Chu Teh Chun, expertise gratuite de tableaux, peintures
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Info : Faire expertiser, estimer gratuitement un tableau, une peinture de Chu Teh Chun
Cadet d’une famille de trois fils, Chu Teh-Chun (dont le grand-père et le père, tous deux médecins, sont amateurs et collectionneurs de peinture traditionnelle chinoise) entre, en 1935, à l’Ecole des Beaux-Arts de Hangzhou, dirigée par Lin Fongmien.
En dehors des cours, il exécute plus de cinq cents aquarelles des paysages du lac de l’Ouest et passe ses soirées à peindre selon le style traditionnel avec l’intention de s’y consacrer entièrement. Mais l’Ecole n’ayant pas de section spécialisée dans ce domaine, il opte finalement pour la peinture occidentale.
Le 27 juillet 1937 survient la guerre sino-japonaise, provoquant l'exode des universités vers l'ouest de la Chine, jusqu'au Sichuan où professeurs et étudiants arrivent en 1940.
Ayant obtenu brillamment son diplôme de fin d’études en 1941, il est nommé aussitôt professeur assistant dans sa propre école, et professeur titulaire en 1942 à l'Université de Nankin repliée près de Chongqing. Durant cette période itinérante, Chu Teh Chun crée de nombreuses œuvres. En 1947, l’Université est de retour à Nankin ; Chu Teh-Chun effectue alors la descente du Yangzejiang, qui est pour lui une grande source d’inspiration. Il s'installe à Taipei en 1949, et devient professeur à l’Ecole d’Industrie, section architecture, en 1950. En 1951, il est professeur à l'Université Normale Nationale, où il enseigne la peinture occidentale.
Le 29 mars 1955, il embarque pour l’Europe, et après un mois de traversée par Hong-Kong, Saïgon, Ceylan, Port Saïd, Le Caire où il découvre l’art égyptien qui le passionne, Chu Teh-Chun s’installe à Paris. Il peint des paysages de Paris, dessine à la Grande Chaumière, visite le Louvre, les galeries et les expositions. Un voyage en Espagne lui fait découvrir le Prado et Goya, Tolède et les œuvres du Gréco. En 1956, il découvre « de visu » l’art abstrait, notamment lors de la rétrospective Nicolas de Staël, qui constitue pour lui un événement marquant, tout comme le sera en 1969 l’exposition du tricentenaire de Rembrandt à Amsterdam. De 1956 à 1961, il rencontre ses premiers succès à Paris, et dès 1964, sa réputation se propage à l’étranger à l’occasion d’expositions au Carnegie Art Museum, à Pittsburgh, Jérusalem, Athènes, et en 1969, à la Biennale de Sao Paulo.
En 1976, il renoue avec la calligraphie qu’il a pratiquée dans sa jeunesse. C’est un plaisir qu’il mène désormais en parallèle à sa peinture.
En 1979, il retrouve son ancien maître Lin Fongmien qui expose au Musée Cernuschi ainsi que son ami le sculpteur Liu Kaiqu, venu à Paris avec une délégation d’artistes chinois. C’est à partir de ce moment que s’amorce pour lui un tournant : la reprise des relations avec les peintres restés en Chine continentale, anciens professeurs ou condisciples comme Wu Guangzhong ; cela aboutit en 1983 au voyage de Chu à Pékin, où il est invité par l’Union des Artistes de Chine. Auparavant, il siège au jury de l’Université chinoise de Hong Kong. Sa renommée, partie d’Occident, s’étend maintenant à l’Asie.
Le musée national d’Histoire de Taipei organise en 1987 une grande exposition rétrospective, lui permettant ainsi, pour la première fois depuis trente-deux ans qu’il a quitté son pays, de montrer l’ensemble de son œuvre.
Sur une initiative de Chu Teh-Chun et de Gérard Xuriguera, une exposition a lieu au Taiwan Museum en 1989, regroupant une cinquantaine d’artistes internationaux qui font donation de leurs œuvres à la fin de l’exposition. En 1994, il expose à Singapour, puis au Canada : dans ce dernier pays a lieu l’exposition itinérante « Signes Premiers », avec Kijno et Riopelle. En 1997, une exposition itinérante organisée par l’AFAA, du Ministère des Affaires étrangères, est inaugurée à Pékin (Palais des Beaux-Arts), qui se poursuit ensuite à Hong Kong et Taipei, où elle se termine en octobre 1999. Depuis lors, de nombreuses expositions et voyages ont eu lieu en France, en Chine, en Corée, en Indonésie. Plusieurs ouvrages consacrés au peintre paraissent.
Récemment, une exposition de peintures sur céramique a eu lieu à la Galerie de la Bouquinerie de l’Institut à Paris (mars-avril 2003).
Bibliographie :
- Etude sur la peinture de Chu Teh-Chun dans Cimaise, par Georges Boudaille, n° 64, Mars-juin 1963. - Monographie sur Chu Teh-Chun, par Hubert Juin, éditions Musée de Poche, Paris, 1979. - Etude sur la peinture de Chu Teh-Chun dans Cimaise, par Gérard Xuriguera, n°159, 1982. - Monographie sur Chu Teh-Chun, par Pierre Cabanne, éditions du Cercle d’Art, Paris, 1993. - Overseas Chinese fine Arts : Chu Teh-Chun, by Liao Chun-Fan, éditions Artist, Taipei, Taiwan, 1999. - Monographie sur Chu Teh-Chun, par Pierre Cabanne, texte bilingue (français/anglais), éditions Flammarion, Paris, 2000. - Chu Teh-Chun, monographie, avant propos par Pierre Restany, texte bilingue (français/anglais), éditions Galerie Enrico Navarra, Paris, 2000. - Biographie de Chu-Teh-Chun en chinois par Zu Wei, éditions Wen-Hui, Shangai, Chine, 2001.
Oeuvres figurant dans des collections publiques :
- Densité, Musée d’art contemporain de la Ville de Liège, Belgique. - Composition abstraite, Musée d’art moderne de la Ville de Paris. - Composition abstraite, Musée d’art contemporain, Dunkerque, France. - L’odeur du ciel, Musée des beaux-arts André Malraux, Le Havre, France. - Lithographies, Bibliothèque Nationale, Paris. - Lavis (encre sur papier), Musée Cernuschi, Paris. - Composition abstraite, Fonds National d’Art Contemporain, Paris. - L’été, Fonds départemental d’art contemporain du Val-de-Marne, France. - Petit format, Musée Hyacinthe Rigaud, Perpignan, France. - Composition abstraite, Musée Bertrand, Châteauroux, France. - Mondes nés du bleu, acquisition du Patrimoine National, Paris, 2000. - Lithographie, Musée National, Dacca, Bengladesh. - Composition abstraite, Musée de Cuauhtemoc, Chihuahua, Mexique. - Lithographie, Musée Olympique, Lausanne, Suisse. - Une vive lenteur, Taipei Fine Art Museum, Taipei, Taiwan. - Le soir ailleurs, La saison des frimas, Formes informes, Taiwan Museum of Art, Taichung, Taiwan. - Textures ignorées, Guangdong Museum of Art, Canton, Chine.
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Info : Faire expertiser, estimer gratuitement un tableau, une peinture de Chu Teh Chun |
Cadet d’une famille de trois fils, Chu Teh-Chun (dont le grand-père et le père, tous deux médecins, sont amateurs et collectionneurs de peinture traditionnelle chinoise) entre, en 1935, à l’Ecole des Beaux-Arts de Hangzhou, dirigée par Lin Fongmien.
En dehors des cours, il exécute plus de cinq cents aquarelles des paysages du lac de l’Ouest et passe ses soirées à peindre selon le style traditionnel avec l’intention de s’y consacrer entièrement. Mais l’Ecole n’ayant pas de section spécialisée dans ce domaine, il opte finalement pour la peinture occidentale.
Le 27 juillet 1937 survient la guerre sino-japonaise, provoquant l'exode des universités vers l'ouest de la Chine, jusqu'au Sichuan où professeurs et étudiants arrivent en 1940.
Ayant obtenu brillamment son diplôme de fin d’études en 1941, il est nommé aussitôt professeur assistant dans sa propre école, et professeur titulaire en 1942 à l'Université de Nankin repliée près de Chongqing. Durant cette période itinérante, Chu Teh Chun crée de nombreuses œuvres. En 1947, l’Université est de retour à Nankin ; Chu Teh-Chun effectue alors la descente du Yangzejiang, qui est pour lui une grande source d’inspiration. Il s'installe à Taipei en 1949, et devient professeur à l’Ecole d’Industrie, section architecture, en 1950. En 1951, il est professeur à l'Université Normale Nationale, où il enseigne la peinture occidentale.
Le 29 mars 1955, il embarque pour l’Europe, et après un mois de traversée par Hong-Kong, Saïgon, Ceylan, Port Saïd, Le Caire où il découvre l’art égyptien qui le passionne, Chu Teh-Chun s’installe à Paris. Il peint des paysages de Paris, dessine à la Grande Chaumière, visite le Louvre, les galeries et les expositions. Un voyage en Espagne lui fait découvrir le Prado et Goya, Tolède et les œuvres du Gréco. En 1956, il découvre « de visu » l’art abstrait, notamment lors de la rétrospective Nicolas de Staël, qui constitue pour lui un événement marquant, tout comme le sera en 1969 l’exposition du tricentenaire de Rembrandt à Amsterdam. De 1956 à 1961, il rencontre ses premiers succès à Paris, et dès 1964, sa réputation se propage à l’étranger à l’occasion d’expositions au Carnegie Art Museum, à Pittsburgh, Jérusalem, Athènes, et en 1969, à la Biennale de Sao Paulo.
En 1976, il renoue avec la calligraphie qu’il a pratiquée dans sa jeunesse. C’est un plaisir qu’il mène désormais en parallèle à sa peinture.
En 1979, il retrouve son ancien maître Lin Fongmien qui expose au Musée Cernuschi ainsi que son ami le sculpteur Liu Kaiqu, venu à Paris avec une délégation d’artistes chinois. C’est à partir de ce moment que s’amorce pour lui un tournant : la reprise des relations avec les peintres restés en Chine continentale, anciens professeurs ou condisciples comme Wu Guangzhong ; cela aboutit en 1983 au voyage de Chu à Pékin, où il est invité par l’Union des Artistes de Chine. Auparavant, il siège au jury de l’Université chinoise de Hong Kong. Sa renommée, partie d’Occident, s’étend maintenant à l’Asie.
Le musée national d’Histoire de Taipei organise en 1987 une grande exposition rétrospective, lui permettant ainsi, pour la première fois depuis trente-deux ans qu’il a quitté son pays, de montrer l’ensemble de son œuvre.
Sur une initiative de Chu Teh-Chun et de Gérard Xuriguera, une exposition a lieu au Taiwan Museum en 1989, regroupant une cinquantaine d’artistes internationaux qui font donation de leurs œuvres à la fin de l’exposition. En 1994, il expose à Singapour, puis au Canada : dans ce dernier pays a lieu l’exposition itinérante « Signes Premiers », avec Kijno et Riopelle. En 1997, une exposition itinérante organisée par l’AFAA, du Ministère des Affaires étrangères, est inaugurée à Pékin (Palais des Beaux-Arts), qui se poursuit ensuite à Hong Kong et Taipei, où elle se termine en octobre 1999. Depuis lors, de nombreuses expositions et voyages ont eu lieu en France, en Chine, en Corée, en Indonésie. Plusieurs ouvrages consacrés au peintre paraissent.
Récemment, une exposition de peintures sur céramique a eu lieu à la Galerie de la Bouquinerie de l’Institut à Paris (mars-avril 2003).
Bibliographie :
- Etude sur la peinture de Chu Teh-Chun dans Cimaise, par Georges Boudaille, n° 64, Mars-juin 1963. - Monographie sur Chu Teh-Chun, par Hubert Juin, éditions Musée de Poche, Paris, 1979. - Etude sur la peinture de Chu Teh-Chun dans Cimaise, par Gérard Xuriguera, n°159, 1982. - Monographie sur Chu Teh-Chun, par Pierre Cabanne, éditions du Cercle d’Art, Paris, 1993. - Overseas Chinese fine Arts : Chu Teh-Chun, by Liao Chun-Fan, éditions Artist, Taipei, Taiwan, 1999. - Monographie sur Chu Teh-Chun, par Pierre Cabanne, texte bilingue (français/anglais), éditions Flammarion, Paris, 2000. - Chu Teh-Chun, monographie, avant propos par Pierre Restany, texte bilingue (français/anglais), éditions Galerie Enrico Navarra, Paris, 2000. - Biographie de Chu-Teh-Chun en chinois par Zu Wei, éditions Wen-Hui, Shangai, Chine, 2001.
Oeuvres figurant dans des collections publiques :
- Densité, Musée d’art contemporain de la Ville de Liège, Belgique. - Composition abstraite, Musée d’art moderne de la Ville de Paris. - Composition abstraite, Musée d’art contemporain, Dunkerque, France. - L’odeur du ciel, Musée des beaux-arts André Malraux, Le Havre, France. - Lithographies, Bibliothèque Nationale, Paris. - Lavis (encre sur papier), Musée Cernuschi, Paris. - Composition abstraite, Fonds National d’Art Contemporain, Paris. - L’été, Fonds départemental d’art contemporain du Val-de-Marne, France. - Petit format, Musée Hyacinthe Rigaud, Perpignan, France. - Composition abstraite, Musée Bertrand, Châteauroux, France. - Mondes nés du bleu, acquisition du Patrimoine National, Paris, 2000. - Lithographie, Musée National, Dacca, Bengladesh. - Composition abstraite, Musée de Cuauhtemoc, Chihuahua, Mexique. - Lithographie, Musée Olympique, Lausanne, Suisse. - Une vive lenteur, Taipei Fine Art Museum, Taipei, Taiwan. - Le soir ailleurs, La saison des frimas, Formes informes, Taiwan Museum of Art, Taichung, Taiwan. - Textures ignorées, Guangdong Museum of Art, Canton, Chine. |
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