Sala, Henri Martin, Henri Manguin, Henri Lebasque Louis Valtat Olive, Peské, Georges Lacombe, Charles Lapicque, Yves Tanguy Geoges Lacombe Chmaroff Le Corbusier Albert Gleizes Armand Seguin Toulouse Lautrec Maxime Maufra Ferdinand Hodler Ernest Bieler Felix Tobeen Roganneau Merodack jeanneau Marcel Beronneau André Lhôte Albert Marquet Gino Severini Wilfredo Lam Gustave Cariot Achille Laugé Henri Martin Paul Elie Ranson Edouard manet Auguste Renoir Edgar Degas Georges Braque Mary Cassat Henri Edmond Cross Alfred Sisley Georges Seurat Henri Le Sidaner Lucien Levy Dhurmer René Magritte André Maire Marcel Lenoir Charles Lacoste Louis Marcoussis Marin - Marie Henri Martin Henri Matisse Maxime Maufra Roberto Matta Gabriel Biessy Joan Miro Paula Modersohn Becker Georges de Monfreid Giorgio Morandi Gustave Moreau Berthe Morisot Gustave Adolphe Mossa Mela Muter Takanori Oguiss Constant Permeke Jean Peské Antoine Pevsner Francis Picabia Robert Pinchon Filippo de Pisis Camille Pissarro Armand Point Jean Pougny Léon Pourtou Maurice Prendergast René Princeteau Privat Livemont Ferdinand du Puigaudeau Jean Puy Oscar Rabine Jean François Raffaelli Armand Rassenfosse Odilon Redon Henri Regnault Joseph Rippl - Ronai Henri Rivière Georges Rouault Pierre RoyThé Van Rysselberghe Georges Sabbagh Key Sato Hugo Schreiber Luong Xuan Nhi Le Phô Vu Cao Dam Mai Thu Nguyen Pham Chanh Nguyen Gia Tri Bui Xuan Phai Nguyen Sang Nguyen Tu Nghiem Nguyen Nan Son Chang Shuhong Giambatista Tiepolo Jean Dominique Ingres Andréa Del Sarto Jacques Louis David Jacques-Laurent Agasse John James Audubon Jacques Barraband Jean-Baptiste Regnault Pierre Athanase Chauvin Anne-Louis Girodet de Roucy-Triosson François Marius Granet Achille Etna Michallon Jacques Augustin Catherine Pajou Joseph-Marie Vien François-André Vincent François Gérard, Anne-Louis Girodet et Jean-Germain Drouais Hubert Robert Pierre-Paul Prud'hon Pierre-Henri de Valenciennes Jean-Victor Bertin et Jean-Joseph-Xavier Bidauld Tischbein Jean-Germain Drouais Jean-Joseph Taillasson Charles-Paul Landon Dominique Vivant Denon Gavin Hamilton, Benjamin West, Raphaël Mengs Angelica Kauffmann ... |
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