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Estimation peinture Bordeaux Expertise gratuite tableau Arcachon |
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Service d'estimation gratuite en ligne de tableaux de l'école de Bordeaux et du Sud ouest
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Artexpertise vous propose un nouveau service d'estimations gratuites de tableaux et sculptures de l'école de Bordeaux, du Pays basque et du Sud Ouest.
Notre parfaite connaissance du marché de la peinture bordelaise sur lequel nous travaillons depuis de nombreuses années nous permet de vous délivrer une estimation fiable et sérieuse.
Demande d'estimation gratuite
- Vous possédez un tableau d’un peintre bordelais et vous cherchez à en connaître la valeur ? - Vous souhaitez vendre une peinture, une sculpture de l’école bordelaise ou du Sud Ouest ?
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- Après évaluation, nous vous proposerons une solution adaptée pour vendre vos tableaux, dessins et sculptures dans les meilleures conditions.
- Comment faire estimer gratuitement un tableau de l'école de Bordeaux, une peinture Bordelaise, des Landes ou du Pays Basque ?
- Quels sont les critères que les experts utilisent pour vous communiquer une estimation ?
Voici quelques éléments nécessaires à l’estimation gratuite de vos tableaux et dessins anciens, antiquités, objets d’Asie, meubles anciens, livres et gravures etc.
Présence d’une signature
La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation. Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit. Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification. Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation. La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
Les dimensions de votre oeuvre
Les dimensions de votre tableau sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
La description de votre oeuvre
Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance:
Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, don…
Le titre de l’oeuvre
Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage)
Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation
Les photos de votre oeuvre
Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre :
Prendre votre peinture de face
La signature en plan large
Des détails de votre tableau
Le dos du tableau et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions
Restaurations anciennes L’état de conservation est un élément essentiel d’appréciation d’un tableau, d’une oeuvre d’art. Il faut identifier les restaurations anciennes, les repeints. Il faut aussi s’assurer qu’il s’agit ou non de la toile d’origine (rentoilage, transposition etc).
Présence d’un vernis
Le vernis est en une résine naturelle transparente parfois teinté avec des pigments naturels. Auparavant, il était fabriqué à partir de résine naturelle et jouait un rôle esthétique et protecteur de l’oeuvre; il ravive les couleurs, accentue la profondeur et protège l’oeuvre des poussières, de la lumière excessive et des polluants. Avec le temps, le vernis jaunie mais son rôle est essentiel dans la conservation des tableaux anciens.
L’encadrement Le cadre fait partie intégrante de la peinture, et il joue un rôle essentiel dans la mise en valeur de celle - ci. Il permet également de protéger la peinture contre les dommages. Les cadres anciens du 17 ème et du 18 ème sont sculptés et dorés. Au 19 ème, ils sont moulés et décorés d’éléments en stuc ou plâtre.
- Comment sont déterminées les estimations de mes tableaux anciens et peintures anciennes de l'école de Bordeaux ?
Notre spécialiste va estimer votre peinture en le comparant dans un premier temps à des oeuvres similaires déjà présentées et vendues dans une vente aux enchères en France.
Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre tableau, votre peinture, votre objet d’art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection.
Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.
- Dois-je me déplacer avec ma peinture Bordelaise pour obtenir une estimation ?
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos tableaux et peintures anciennes dans les plus brefs délais.
Envoyez-nous vos photos à partir de votre ordinateur ou de votre téléphone
Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien contact@artexpertise.fr
- Quel est le coût d'une estimation d’une peinture ancienne à Bordeaux ?
L’estimation de vos tableaux et peintures anciennes est totalement gratuite mais il ne vous sera délivré aucun document écrit.
Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas, être reproduites, diffusées ou utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis est donné sous réserve d’une expertise visuelle des objets d’art concernés.
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- Comment vendre au meilleur prix un tableau Bordelais ?
Artexpertise.fr se tient en permanence à votre disposition, pour expertiser gracieusement et en toute confidentialité les tableaux de Bordeaux, du Pays Basque, des Landes, objets d'arts et livres anciens que vous souhaitez vendre.
Assisté de commissaires-priseurs et d'experts partenaires, il vous propose un service d'estimation personnalisé dans une vingtaine de spécialités et peut répondre chaque jours partout en France à toutes vos demandes en utilisant le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite.
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• Première étape :
Demandez une estimation préalable de vos tableaux et peintures de Bordeaux, du bassin d'Arcachon, d'après photographies Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite
• Deuxième étape : Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie. Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s'impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets à notre bureau.
• Troisième étape : Mise en vente aux enchères de votre objet d'art et de collection Une fois l'expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendrier des ventes aux enchères à venir de nos partenaires commissaires priseurs
LES ECOLES ET LES SOCIÉTÉS DE PEINTURE À BORDEAUX DE 1850 A 1950
L'ECOLE BORDELAISE DU PAYSAGE ET SES SUIVEURS Louis Augustin Auguin - Hippolyte Pradelles - Amédée Baudit - Léonce Chabry - Jean Cabrit - Paul Sébilleau - Louis Alexandre Cabié - Julien Calvé - Alfred Smith - François Max Bugnicourt - Eugène Forel - Edmond Fontan - Hermann Delpech - Maurice Larue - Marius Gueit - Raoul Dosque - Léon Bopp du Pont - Alfred SMITH
LA SOCIETE DES AMIS DES ARTS Fondée en 1851, sous l'impulsion du peintre Adrien Dauzat et du consul anglais Thomas Scott Une exposition annuelle qui présente à la fois des artistes bordelais ainsi que les oeuvres de célèbres artistes parisiens (Delacroix,Courbet, Chassériau, Gustave Moreau, Odilon Redon, Albert Marquet, André Lhôte, Jean Gabrien Domergue Joseph Lailhaca).
L'ATELIER D'AQUITAINE (fondé en 1905) Albert Marquet, Vice président d'honneur - Paul Antin - Georges de Sonneville - Pierre Louis Cazaubon - Joseph Lépine - Maurice Roganeau - Emile Brunet - Alexandre Callède - Roger Mathias
L'OEUVRE, SOCIETE DES ARTISTES DE GUYENNE (fondée en 1935) Dans ses rangs des enseignants de l'Ecole des Beaux-Arts : Pierre-Albert Bégaud - Marcel Bach - le céramiste René Buthaud et le sculpteur Charles-Louis Mairie
LES NEO CLASSIQUES Autour de François Maurice Roganeau, directeur de l'école des beaux arts Jean Dupas - Pierre Albert Bégaud - Les frères Marius et Camille de Buzon - André Caverne - Jean Despujols - Raphaël Delorme - René Buthaud - Robert Cami Joseph LAILHACA
SOCIETE DES ARTISTES INDEPENDANTS BORDELAIS (fondée en 1928) Marcel Bach - Paul Bazé - Charles Cante - Mildred Bendall - Mary Bergoodall - Camille Berg - Jac Belaubre - Edmond Boissonnet - Pierre Billard - Robert Charazac - Jean Maurice Gay Albert Greig - Jean Hugon - André Lhôte - Joseph Lépine - Roger Mathias - Pierre Molinier - Maurice Pargade - Yvonne Préveraud - Maurice-Elie Sarthou - Gabriel Sue - Georges de Sonneville - Pierre Sudré René Marius Tastet - Robert Vallet . SECTION SCULPTURE : Joseph Rivière - Eugène Vassilieff - Edmond Rigaud - Robert Wlérick
REGARD Claude Bellan - Mildred Bendall - Edmond Boissonnet - Henriette Bounin - René Bouilly - Victoire-Elisabeth Calcagni - Charles Cante - François Courrech - Maurice Elie Sarthou, Emile Torrente
LES ISOPOLYSTES Groupe animé par Hélène Fournier et Metchenoff, Calens, Carrère, Cazalet, Conrad, Matthieu Diesse, Duthreuilh, Lardeau, Salamanca, Thibault, Vavasseur et Villard
STRUCTURES Jean Maurice Gay - André Lourtaud - Louis Teyssandier - Robert Dubourg - Odette Boyer - Elisabeth Calcagni - Simone Colombier - Anny Fourtina- Henry Brusley
SOLSTICE Marcel Piste - Serge Labégorre - Claude Laserre
Histoire de la peinture Bordelaise
L'une des premières académies de peinture, de sculpture et d'architecture fut créée à Bordeaux en 1768, composée de douze membres dont Pierre Lacour et Jean Joseph Taillasson.
Pierre Lacour, personnage centrale de la peinture bordelaise de la fin du 18 ème à Bordeaux, fit ses armes dans l'atelier du célèbre peintre Joseph Marie Vien, précurseur du néoclassicisme. Peintre d'histoire et portraitiste attitré de la société bordelaise, il fonde le musée des beaux-arts de Bordeaux, dont il est le premier conservateur.
Il faut attendre le milieu du 19 ème siècle pour voir apparaitre à Bordeaux une école régionaliste du paysage dans le sillage de l'école de Barbizon.
Constituée autour de Louis Auguin, né à Rochefort sur mer, elle regroupe des peintres venus de l'extérieur (Pradelles, Baudit, Cabié) qui célèbrent la beauté des paysages girondins même s'il n'existe pas, à proprement parlé, d'une esthétique commune à ce groupe d'artistes. Pas de réelle unité dans cette communauté disparate mais la volonté commune de représenter une nature primitive.
Avec la génération suivante (Alfred Smith, Paul Sébillau, Jean Cabrit) une nouvelle ère de l'école bordelaise s'annonce et même si la palette s'éclaircie, la peinture bordelaise de la fin du XIX ème reste à l'écart des bouleversements provoqués par l' impressionnisme.
En cette fin de siècle, l'académisme régne à Bordeaux, parfaitement entretenu par les institutions locales réfractaires au changement, le musée des beaux arts, l'école des beaux arts et la société des amis des arts ...
L'école des beaux arts, devenue école nationale des beaux arts en 1890, délivrait un enseignement trés académique ou la modernité ne pouvait exister. Mais la qualité de l'enseignement, l'exigence des professeurs tel que Paul Antin ou plus tard Maurice Roganeau, étaient recompés par six prix de Rome entre 1890 et 1914 (Fernand Sabatté, William Laparra, Jean Despujols, Maurice Roganeau, Jean Dupas, Jean Gabriel Domergue ).
Fondée en 1851, sous l'impulsion du peintre Adrien Dauzat, la société des amis des arts organisait chaque année une exposition ouverte aux artistes locaux et nationaux. Le public pouvait acheter des billets de tombola qui permettaient de gagner les oeuvres exposées. Ses grandes expositions, révélatrices du dynamisme de la vie artististique bordelaise permettaient de voir les oeuvres d'artistes d'envergure (Courbet, Goya, Théodore Chassériau, Delacroix); C'est à l'occasion de l'une de ces expositions que Odilon Redondécouvrit "Œdipe et le Sphinx" de Gustave Moreau.
Artiste majeur de cette période, Odilon Redon voit le jour à Bordeaux en 1840. Il passe son enfance dans le Médoc à Peyrelebade "un lieu qui eut sur mon enfance et ma jeunesse et même sur ma vie, hélas, beaucoup d'influence";
C'est là en plein isolement que les fusains voient le jour, dans cette nature pleine de clair-obscur et de nuances propres à éveiller chez le jeune garçon ce monde étrange et fantasmagorique.
Il reçoit ses premières leçons de dessin de Ulysse Gorin puis se lie d'une profonde amitié avec Rodolphe Bresdin qui lui apprend la gravure; il commence, sous la direction de cet artiste, une série de onze eaux-fortes : Le Gué, tirées en 1866, dans une veine orientaliste et romantique inspirée de Delacroix qu’il connaît. Les années 1890 sont une période de transformation, de mutation, il abandonne ses « noirs » et commence à utiliser le pastel et l'huile.
En 1899, Maurice Denis le présente au groupe des nabis et le peint, en 1900, dans l’Hommage à Cézanne, debout devant une toile de Cézanne, entouré de Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Paul Sérusier, André Mellerio (son biographe) et Ambroise Vollard. Intimement lié au botaniste Clavaud, il fut enthousiasmé par des études au Muséum qui lui ont permis d'aborder avec une profonde curiosité "le monde intermédiaire entre la plante et l'homme". Claude Roger Max, l'un de ses biographes déclara qu'il fut "le plus grand surréaliste" et "qu'il crut vraiment à la nuit et au rêve".
Contrairement à Odilon Redon ou à Bresdin, Charles Lacoste n'a jamais acquis une large reconnaissance; Il est refusé à la Société des amis des Arts de Bordeaux malgré les soutiens de son ami d'enfance Francis Jammes; Tout en l'invitant à se rendre à Paris en 1899 pour y acquérir une notoriété, il prévoit son ami des difficultés à venir : "je ne pense que l'eau pure (Lacoste) ne peut luire à tous les yeux; mais j'ai pressenti qu'un Bourdelle, un claude Roger Marx, un Paul Valéry, un Ary Lebrond, sauraient lui ménager son rang et cette gloire lente à venir pour ceux qui placent le génie au-dessus d'elle"; Charles Lacoste est alors acceuilli avec bienveillance dans les salons litteraires parisiens mais sa notorité ne dépassera pas ces cercles intellectuels restreints.
Il refusait toute appartenance à l'impressionnisme, au symbolisme ou au spiritualisme : "Que d'isthmes reliant de si vaines terres intellectuelles; C'est plutôt à mes toiles d'exposer ma profession de foi" même si à l'évidence sa peinture est imprégnée de la pensée symboliste de l'époque.
André Lhôte, fut lui aussi refusé à plusieurs reprises à la Société des Amis des Arts, il en gardera d’ailleurs un profonde amertume toute son existence.
Né à Bordeaux en 1885, il suit les cours de sculpture décorative à l'école des beaux-arts de Bordeaux. C'est en lisant les Salons de Diderot, le Journal de Delacroix et les Curiosités esthétiques de Baudelaire qu'il vient à la peinture.
En même temps dans la demeure du peintre Frizeau que fréquentent Claudel, Gide, Jammes, Jacques Rivière et Alain Fournier, il découvre l’impressionnisme et les chefs d’oeuvres de l’art moderne.
Il s'installe à Paris en 1908 et présente sa première exposition particulière à la galerie Druet en 1910 préfacée par Charles Morice. Dès cette époque, il se rallie au cubisme pour s’en détacher rapidement « ne voulant pas sacrifier les apparences du monde réel, mais les transposer ».
En 1919, Lhote devient le critique d'art de la Nouvelle Revue Française, tribune qu'il tiendra jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. C'est le début de quarante ans de correspondance et d'amitié avec Jean Paulhan (1884-1968) qui, à la mort de Jacques Rivière, dirigera la Nouvelle Revue Française.
En 1922, il fonde sa propre académie au no 18 rue d'Odessa, dans le quartier du Montparnasse où étudieront William Klein, Tamara de Lempicka, Bertrand Dorny, Aurélie Nemours, Dora Maar, Henri Cartier-Bresson.
Critique et historien d’art il a rédigé des ouvrages théoriques, l'essentiel de son enseignement réside dans ses deux traités : Traité du paysage et Traité de la figure.
En 1937, il réalise deux grands panneaux décoratifs pour le Palais de la découverte, le Gaz, les dérivés de la houille à l’exposition universelle et l’année suivante une décoration pour le conservatoire des Arts et métiers puis décore le vestibule de la faculté de Médecine de Bordeaux. Le musée de Bordeaux possède de nombreuses oeuvres « Paysage,1905 », « Baigneuses,1920 », « Portrait de femme » (don Rosenberg, 1940), « Paysage de neige » (achat de la ville de Bordeaux), « Paysage,1955 ».
Entretenant des rapports conflictuels avec sa ville, elle était selon lui, « la capitale du mauvais gout et la plus étrangère à toutes manifestations d’art authentique ». Ce jugement très sévère à propos de sa ville natale ne fut pas sans déplaire à la jeune génération d’artistes de l’avant garde bordelaise rassemblés au sein du mouvement des artistes indépendants bordelais.
Crée en 1927 par Jean Louis Simian sur le modèle du salon parisien éponyme, les Indépendants bordelais se proposaient de lutter contre l’académisme, de défendre l'art vivant et prirent naturellement pour cibles les sociétés artistiques qui les avaient précédés et l'enseignement officiel de l’Ecole des Beaux-Arts, sous la direction de François-Maurice Roganeau de 1929 à 1958.
Avec l’aide Georges de Sonneville et Pierre Molinier, les membres fondateurs, Jac Belaubre, Edmond Boissonnet, Mildred Bendall, Maurice Pargade et René Tastet organisent la première exposition à l’Orangerie du Jardin public inaugurée le 20 octobre 1928. Dans un tumulte parfaitement orchestré, les participants proclament la mort de l’académisme en brulant symboliquement un pompier. « Prenez vos précautions contre la surprise , il s’agit bien d’indépendance et vous savez que parfois cela est effrayant » pouvait on lire dans la préface du catalogue.
Prêts à en découdre avec les académiques, ces querelles portées sur la place publique témoignaient, malgré tout, de la vitalité de la création bordelaise de l’entre deux guerre.
Seulement dans ce groupe des indépendants bordelais constitué de bons peintres aucun artiste ne put acquérir une notoriété nationale à la différence du groupe des néo - classiques.
Adossés à cette puissante institution que fut l’école des beaux arts dirigé de main de maitre par Maurice Roganneau, ce groupe bénéficiait en outre de l’appui du maire de la ville, Adrien Marquet, très satisfait de ce « retour à l’ordre ». La ville de Bordeaux passa commande d’un ensemble majeur de grandes peintures décoratives pour embellir les nouveaux bâtiments (Salle de fêts de la Bourse du travail inauguré en 1938). En 1925, à l’occasion de la célèbre exposition des arts décoratifs et industriels, la chambre de commerce de bordeaux confia la réalisation de quatre grands panneaux allégorique à Jean Despujols (l’agriculture), Maurice Roganeau (La forêt landaise), Marius de Buzon (Les colonies) et à Jean Dupas (La vigne et le vin) exposés dans le pavillon consacré aux vins et spiritueux.
Auréolé de tous les succès, Jean Dupas est le peintre officiel de la ville exerçant son influence sur le clan des académiques.
Élève à l'École des beaux-arts de Bordeaux dans l'atelier de Paul Quinsac, et des décorateurs Artus et Jean-Gustave Lauriol, il entre ensuite à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Gabriel Ferrier. Il remporte le prix de Rome de 1910 dont le sujet est Éros vainqueur du dieu Pan. Son style très personnel est qualifié d'académique ou de néoclassique. Il part à la villa Médicis à Rome, sous la direction de Carolus-Duran, puis d'Albert Bernard, où il retrouve le sculpteur Alfred Janniot et plusieurs amis dont Jean Despujols, Robert Poughéon, Pierre-Albert Bégaud sur lequel il a de l'influence.
En 1923 il travaille à des commandes de la Manufacture nationale de Sèvres, ainsi qu'à des cartons pour la Manufacture des Gobelins. Il dessine pour de grands magazines de mode comme Vogue et Harper's Bazaar. En 1925, il envoie une huile sur toile, Les Perruches, à l’Exposition des arts décoratifs où elle est très remarquée. En 1927, il conçoit le catalogue des fourrures Max chez l'imprimeur Draeger. Il est membre des Ateliers d'art sacré, après 1919, dans le sillage de Maurice Denis et George Desvallières, et participe au renouveau de la fresque. Il travaille à ce titre à la décoration de l'église du Saint-Esprit à Paris, collaborant, entre autres, avec le peintre lyonnais Louis Bouquet, ordonnateur du salon de l'Afrique aux Palais des Colonies (Paris). Il réalise également des affiches pour les Magasins Dufayel.
Il collabore à la décoration de plusieurs paquebots comme l'Île-de-France et le Liberté, avec Alfred Janniot et Jacques-Émile Ruhlmann. Un de ses tableaux figure dans la chambre de l'héroïne du film américain d'Ernst Lubitsch, Haute Pègre (1932). Il travaille avec le maître verrier Jacques Charles Champigneulle, qui exposera dans son atelier du boulevard du Montparnasse les dessins préalables à la décoration du grand salon du Normandie, réalisée en 1935, dont une feuille est conservé au musée national de la Marine à Paris. Pour la décoration de ce grand salon du Normandie, il peint quatre-cent mètres carrés de peinture sur glace de verre églomisé.
Illustrateur de renommée internationale, il est sollicité pour réaliser six affiches pour les sociétés de transport londonien. Ses créations publicitaires sont publiées dans des revues telle que Vogue USA, Fashions of the Hours ou Harpers Bazaar.
Après avoir fait la connaissance de la célèbre styliste Marjorie Rosenthal, il réalise une commande pour le grand magasin New yorkais, Saks, 5th avenue. En France, les fourrures Max font éditer par Draeager un album intitulé Toi enrichi de textes rédigés par Colette et entièrement illustré par Jean Dupas.
En 1937, la ville de Bordeaux lui commande la célèbre affiche "Bordeaux, son port, ses vins" allégorie de la ville éditée par l'imprimerie bordelaise des frères Rousseau.
En 1939, pour l'exposition universelle qui se tient à New York, Dupas retrouve au Pavillon de France, l'architecte Pierre Patout et Jean Dunand pour la réalisation commune d'un grand panneau de laque pour le salon d'honneur "Le triomphe de la Paix". En 1941, il rentre à l'institut puis peu de temps après, il devient conservateur du Musée Marmottan. Malgré sa renommée internationale, son talent incontestable, ses nombreuses réalisation à Bordeaux, aucune oeuvre ne fut acheté de son vivant par le musée des beaux arts.
Bien loin de ces querelles de chapelles qui aliment la chronique de l’entre deux guerre, Albert Marquet célèbre peintre né à Bordeaux en 1875 a quitté sa ville natale très tôt.
Né dans une famille modeste de Bordeaux, son père est employé des chemins de fer. Myope, Albert est d'un naturel silencieux et réservé. En 1890, sa mère prend un commerce de mercerie à Paris, pour qu'il puisse suivre des cours de dessin.
En 1894, Ils entrent aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Gustave Moreau. Marquet débute de manière académique en dessinant des nus. D'autres étudiants deviennent ses amis : Henri Manguin, Flandrin, Rouault et Charles Camoin. En 1898 il fréquente avec Matisse l'Académie Julian et rencontre Derain et Jean Puy. Manguin s'installe dans un atelier dans le 17e arrondissement qu'il partage avec Marquet et ses camarades.
En 1899, premier succès, Albert Marquet est admis au Salon de la Société nationale des beaux-arts à Paris. Pour vivre, Albert Marquetet Henri Matisse, peignent des décors de théâtre, ainsi que des décorations et des frises pour l'exposition universelle de 1901.
En 1901, Albert Marquet participe au Salon des Indépendants. Et en 1902, la Galerie Berthe Weill lui ouvre ses portes pour une exposition de groupe. Il découvre le travail de Claude Monet et suit sa technique en réalisant des séries de toiles sur un même motif à différentes heures de la journée. Après un été en Normandie avec la famille de Manguin, il participe au premier salon d'automne en 1903, salon auquel il restera fidèle.
En 1904, il expose avec la galerie Druet, l'État lui achète Les arbres à Billancourt. En 1905, il signe avec la galerie Druet un contrat d'exclusivité lui assurant enfin des revenus stables. Il s'installe 25 Quai des Grands-Augustins, visite Manguin en Provence avec Camoin. La même année, en 1905, pour la première fois le salon d'automne a lieu au Grand Palais où Ingres, Manet, Auguste Renoir, bénéficient d'une rétrospective. Y exposent Cézanne, Le Douanier Rousseau avec son Lion ayant faim se jette sur l'antilope, Matisse avec sa Femme au chapeau, Laprade, Charles Camoin, Vlaminck, Derain, Manguin… et Marquet en lesquels les critiques ne voient que des barbouilleurs de « cage aux fauves ». Le Président Émile Loubet refuse d'inaugurer le Salon. En 1906, sur les conseils de Charles Camoin, Marquet et Dufy partent peindre au Havre, la vie d'un port, l'eau, les reflets. Marquet privilégie la gamme des gris.
En 1907 il voyage à Londres et en Italie. Il signe un contrat avec la Galerie Druet, et Bernheim-Jeune et Kahnweiler lui achète des toiles. Avec Matisse ils partent pour le Sénégal et Dakar.
En 1908, le jury de la Société des amis des arts de Bordeaux refuse l’une de ses toiles.
Les expositions se succèdent à Paris, Hambourg, Berlin, Dresde, Munich, Moscou Odessa, Kiev, Saint-Pétersbourg, Riga ou Liège. En juin 1909 il est à Naples puis en Sicile. En septembre, il séjourne à Marseille, Tanger et Séville.
Depuis son appartement, en 1910, il peint les inondations de la Seine. Cette année-là il rencontre les collectionneurs russes Morozov et Sergueï Chtchoukine qui lui achètent des toiles. George Besson devient un de ses critiques et défenseurs.
En 1913, ses œuvres sont à l'Armory Show de New York puis à Chicago et Boston.
À l'occasion de son séjour en Algérie, il rencontre une jeune écrivaine Marcelle Martinet qui lui sert de guide. Marquet timide, se confie à elle, à travers une longue correspondance. Intelligente, cultivée, Marcelle devient sa confidente et, le 10 février 1923, sa femme à Alger. Avec Marcelle, il découvre les oasis du sud algérien, le Sahara, le Maroc ou la Tunisie. Marcelle devient sa secrétaire et prend en charge sa correspondance. Ensemble ils publient, en 1925, le livre de Marcelle Marty, Moussa, le petit noir, illustré de 23 dessins et aquarelles de A. Marquet.
À partir de cette date, Albert Marquet passe tous les hivers à Alger, voyageant le reste de l'année, en Norvège, en Italie, en France métropolitaine… faisant de lui un voyageur perpétuel, dont la peinture en est le carnet de voyage et est reconnue à travers de très nombreuses expositions à travers le monde (Le Caire, Chicago, Stockholm, etc.). Il peint les ports, les paysages qu'il a traversés quasiment sans aucun personnage.
En 1931, il achète un appartement rue Dauphine avec vue sur le Pont-Neuf et la Samaritaine.
En 1933, il fait une croisière en Méditerranée et descend le Danube jusqu'à la Mer noire. En 1934, il fait un long voyage en URSS où le peintre est entouré et fêté. En 1937, il voyage en Hollande, en Suède.
L'œuvre d'Albert Marquet est fait de plans simplifiés, de couleurs vives et dégradées, travaillé de manière rapide à la fois croquis et notation de lumière avec un art accompli du cadrage qui privilégie la plongée. Les personnages présents au début de sa carrière tendent à disparaître pour ne laisser apparaitre que l'effet d'ensemble de paysages, de ports ou d'architectures maritimes dans des camaïeux de gris. Ami de Matisse et de Derain, il a conservé, de sa période fauve, le sens de la couleur et de la lumière.
Au lendemain de la seconde guerre, la peinture moderne s’essouffle et les indépendants bordelais sortent affaiblis par des querelles internes opposant les partisans de la figuration aux défenseurs de l’abstraction géométrique.
En 1948, Jean Maurice Gay prend la présidence de la société des indépendants bordelais et tente de ménager les susceptibilités des différents clans. Il fait de le choix de la jeunesse et crée avec Robert Dubourg le groupe « Sève » mais la véritable rupture intervient le 24 mai 1955 au Café de France lors de la réunion de préparation de la prochaine exposition des indépendants.
C’est la rupture historique qui engendre la création de trois groupes distinctes : Structure, Regard et les Indépendants historiques.
Le groupe Structure composé de Jean Maurice Gay (Président), André Lourtaud, Louis Teyssandier, Robert Dubourg, Odette Boyer, Elisabeth Calcagni, Simone Colombier, Anny Fourtina et Henry Brusley avait pour ambition , au niveau national, de créer un grand mouvement capable de rivaliser avec la capitale en fédérant des artistes talentueux présents sur tout le territoire.
A partir de 1960, épuisés par tant de querelles stériles, les différentes sociétés finissent par ce regrouper en créant « un regroupement qui se voulait aussi vaste qu’oecuménique" selon Claude Lasserre.
Répertoire des Peintres Bordelais et du Sud Ouest
LISTES DES ARTISTES DE BORDEAUX ET DU SUD OUEST RECHERCHÉS
Charles Lacoste Félix Tobeen Jean Dupas Charles Lacoste Félix Tobeen Jean Dupas André Lhôte Albert Marquet Jean Gabriel Domergue Odilon Redon Rodolphe Bresdin Pierre Albert Bégaud Pierre Théron Marius et Camille de Buzon André Caverne Jean Despujols Raphaël Delorme René Buthaud Paul Antin Georges de Sonneville Pierre Louis Cazaubon Joseph Lépine, Maurice Roganeau Emile Brunet Alexandre Callède Roger Mathias Louis Auguin Hippolyte Pradelles Amédée Baudit Léonce Chabry Jean Cabrit Paul Sébilleau Louis Alexandre Cabié Julien Calvé Alfred Smith François Max Bugnicourt Eugène Forel Hermann Delpech Raoul Dosque Léon Bopp du Pont Jean Hugon Maurice Larue Jean Rigaud Pierre Gaston Rigaud Ramiro Arrue Louis Floutier Blanche Odin Pierre Molinier René Princeteau Emile Brunet Marcel Beronneau Paul Bazé Yvonne Préveraud Georges de Sonneville Cyprien Alfred Duprat Amédée de Caranza John Lewis Brown Felix Carme Sem Alfred Smith Paul Quinsac Maxime Lalanne Richard Lafite Faxon Jean Paul Alaux Gustave de Galard Léo Drouyn Pierre Edouard Dagoty Edouard Fontan Pierre Emile Bernéde Rosa Bonheur Isidore Bonheur Roger Bissière Victoire Elisabeth Calcagni Gaston Schnegg Lucien Schnegg Joseph Lailhaca Adrien Dauzats Stanislas Gorin Pierre Lacour Raymond Brascassat Charles Cante Albert Greig Pablo Tillac Leon Bonnat Jean Roger Sourgen Marius Gueit - Louis Floutier - Ramiro Arrue - Paul Bazé - Alex Lizal - Pierre Gaston Rigaud - Georges Masson - Jean Roger Sourgen - Jiva PIERRE LABROUCHE - René Choquet - Gustave Colin - Achille Zo - Léon Bonnat - Raoul Serres - Ignacio ZULOAGA - Hippolyte Marius GALY - Pablo TILLAC - Hélène ELISSAGUE dite ELIZAGA - Jacques LE TANNEUR Alex Lizal Raphael Delorme Charles Lacoste
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- Comment faire estimer gratuitement un tableau de l'école de Bordeaux, une peinture Bordelaise, des Landes ou du Pays Basque ?
- Quels sont les critères que les experts utilisent pour vous communiquer une estimation ?
Voici quelques éléments nécessaires à l’estimation gratuite de vos tableaux et dessins anciens, antiquités, objets d’Asie, meubles anciens, livres et gravures etc.
Présence d’une signature
La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation. Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit. Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification. Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation. La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
Les dimensions de votre oeuvre
Les dimensions de votre tableau sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
La description de votre oeuvre
Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance:
Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, don…
Le titre de l’oeuvre
Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage)
Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation
Les photos de votre oeuvre
Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre :
Prendre votre peinture de face
La signature en plan large
Des détails de votre tableau
Le dos du tableau et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions
Restaurations anciennes L’état de conservation est un élément essentiel d’appréciation d’un tableau, d’une oeuvre d’art. Il faut identifier les restaurations anciennes, les repeints. Il faut aussi s’assurer qu’il s’agit ou non de la toile d’origine (rentoilage, transposition etc).
Présence d’un vernis
Le vernis est en une résine naturelle transparente parfois teinté avec des pigments naturels. Auparavant, il était fabriqué à partir de résine naturelle et jouait un rôle esthétique et protecteur de l’oeuvre; il ravive les couleurs, accentue la profondeur et protège l’oeuvre des poussières, de la lumière excessive et des polluants. Avec le temps, le vernis jaunie mais son rôle est essentiel dans la conservation des tableaux anciens.
L’encadrement Le cadre fait partie intégrante de la peinture, et il joue un rôle essentiel dans la mise en valeur de celle - ci. Il permet également de protéger la peinture contre les dommages. Les cadres anciens du 17 ème et du 18 ème sont sculptés et dorés. Au 19 ème, ils sont moulés et décorés d’éléments en stuc ou plâtre.
- Comment sont déterminées les estimations de mes tableaux anciens et peintures anciennes de l'école de Bordeaux ?
Notre spécialiste va estimer votre peinture en le comparant dans un premier temps à des oeuvres similaires déjà présentées et vendues dans une vente aux enchères en France.
Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre tableau, votre peinture, votre objet d’art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection.
Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.
- Dois-je me déplacer avec ma peinture Bordelaise pour obtenir une estimation ?
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos tableaux et peintures anciennes dans les plus brefs délais.
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- Quel est le coût d'une estimation d’une peinture ancienne à Bordeaux ?
L’estimation de vos tableaux et peintures anciennes est totalement gratuite mais il ne vous sera délivré aucun document écrit.
Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas, être reproduites, diffusées ou utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis est donné sous réserve d’une expertise visuelle des objets d’art concernés.
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Artexpertise.fr se tient en permanence à votre disposition, pour expertiser gracieusement et en toute confidentialité les tableaux de Bordeaux, du Pays Basque, des Landes, objets d'arts et livres anciens que vous souhaitez vendre.
Assisté de commissaires-priseurs et d'experts partenaires, il vous propose un service d'estimation personnalisé dans une vingtaine de spécialités et peut répondre chaque jours partout en France à toutes vos demandes en utilisant le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite.
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• Première étape :
Demandez une estimation préalable de vos tableaux et peintures de Bordeaux, du bassin d'Arcachon, d'après photographies Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite
• Deuxième étape : Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie. Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s'impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets à notre bureau.
• Troisième étape : Mise en vente aux enchères de votre objet d'art et de collection Une fois l'expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendrier des ventes aux enchères à venir de nos partenaires commissaires priseurs
LES ECOLES ET LES SOCIÉTÉS DE PEINTURE À BORDEAUX DE 1850 A 1950
L'ECOLE BORDELAISE DU PAYSAGE ET SES SUIVEURS Louis Augustin Auguin - Hippolyte Pradelles - Amédée Baudit - Léonce Chabry - Jean Cabrit - Paul Sébilleau - Louis Alexandre Cabié - Julien Calvé - Alfred Smith - François Max Bugnicourt - Eugène Forel - Edmond Fontan - Hermann Delpech - Maurice Larue - Marius Gueit - Raoul Dosque - Léon Bopp du Pont - Alfred SMITH
LA SOCIETE DES AMIS DES ARTS Fondée en 1851, sous l'impulsion du peintre Adrien Dauzat et du consul anglais Thomas Scott Une exposition annuelle qui présente à la fois des artistes bordelais ainsi que les oeuvres de célèbres artistes parisiens (Delacroix,Courbet, Chassériau, Gustave Moreau, Odilon Redon, Albert Marquet, André Lhôte, Jean Gabrien Domergue Joseph Lailhaca).
L'ATELIER D'AQUITAINE (fondé en 1905) Albert Marquet, Vice président d'honneur - Paul Antin - Georges de Sonneville - Pierre Louis Cazaubon - Joseph Lépine - Maurice Roganeau - Emile Brunet - Alexandre Callède - Roger Mathias
L'OEUVRE, SOCIETE DES ARTISTES DE GUYENNE (fondée en 1935) Dans ses rangs des enseignants de l'Ecole des Beaux-Arts : Pierre-Albert Bégaud - Marcel Bach - le céramiste René Buthaud et le sculpteur Charles-Louis Mairie
LES NEO CLASSIQUES Autour de François Maurice Roganeau, directeur de l'école des beaux arts Jean Dupas - Pierre Albert Bégaud - Les frères Marius et Camille de Buzon - André Caverne - Jean Despujols - Raphaël Delorme - René Buthaud - Robert Cami Joseph LAILHACA
SOCIETE DES ARTISTES INDEPENDANTS BORDELAIS (fondée en 1928) Marcel Bach - Paul Bazé - Charles Cante - Mildred Bendall - Mary Bergoodall - Camille Berg - Jac Belaubre - Edmond Boissonnet - Pierre Billard - Robert Charazac - Jean Maurice Gay Albert Greig - Jean Hugon - André Lhôte - Joseph Lépine - Roger Mathias - Pierre Molinier - Maurice Pargade - Yvonne Préveraud - Maurice-Elie Sarthou - Gabriel Sue - Georges de Sonneville - Pierre Sudré René Marius Tastet - Robert Vallet . SECTION SCULPTURE : Joseph Rivière - Eugène Vassilieff - Edmond Rigaud - Robert Wlérick
REGARD Claude Bellan - Mildred Bendall - Edmond Boissonnet - Henriette Bounin - René Bouilly - Victoire-Elisabeth Calcagni - Charles Cante - François Courrech - Maurice Elie Sarthou, Emile Torrente
LES ISOPOLYSTES Groupe animé par Hélène Fournier et Metchenoff, Calens, Carrère, Cazalet, Conrad, Matthieu Diesse, Duthreuilh, Lardeau, Salamanca, Thibault, Vavasseur et Villard
STRUCTURES Jean Maurice Gay - André Lourtaud - Louis Teyssandier - Robert Dubourg - Odette Boyer - Elisabeth Calcagni - Simone Colombier - Anny Fourtina- Henry Brusley
SOLSTICE Marcel Piste - Serge Labégorre - Claude Laserre
Histoire de la peinture Bordelaise
L'une des premières académies de peinture, de sculpture et d'architecture fut créée à Bordeaux en 1768, composée de douze membres dont Pierre Lacour et Jean Joseph Taillasson.
Pierre Lacour, personnage centrale de la peinture bordelaise de la fin du 18 ème à Bordeaux, fit ses armes dans l'atelier du célèbre peintre Joseph Marie Vien, précurseur du néoclassicisme. Peintre d'histoire et portraitiste attitré de la société bordelaise, il fonde le musée des beaux-arts de Bordeaux, dont il est le premier conservateur.
Il faut attendre le milieu du 19 ème siècle pour voir apparaitre à Bordeaux une école régionaliste du paysage dans le sillage de l'école de Barbizon.
Constituée autour de Louis Auguin, né à Rochefort sur mer, elle regroupe des peintres venus de l'extérieur (Pradelles, Baudit, Cabié) qui célèbrent la beauté des paysages girondins même s'il n'existe pas, à proprement parlé, d'une esthétique commune à ce groupe d'artistes. Pas de réelle unité dans cette communauté disparate mais la volonté commune de représenter une nature primitive.
Avec la génération suivante (Alfred Smith, Paul Sébillau, Jean Cabrit) une nouvelle ère de l'école bordelaise s'annonce et même si la palette s'éclaircie, la peinture bordelaise de la fin du XIX ème reste à l'écart des bouleversements provoqués par l' impressionnisme.
En cette fin de siècle, l'académisme régne à Bordeaux, parfaitement entretenu par les institutions locales réfractaires au changement, le musée des beaux arts, l'école des beaux arts et la société des amis des arts ...
L'école des beaux arts, devenue école nationale des beaux arts en 1890, délivrait un enseignement trés académique ou la modernité ne pouvait exister. Mais la qualité de l'enseignement, l'exigence des professeurs tel que Paul Antin ou plus tard Maurice Roganeau, étaient recompés par six prix de Rome entre 1890 et 1914 (Fernand Sabatté, William Laparra, Jean Despujols, Maurice Roganeau, Jean Dupas, Jean Gabriel Domergue ).
Fondée en 1851, sous l'impulsion du peintre Adrien Dauzat, la société des amis des arts organisait chaque année une exposition ouverte aux artistes locaux et nationaux. Le public pouvait acheter des billets de tombola qui permettaient de gagner les oeuvres exposées. Ses grandes expositions, révélatrices du dynamisme de la vie artististique bordelaise permettaient de voir les oeuvres d'artistes d'envergure (Courbet, Goya, Théodore Chassériau, Delacroix); C'est à l'occasion de l'une de ces expositions que Odilon Redondécouvrit "Œdipe et le Sphinx" de Gustave Moreau.
Artiste majeur de cette période, Odilon Redon voit le jour à Bordeaux en 1840. Il passe son enfance dans le Médoc à Peyrelebade "un lieu qui eut sur mon enfance et ma jeunesse et même sur ma vie, hélas, beaucoup d'influence";
C'est là en plein isolement que les fusains voient le jour, dans cette nature pleine de clair-obscur et de nuances propres à éveiller chez le jeune garçon ce monde étrange et fantasmagorique.
Il reçoit ses premières leçons de dessin de Ulysse Gorin puis se lie d'une profonde amitié avec Rodolphe Bresdin qui lui apprend la gravure; il commence, sous la direction de cet artiste, une série de onze eaux-fortes : Le Gué, tirées en 1866, dans une veine orientaliste et romantique inspirée de Delacroix qu’il connaît. Les années 1890 sont une période de transformation, de mutation, il abandonne ses « noirs » et commence à utiliser le pastel et l'huile.
En 1899, Maurice Denis le présente au groupe des nabis et le peint, en 1900, dans l’Hommage à Cézanne, debout devant une toile de Cézanne, entouré de Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Paul Sérusier, André Mellerio (son biographe) et Ambroise Vollard. Intimement lié au botaniste Clavaud, il fut enthousiasmé par des études au Muséum qui lui ont permis d'aborder avec une profonde curiosité "le monde intermédiaire entre la plante et l'homme". Claude Roger Max, l'un de ses biographes déclara qu'il fut "le plus grand surréaliste" et "qu'il crut vraiment à la nuit et au rêve".
Contrairement à Odilon Redon ou à Bresdin, Charles Lacoste n'a jamais acquis une large reconnaissance; Il est refusé à la Société des amis des Arts de Bordeaux malgré les soutiens de son ami d'enfance Francis Jammes; Tout en l'invitant à se rendre à Paris en 1899 pour y acquérir une notoriété, il prévoit son ami des difficultés à venir : "je ne pense que l'eau pure (Lacoste) ne peut luire à tous les yeux; mais j'ai pressenti qu'un Bourdelle, un claude Roger Marx, un Paul Valéry, un Ary Lebrond, sauraient lui ménager son rang et cette gloire lente à venir pour ceux qui placent le génie au-dessus d'elle"; Charles Lacoste est alors acceuilli avec bienveillance dans les salons litteraires parisiens mais sa notorité ne dépassera pas ces cercles intellectuels restreints.
Il refusait toute appartenance à l'impressionnisme, au symbolisme ou au spiritualisme : "Que d'isthmes reliant de si vaines terres intellectuelles; C'est plutôt à mes toiles d'exposer ma profession de foi" même si à l'évidence sa peinture est imprégnée de la pensée symboliste de l'époque.
André Lhôte, fut lui aussi refusé à plusieurs reprises à la Société des Amis des Arts, il en gardera d’ailleurs un profonde amertume toute son existence.
Né à Bordeaux en 1885, il suit les cours de sculpture décorative à l'école des beaux-arts de Bordeaux. C'est en lisant les Salons de Diderot, le Journal de Delacroix et les Curiosités esthétiques de Baudelaire qu'il vient à la peinture.
En même temps dans la demeure du peintre Frizeau que fréquentent Claudel, Gide, Jammes, Jacques Rivière et Alain Fournier, il découvre l’impressionnisme et les chefs d’oeuvres de l’art moderne.
Il s'installe à Paris en 1908 et présente sa première exposition particulière à la galerie Druet en 1910 préfacée par Charles Morice. Dès cette époque, il se rallie au cubisme pour s’en détacher rapidement « ne voulant pas sacrifier les apparences du monde réel, mais les transposer ».
En 1919, Lhote devient le critique d'art de la Nouvelle Revue Française, tribune qu'il tiendra jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. C'est le début de quarante ans de correspondance et d'amitié avec Jean Paulhan (1884-1968) qui, à la mort de Jacques Rivière, dirigera la Nouvelle Revue Française.
En 1922, il fonde sa propre académie au no 18 rue d'Odessa, dans le quartier du Montparnasse où étudieront William Klein, Tamara de Lempicka, Bertrand Dorny, Aurélie Nemours, Dora Maar, Henri Cartier-Bresson.
Critique et historien d’art il a rédigé des ouvrages théoriques, l'essentiel de son enseignement réside dans ses deux traités : Traité du paysage et Traité de la figure.
En 1937, il réalise deux grands panneaux décoratifs pour le Palais de la découverte, le Gaz, les dérivés de la houille à l’exposition universelle et l’année suivante une décoration pour le conservatoire des Arts et métiers puis décore le vestibule de la faculté de Médecine de Bordeaux. Le musée de Bordeaux possède de nombreuses oeuvres « Paysage,1905 », « Baigneuses,1920 », « Portrait de femme » (don Rosenberg, 1940), « Paysage de neige » (achat de la ville de Bordeaux), « Paysage,1955 ».
Entretenant des rapports conflictuels avec sa ville, elle était selon lui, « la capitale du mauvais gout et la plus étrangère à toutes manifestations d’art authentique ». Ce jugement très sévère à propos de sa ville natale ne fut pas sans déplaire à la jeune génération d’artistes de l’avant garde bordelaise rassemblés au sein du mouvement des artistes indépendants bordelais.
Crée en 1927 par Jean Louis Simian sur le modèle du salon parisien éponyme, les Indépendants bordelais se proposaient de lutter contre l’académisme, de défendre l'art vivant et prirent naturellement pour cibles les sociétés artistiques qui les avaient précédés et l'enseignement officiel de l’Ecole des Beaux-Arts, sous la direction de François-Maurice Roganeau de 1929 à 1958.
Avec l’aide Georges de Sonneville et Pierre Molinier, les membres fondateurs, Jac Belaubre, Edmond Boissonnet, Mildred Bendall, Maurice Pargade et René Tastet organisent la première exposition à l’Orangerie du Jardin public inaugurée le 20 octobre 1928. Dans un tumulte parfaitement orchestré, les participants proclament la mort de l’académisme en brulant symboliquement un pompier. « Prenez vos précautions contre la surprise , il s’agit bien d’indépendance et vous savez que parfois cela est effrayant » pouvait on lire dans la préface du catalogue.
Prêts à en découdre avec les académiques, ces querelles portées sur la place publique témoignaient, malgré tout, de la vitalité de la création bordelaise de l’entre deux guerre.
Seulement dans ce groupe des indépendants bordelais constitué de bons peintres aucun artiste ne put acquérir une notoriété nationale à la différence du groupe des néo - classiques.
Adossés à cette puissante institution que fut l’école des beaux arts dirigé de main de maitre par Maurice Roganneau, ce groupe bénéficiait en outre de l’appui du maire de la ville, Adrien Marquet, très satisfait de ce « retour à l’ordre ». La ville de Bordeaux passa commande d’un ensemble majeur de grandes peintures décoratives pour embellir les nouveaux bâtiments (Salle de fêts de la Bourse du travail inauguré en 1938). En 1925, à l’occasion de la célèbre exposition des arts décoratifs et industriels, la chambre de commerce de bordeaux confia la réalisation de quatre grands panneaux allégorique à Jean Despujols (l’agriculture), Maurice Roganeau (La forêt landaise), Marius de Buzon (Les colonies) et à Jean Dupas (La vigne et le vin) exposés dans le pavillon consacré aux vins et spiritueux.
Auréolé de tous les succès, Jean Dupas est le peintre officiel de la ville exerçant son influence sur le clan des académiques.
Élève à l'École des beaux-arts de Bordeaux dans l'atelier de Paul Quinsac, et des décorateurs Artus et Jean-Gustave Lauriol, il entre ensuite à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Gabriel Ferrier. Il remporte le prix de Rome de 1910 dont le sujet est Éros vainqueur du dieu Pan. Son style très personnel est qualifié d'académique ou de néoclassique. Il part à la villa Médicis à Rome, sous la direction de Carolus-Duran, puis d'Albert Bernard, où il retrouve le sculpteur Alfred Janniot et plusieurs amis dont Jean Despujols, Robert Poughéon, Pierre-Albert Bégaud sur lequel il a de l'influence.
En 1923 il travaille à des commandes de la Manufacture nationale de Sèvres, ainsi qu'à des cartons pour la Manufacture des Gobelins. Il dessine pour de grands magazines de mode comme Vogue et Harper's Bazaar. En 1925, il envoie une huile sur toile, Les Perruches, à l’Exposition des arts décoratifs où elle est très remarquée. En 1927, il conçoit le catalogue des fourrures Max chez l'imprimeur Draeger. Il est membre des Ateliers d'art sacré, après 1919, dans le sillage de Maurice Denis et George Desvallières, et participe au renouveau de la fresque. Il travaille à ce titre à la décoration de l'église du Saint-Esprit à Paris, collaborant, entre autres, avec le peintre lyonnais Louis Bouquet, ordonnateur du salon de l'Afrique aux Palais des Colonies (Paris). Il réalise également des affiches pour les Magasins Dufayel.
Il collabore à la décoration de plusieurs paquebots comme l'Île-de-France et le Liberté, avec Alfred Janniot et Jacques-Émile Ruhlmann. Un de ses tableaux figure dans la chambre de l'héroïne du film américain d'Ernst Lubitsch, Haute Pègre (1932). Il travaille avec le maître verrier Jacques Charles Champigneulle, qui exposera dans son atelier du boulevard du Montparnasse les dessins préalables à la décoration du grand salon du Normandie, réalisée en 1935, dont une feuille est conservé au musée national de la Marine à Paris. Pour la décoration de ce grand salon du Normandie, il peint quatre-cent mètres carrés de peinture sur glace de verre églomisé.
Illustrateur de renommée internationale, il est sollicité pour réaliser six affiches pour les sociétés de transport londonien. Ses créations publicitaires sont publiées dans des revues telle que Vogue USA, Fashions of the Hours ou Harpers Bazaar.
Après avoir fait la connaissance de la célèbre styliste Marjorie Rosenthal, il réalise une commande pour le grand magasin New yorkais, Saks, 5th avenue. En France, les fourrures Max font éditer par Draeager un album intitulé Toi enrichi de textes rédigés par Colette et entièrement illustré par Jean Dupas.
En 1937, la ville de Bordeaux lui commande la célèbre affiche "Bordeaux, son port, ses vins" allégorie de la ville éditée par l'imprimerie bordelaise des frères Rousseau.
En 1939, pour l'exposition universelle qui se tient à New York, Dupas retrouve au Pavillon de France, l'architecte Pierre Patout et Jean Dunand pour la réalisation commune d'un grand panneau de laque pour le salon d'honneur "Le triomphe de la Paix". En 1941, il rentre à l'institut puis peu de temps après, il devient conservateur du Musée Marmottan. Malgré sa renommée internationale, son talent incontestable, ses nombreuses réalisation à Bordeaux, aucune oeuvre ne fut acheté de son vivant par le musée des beaux arts.
Bien loin de ces querelles de chapelles qui aliment la chronique de l’entre deux guerre, Albert Marquet célèbre peintre né à Bordeaux en 1875 a quitté sa ville natale très tôt.
Né dans une famille modeste de Bordeaux, son père est employé des chemins de fer. Myope, Albert est d'un naturel silencieux et réservé. En 1890, sa mère prend un commerce de mercerie à Paris, pour qu'il puisse suivre des cours de dessin.
En 1894, Ils entrent aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Gustave Moreau. Marquet débute de manière académique en dessinant des nus. D'autres étudiants deviennent ses amis : Henri Manguin, Flandrin, Rouault et Charles Camoin. En 1898 il fréquente avec Matisse l'Académie Julian et rencontre Derain et Jean Puy. Manguin s'installe dans un atelier dans le 17e arrondissement qu'il partage avec Marquet et ses camarades.
En 1899, premier succès, Albert Marquet est admis au Salon de la Société nationale des beaux-arts à Paris. Pour vivre, Albert Marquetet Henri Matisse, peignent des décors de théâtre, ainsi que des décorations et des frises pour l'exposition universelle de 1901.
En 1901, Albert Marquet participe au Salon des Indépendants. Et en 1902, la Galerie Berthe Weill lui ouvre ses portes pour une exposition de groupe. Il découvre le travail de Claude Monet et suit sa technique en réalisant des séries de toiles sur un même motif à différentes heures de la journée. Après un été en Normandie avec la famille de Manguin, il participe au premier salon d'automne en 1903, salon auquel il restera fidèle.
En 1904, il expose avec la galerie Druet, l'État lui achète Les arbres à Billancourt. En 1905, il signe avec la galerie Druet un contrat d'exclusivité lui assurant enfin des revenus stables. Il s'installe 25 Quai des Grands-Augustins, visite Manguin en Provence avec Camoin. La même année, en 1905, pour la première fois le salon d'automne a lieu au Grand Palais où Ingres, Manet, Auguste Renoir, bénéficient d'une rétrospective. Y exposent Cézanne, Le Douanier Rousseau avec son Lion ayant faim se jette sur l'antilope, Matisse avec sa Femme au chapeau, Laprade, Charles Camoin, Vlaminck, Derain, Manguin… et Marquet en lesquels les critiques ne voient que des barbouilleurs de « cage aux fauves ». Le Président Émile Loubet refuse d'inaugurer le Salon. En 1906, sur les conseils de Charles Camoin, Marquet et Dufy partent peindre au Havre, la vie d'un port, l'eau, les reflets. Marquet privilégie la gamme des gris.
En 1907 il voyage à Londres et en Italie. Il signe un contrat avec la Galerie Druet, et Bernheim-Jeune et Kahnweiler lui achète des toiles. Avec Matisse ils partent pour le Sénégal et Dakar.
En 1908, le jury de la Société des amis des arts de Bordeaux refuse l’une de ses toiles.
Les expositions se succèdent à Paris, Hambourg, Berlin, Dresde, Munich, Moscou Odessa, Kiev, Saint-Pétersbourg, Riga ou Liège. En juin 1909 il est à Naples puis en Sicile. En septembre, il séjourne à Marseille, Tanger et Séville.
Depuis son appartement, en 1910, il peint les inondations de la Seine. Cette année-là il rencontre les collectionneurs russes Morozov et Sergueï Chtchoukine qui lui achètent des toiles. George Besson devient un de ses critiques et défenseurs.
En 1913, ses œuvres sont à l'Armory Show de New York puis à Chicago et Boston.
À l'occasion de son séjour en Algérie, il rencontre une jeune écrivaine Marcelle Martinet qui lui sert de guide. Marquet timide, se confie à elle, à travers une longue correspondance. Intelligente, cultivée, Marcelle devient sa confidente et, le 10 février 1923, sa femme à Alger. Avec Marcelle, il découvre les oasis du sud algérien, le Sahara, le Maroc ou la Tunisie. Marcelle devient sa secrétaire et prend en charge sa correspondance. Ensemble ils publient, en 1925, le livre de Marcelle Marty, Moussa, le petit noir, illustré de 23 dessins et aquarelles de A. Marquet.
À partir de cette date, Albert Marquet passe tous les hivers à Alger, voyageant le reste de l'année, en Norvège, en Italie, en France métropolitaine… faisant de lui un voyageur perpétuel, dont la peinture en est le carnet de voyage et est reconnue à travers de très nombreuses expositions à travers le monde (Le Caire, Chicago, Stockholm, etc.). Il peint les ports, les paysages qu'il a traversés quasiment sans aucun personnage.
En 1931, il achète un appartement rue Dauphine avec vue sur le Pont-Neuf et la Samaritaine.
En 1933, il fait une croisière en Méditerranée et descend le Danube jusqu'à la Mer noire. En 1934, il fait un long voyage en URSS où le peintre est entouré et fêté. En 1937, il voyage en Hollande, en Suède.
L'œuvre d'Albert Marquet est fait de plans simplifiés, de couleurs vives et dégradées, travaillé de manière rapide à la fois croquis et notation de lumière avec un art accompli du cadrage qui privilégie la plongée. Les personnages présents au début de sa carrière tendent à disparaître pour ne laisser apparaitre que l'effet d'ensemble de paysages, de ports ou d'architectures maritimes dans des camaïeux de gris. Ami de Matisse et de Derain, il a conservé, de sa période fauve, le sens de la couleur et de la lumière.
Au lendemain de la seconde guerre, la peinture moderne s’essouffle et les indépendants bordelais sortent affaiblis par des querelles internes opposant les partisans de la figuration aux défenseurs de l’abstraction géométrique.
En 1948, Jean Maurice Gay prend la présidence de la société des indépendants bordelais et tente de ménager les susceptibilités des différents clans. Il fait de le choix de la jeunesse et crée avec Robert Dubourg le groupe « Sève » mais la véritable rupture intervient le 24 mai 1955 au Café de France lors de la réunion de préparation de la prochaine exposition des indépendants.
C’est la rupture historique qui engendre la création de trois groupes distinctes : Structure, Regard et les Indépendants historiques.
Le groupe Structure composé de Jean Maurice Gay (Président), André Lourtaud, Louis Teyssandier, Robert Dubourg, Odette Boyer, Elisabeth Calcagni, Simone Colombier, Anny Fourtina et Henry Brusley avait pour ambition , au niveau national, de créer un grand mouvement capable de rivaliser avec la capitale en fédérant des artistes talentueux présents sur tout le territoire.
A partir de 1960, épuisés par tant de querelles stériles, les différentes sociétés finissent par ce regrouper en créant « un regroupement qui se voulait aussi vaste qu’oecuménique" selon Claude Lasserre.
Répertoire des Peintres Bordelais et du Sud Ouest
LISTES DES ARTISTES DE BORDEAUX ET DU SUD OUEST RECHERCHÉS
Charles Lacoste Félix Tobeen Jean Dupas Charles Lacoste Félix Tobeen Jean Dupas André Lhôte Albert Marquet Jean Gabriel Domergue Odilon Redon Rodolphe Bresdin Pierre Albert Bégaud Pierre Théron Marius et Camille de Buzon André Caverne Jean Despujols Raphaël Delorme René Buthaud Paul Antin Georges de Sonneville Pierre Louis Cazaubon Joseph Lépine, Maurice Roganeau Emile Brunet Alexandre Callède Roger Mathias Louis Auguin Hippolyte Pradelles Amédée Baudit Léonce Chabry Jean Cabrit Paul Sébilleau Louis Alexandre Cabié Julien Calvé Alfred Smith François Max Bugnicourt Eugène Forel Hermann Delpech Raoul Dosque Léon Bopp du Pont Jean Hugon Maurice Larue Jean Rigaud Pierre Gaston Rigaud Ramiro Arrue Louis Floutier Blanche Odin Pierre Molinier René Princeteau Emile Brunet Marcel Beronneau Paul Bazé Yvonne Préveraud Georges de Sonneville Cyprien Alfred Duprat Amédée de Caranza John Lewis Brown Felix Carme Sem Alfred Smith Paul Quinsac Maxime Lalanne Richard Lafite Faxon Jean Paul Alaux Gustave de Galard Léo Drouyn Pierre Edouard Dagoty Edouard Fontan Pierre Emile Bernéde Rosa Bonheur Isidore Bonheur Roger Bissière Victoire Elisabeth Calcagni Gaston Schnegg Lucien Schnegg Joseph Lailhaca Adrien Dauzats Stanislas Gorin Pierre Lacour Raymond Brascassat Charles Cante Albert Greig Pablo Tillac Leon Bonnat Jean Roger Sourgen Marius Gueit - Louis Floutier - Ramiro Arrue - Paul Bazé - Alex Lizal - Pierre Gaston Rigaud - Georges Masson - Jean Roger Sourgen - Jiva PIERRE LABROUCHE - René Choquet - Gustave Colin - Achille Zo - Léon Bonnat - Raoul Serres - Ignacio ZULOAGA - Hippolyte Marius GALY - Pablo TILLAC - Hélène ELISSAGUE dite ELIZAGA - Jacques LE TANNEUR Alex Lizal Raphael Delorme Charles Lacoste
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Comment faire estimer simplement en ligne un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, du mobilier ancien, une oeuvre d'art, des objets d'art par un expert compétent, sans se déplacer ?
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Art-expertise.com, filiale de Artexpertise.fr, assisté d'experts spécialisés et de commissaires priseurs vous apportent des réponses claires et précises à toutes les questions que l’on se pose lorsque l’on souhaite procéder à l’estimation sur internet et à la vente de tableaux, de sculptures et d’oeuvres d’art.
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Artexpertise et son équipe d'experts vous proposent une expertise et une estimation gratuite de vos oeuvres d’art en ligne. Après évaluation, nous vous proposerons une solutions de vente adaptée.
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Liste des artistes peintres et sculpteurs que nous recherchons en permanence pour nos ventes aux enchères
Emile Friant Henri Fantin Latour Auguste Rodin Felix Vallotton Alfred Jeanniot Marcel Sandoz Auguste Caïn Vente aux enchères Bordeaux Rembrandt Bugatti François Pompon Georges Guyot Alberto Giacometti Max Ernst Hans Arp Pablo Gargallo Brancusi Jacques Lipchitz Aristide MaillolJoseph Bernard Camille Claudel Raoul Larche Emmanuel Fremiet Jean Baptiste Joseph Chinard Francois Rude Antonio Canova Jean Antoine Houdon Pol Bury Jesus Raphael Soto Jean TinguelyAlexander Calder Edouardo Chillida Carpeaux Telemaco Signorini Georges MOREAU DE TOURS Sanyu (1895-1966) Naci Kalmikoglu Le Pho (1907-2001) Jean Michel Atlan (1913-1960) Alexandre Calder (1898-1976) Claude Lalanne (1924) Francois Xavier Lalanne (1927-2008) Raoul Dufy (1903-1953) Henri Matisse, Emile Bernard Camille Claudel Paul Gauguin, Marc Chagall, Kees Van Dongen, Henri Le Sidaner, Maxime Maufra, Gustave Cariot, Paul Sérusier Armand Guillaumin (1841 - 1927) Giovanni Segantini Celso Lagar Henri Moret, Paul Gauguin, Albert Marquet (1875 - 1947) Maurice de Vlaminck, Henri Manguin, Maximilien Luce, Eugène Montezin, Slevinsky Joseph Bernard expertise gratuite Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Berthe Morisot (1841-1895) Eva Gonzales, Mary Cassatt, Estimation Gustave Caillebotte (1848 - 1894) Fréderic Bazille (1841 - 1870) Henri Edmond Cross Paul Landowski Edouard Manet, Georges Seurat Camille Pissarro (1830 - 1903) Pierre Auguste Renoir (1841-1919) Alfred Sisley Blanche Hoschedé Monet Maria Blanchard Henri Martin Albert Gleizes, Metzinger Georges Valmier, Joseph Casky Chana Orloff, Charles Camoin Kandinsky de Chirico Serge Charchoune,expert Nicolas Kalmikoff, Georges de Feure, Yves Tanguy, Toulouse Lautrec, Ibels, Steinlen Felix Vallotton, Maurice Denis Jacques Villon Marcel Duchamps Eugène Boudin expert Gustave Loiseau, Raoul Dufy, Foujita, henri Lebasque, Emile Bernard, Edouado Garrido, Georges D'espagnat, Victor Charreton Aristide Maillol Louis Valtat, Léopold Survage, Auguste Herbin Max Ernst, Victor Brauner, Achille Laugé , Edouard Cortès, Eugène Gallien Laloue, Juan Gris, Georges Braque, bernard Buffet, Alexandre Calder Moise Kisling, Georges Lapchine, Jean Gabriel Domergue, Marcel Gromaire, ferdinand Loyen du Puigaudeau, Roderic O'connor, Jean Emile Laboureur, Edy-Legrand, Louis Icart, Emilio Grau Sala, Henri Martin, Henri Manguin, Henri Lebasque Louis Valtat Jean Baptiste Olive, Peské, Alfons Mucha Georges Lacombe, Charles Lapicque, Yves Tanguy Geoges Lacombe Paul Chmaroff Le Corbusier Albert Gleizes Armand Seguin Estimation gratuite Toulouse Lautrec Maxime Maufra Ferdinand Hodler Ernest Bieler Felix Tobeen Roganneau Merodack jeanneau Marcel Beronneau André Lhôte Albert Marquet Gino Severini Wilfredo Lam Gustave Cariot Achille Laugé Henri Martin Paul Elie Ranson Henri Edmond Cross Alfred Sisley Georges Seurat Henri Le Sidaner Lucien Levy Dhurmer René Magritte André Maire Marcel Lenoir Charles Lacoste Louis Marcoussis Marin - Marie Henri Martin Vente publique aux enchères Henri Matisse Maxime Maufra Roberto Matta Gabriel Biessy Joan Miro Paula Modersohn Becker Georges de Monfreid Giorgio Morandi Gustave Moreau Gustave Adolphe Mossa Mela Muter Takanori Oguiss Constant Permeke Jean Peské Antoine Pevsner Francis Picabia Robert Pinchon Filippo de Pisis Camille Pissarro Armand Point Jean Pougny Léon Pourtou Maurice Prendergast René Princeteau Privat Livemont Ferdinand du Puigaudeau Jean Puy Oscar Rabine Jean François Raffaelli Armand Rassenfosse Odilon Redon Henri Regnault Joseph Rippl - Ronai Henri Rivière Georges Rouault Pierre Roy Expertise Thé Van Rysselberghe Georges Sabbagh Key Sato Hugo Schreiber Estimation gratuite tableau ancien sculpture objet d'art antiquités mobilier 1900 1930 design Luong Xuan Nhi Le Phô Salle des ventes Bordeaux Gironde Aquitaine Vu Cao Dam Mai Thu Nguyen Pham Chanh Nguyen Gia Tri Bui Xuan Phai Nguyen Sang Nguyen Tu Nghiem Nguyen Nan Son Chang Shuhong Théodore Géricault (1791 - 1824) Eugène Delacroix (1798 - 1863) Charles-François Daubigny Théodore Rousseau Constant Troyon Corot Gustave Courbet Alexandre Cabanel William Bouguereau Edouard Manet Edgar Degas (1834 - 1917) Paul Cézanne (1839 - 1906) Federico Zandomenighi Giovanni Boldini Guisseppe de Nittis Georges Braque Marcel Duchamp Yves Tanguy Jean Arp Serge Poliakoff Paul Delvaux Wolfgang Paalen Alberto Giacometti Hans Ballmer Paul Klee Pierre Roy Leonora Carrington Oscar Dominguez Dorothéa Tanning Pavel Techlitchev Man Ray James Ensor Paul Nash Ernest Meissonier Jules Lefebvre Paul Baudry Alfred Stevens Jean Jacques Henner Edouard Debat - Posson Jean Léon Gérome Francisco de Goya Théodore Chassériau Anne Louis Girodet Pierre Paul Prud’hon Célestin Nanteuil Léon Cogniet Jacques Majorelle Armand Seguin Henri Fantin Latour Emile Friant Henri Le Sidaner Chu Teh Chun ...
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Comment faire estimer en ligne un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, du mobilier ancien, une oeuvre d'art, des objets d'art ?
Quels sont les éléments que nos experts utilisent pour déterminer le prix, la valeur de vos objets d'art de toutes époques ?
Voici quelques éléments déterminants à l’estimation gratuite de vos tableaux et peintures de toutes époques :
• Présence d’une signature La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation. Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit. Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification. Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation. La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
• Les dimensions de votre oeuvre Les dimensions de votre objet d'art sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
• La description de votre oeuvre Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance : Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, partage, don… Le titre de l’oeuvre Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage) Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation de votre objet d'art
• Les photographies de votre peinture ancienne Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre : Prendre votre objet d'art de face La signature en plan large Le dos du tableau et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions ...
• Restaurations anciennes L’état de conservation est un élément essentiel d’appréciation d’une oeuvre d’art. Il faut identifier les restaurations anciennes, les repeints. Il faut aussi s’assurer qu’il s’agit ou non de la toile d’origine (rentoilage, transposition etc).
• L’encadrement L'encadrement fait partie intégrante de la peinture, et il joue un rôle essentiel dans la mise en valeur. Les cadres anciens du 17 ème et du 18 ème sont sculptés et dorés. Au 19 ème, ils sont moulés et décorés d’éléments en stuc ou plâtre.
Comment nos experts vont évaluer votre tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art ?
Notre spécialiste va estimer votre objet d'art en le comparant dans un premier temps à des oeuvres similaires déjà présentées et vendues dans une vente aux enchères en France. Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre tableau, votre peinture, votre objet d'art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection. Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.
Faut-il se déplacer avec son tableau pour obtenir une estimation gratuite ? Avec Artexpertise.fr pas besoin de vous déplacer avec votre tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art.
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos oeuvres dans les plus brefs délais. Envoyez-nous les photos de ces objets d'art de votre ordinateur et nos experts et commissaires-priseurs partenaires vous répondront dans les meilleurs délais. Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien contact@artexpertise.fr
Quel est le coût d'une estimation en ligne d'un tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art ?
L’estimation de vos oeuvres est totalement gratuite mais aucun document écrit ne vous sera fournis. Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas être utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis ne vaut pas expertise.
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Comment faire expertiser gratuitement un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, un mobilier ancien, une oeuvre d'art, un objet d'art en France ?
Pour confirmer l’estimation qui vous a été communiquée par mail par notre service d’estimation, il faut procéder à l’analyse visuelle de vos objets d’art.
• De quelle façon notre expert réalise t’il l’expertise visuelle d’une oeuvre d'art, d'un objet d'art ?
L’expert qui sera en charge de l’estimation de vos objets d’art et de collection doit se munir d’outil comme une loupe éclairante, une lampe de Wood pour mettre en évidence une signature apocryphe, des restaurations anciennes, des repeints etc.
D’autre part, l’expert doit aussi s’appuyer sur une documentation spécifique : catalogues raisonnés de chaque artiste, publications universitaires, travaux de recherches, catalogues de vente aux enchères. Parfois, un déplacement dans une fondation, dans une bibliothèque s’avère nécessaire pour consulter des ouvrages rares (Fonds patrimoniaux) Il peut également consulter les sources disponibles sur Internet sur les bases de données des musées nationaux, des galeries d’art ou des fondations étrangères.
• Est-il nécessaire de se déplacer avec mon tableau, mon dessin, ma sculpture, mon livre ancien, mon bronze, mon bijoux, mon antiquité, mon mobilier ancien, mon oeuvre d'art pour effectuer une expertise gratuite ?
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos oeuvres dans les plus brefs délais. Envoyez-nous les photos de ces tableaux de votre ordinateur et nos experts et commissaires - priseurs partenaires vous répondront dans les meilleurs délais. Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien contact@artexpertise.fr Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou transporter les oeuvres concernées, nous pouvons nous charger du transport des oeuvres. Nous pouvons également effectuer un déplacement à votre domicile (sous conditions).
• Comment faire authentifier un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, un mobilier ancien, une oeuvre d'art ou un objet d'art de collection ?
Notre expérience du marché, la parfaite connaissance des procédures d’authentification nous permettent d’authentifier les oeuvres soumises et obtenir auprès des comités les certificats nécessaires à la mise en vente de vos tableaux, sculptures, antiquités asiatiques et objets d’art. N'hésitez pas à nous contacter afin de assister pour l'expertise et la mise en ventes de vos peintures, sculptures et objets de collection.
• Où faire expertiser des tableaux, des dessins, des sculptures, des livres anciens, des bronzes, des bijoux, des antiquités, du mobilier ancien, des oeuvres d'art, des objets d'art ?
Grâce à la digitalisation du marché de l’art et la dématérialisation de l’estimation d’objets d'art, vous pouvez effectuer une demande d’estimation de votre tableau, de votre peinture et de vos objets d’art de chez vous en nous envoyant simplement des photographies par email. Vous accéderez alors au service d’estimation de Art-expertises.com, site d’expertise en ligne compétent dans une quinzaine de spécialités, dirigé par un expert expert agréé et un commissaire-priseur habilité.
• L’évaluation en ligne d’un tableau, d’un dessin, d’une sculpture, d’un livre ancien, d’un bronze, d’un bijoux, d’une antiquité, d’un mobilier ancien, d’une oeuvre d'art est facturée ?
L’expertise en ligne d’un tableau par les services de Art-expertises.com est totalement gratuite mais ne vaut pas expertise. Il faudra ultérieurement procéder à une expertise visuelle de votre tableaux et de vos objets d’art pour confirmer l’authenticité et la valeur de l’objet.
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Comment vendre au meilleur prix un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, un mobilier ancien, une oeuvre d'art ou un objet d'art de collection ?
La vente aux enchères est le moyen le plus efficace en France pour vendre au meilleur prix des oeuvres d’art de toutes époques. Les services de Artexpertise-Paris sont à votre disposition pour procéder à la mise en vente aux enchères de vos tableaux et objets d’art en vous proposant le dispositif suivant - Mandat de vente aux enchères par email - Edition d’un catalogue papier adressé à notre clientèle nationale et internationale dans lequel toutes les oeuvres sont reproduites. - Dispositif digital : Catalogue en ligne sur Interencheres.com, Drouot.com + Vente en live sur Interenchères live et Drouot live. - Publicité (Gazette Drouot, Gazette Internationale, Antique trade Gazette etc…) - Attachée de presse pour la médiatisation de chaque vente.
Première étape pour la mise en vente aux enchères de votre tableau, de vos objets d'art :
• Demandez une estimation préalable de vos biens, d'après photographies. • Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite.
Deuxième étape pour la mise en vente aux enchères devotre tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art :
• Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie. • Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s'impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets chez l’un de nos experts parisiens partenaires.
Troisième étape pour la mise en vente aux enchères de votre tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art :
• Mise en vente aux enchères de votre objet d'art et de collection. • Une fois l'expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendier des ventes aux enchères à venir. • Réglement par Rib cinq semaines après la vente.
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Lexique des enchères
• After Sale Lorsqu’un lot n’a pas trouvé acquéreur pendant la vente, le commissaire priseur peut proposer de le vendre en gré à gré, c’est-à-dire directement à une personne intéressée, avec l’accord du vendeur. Le prix demandé est celui de la dernière enchère portée lors de la vente ou, celui de la mise à prix, en l’absence d’enchère.
• Adjudication Le terme « adjugé » signifie la fin des enchères et le transfert de propriété de l'objet au dernier enchérisseur.
• Bordereau d'achat Facture remise à l'acquéreur par la maison de ventes aux enchères. Le bordereau détaille les caractéristiques de l'objet (descriptif, époque, état), ses références au catalogue, le prix d'adjudication et le montant des frais. Il constitue le titre de paiement et de propriété.
• Catalogue Ouvrage imprimé qui répertorie les oeuvres présentés à la vente, dans l’ordre de la vacation. Les lots sont décrits, estimés et illustrés. Les catalogues sont également disponibles en ligne sur le site de la maison de vente aux enchères et sur les sites dédiés et partenaire de la maison de vente.
• Clerc Collaborateur du commissaire-priseur volontaire ou judiciaire, il prépare la vente, renseigne et prend des ordres d’achat pendant l’exposition ; il présente parfois les lots lors de la vente et assiste le commissaire - priseurs.
• Crieur Le crieur assiste le commissaire-priseur lors de la vente ; il circule parmi le public et reprend les enchères portées. Il reçoit des acheteurs l’identité et le moyen de paiement, en échange du lot permettant son retrait.
• Droit de préemption Droit accordé à l’État par la loi du 21 décembre 1921 d’acquérir, par l’intermédiaire de ses musées nationaux, un objet en vente publique, en se substituant au dernier enchérisseur.
• Droit De Suite Il s’agit d’une rémunération au profit de l’artiste, de ses héritiers ou légataires perçue lors de la revente d’une œuvre originale. Les artistes auteurs d’œuvres des arts graphiques et plastiques originales perçoivent un droit proportionnel au prix de vente de leurs œuvres, lors des ventes successives de celles-ci par un professionnel du marché de l’art. Le droit de suite est à la charge du vendeur ; Il est exigible lorsque le prix d’adjudication est supérieur à 750 € et se calcule par application de taux dégressifs par tranches (de 4% à 0,25%), pour un montant maximum ne pouvant excéder 12 500 euros.
• Enchères Offre d’une somme supérieure à la mise à prix ou aux offres précédentes, au cours d’une vente. L'adjudicataire est le dernier enchérisseur ayant porté l'enchère la plus élevée.
• Estimation Valeur indicative fixée à l'issue d'une expertise sous forme d'une fourchette de prix. Elle correspond au montant que l’oeuvre devrait atteindre, selon le commissaire-priseur, en vente aux enchères publiques.
• Étude Office du commissaire-priseur judiciaire, seul habilité à diriger les ventes judiciaires prescrites par la loi ou par une décision de justice.
• Expert Il réalise des expertises pour le compte du commissaire - priseur et assiste la maison de ventes à l’occasion de la vente aux enchères. Il rédige des notices dans le catalogue de la vente pour des biens nécessitant une compétence particulière ou lorsqu'il est spécialiste de l'œuvre d'un artiste. Les experts ont l'obligation de contracter une assurance garantissant leur responsabilité professionnelle pendant cinq ans.
• Folle enchère Un acheteur qui se révèle dans l'incapacité de payer le bien voit le bien remis en vente; il doit alors s’acquitter de la différence éventuelle entre le prix pour lequel il s'était porté acquéreur et le prix définitivement obtenu lors de la remise en vente.
• Gré à gré La législation autorise les maisons de ventes aux enchères à vendre des biens en-dehors du cadre d’une vente aux enchères publique.
• Inventaire Relevé des biens mobiliers, le plus souvent accompagnées de leurs estimations. Il est réalisé à l’occasion d’une vente volontaire, d’un partage, d’une succession.
• Mandat De Vente Le mandat de vente, appelé également réquisition de vente, est le contrat par lequel le propriétaire d’un bien charge un commissaire priseur de le vendre aux enchères publiques. Le mandat doit faire l’objet d’un écrit. Il comporte les coordonnées du vendeur, la description de l’objet et les modalités de la vente : date et lieu, montant des frais de vente et des frais annexes, éventuellement prix de réserve.
• Ordre d’achat Mandat remis par un donneur d'ordre à la maison de ventes enchères afin d'acheter pour son compte aux meilleures conditions, s'il ne peut assister à la vente. Un formulaire doit être rempli à cet effet.
• Pas d’enchère Le montant des paliers de prix qui sont gravis à chaque fois qu’un acheteur enchérit. Pour des lots important, le pas de l’enchère peut atteindre plusieurs milliers d’euros tandis que pour des lots plus modeste, la progression s’effectue par paliers de quelques dizaines d’euros.
• Plus-Value Les particuliers sont soumis à la taxation des plus-values réalisées lors de la vente publique d’œuvres d’art et objets de collection d’un montant supérieur à 5000 euros. Deux options possibles : > Le régime spécial de taxation forfaitaire, calculé au taux de 6,5 % sur le prix marteau. > Le régime de droit commun de la taxation de la plus-value au taux de 19% auxquels il convient d’ajouter les prélèvements sociaux (soit au total 34,5%), avec abattement de 5% par année de détention à compter de la 2ème année (exonération au bout de 22 ans), pour autant qu’ils disposent de document attestant de la date d’entrée en possession et du prix initial du bien ;
• Prix de réserve C’est le montant en-dessous duquel l’objet ne pourra pas être vendu. Il est égal à l’estimation basse et constitue une sécurité pour le vendeur.
• Procès-verbal de vente Relevé des biens vendus, dans l’ordre de passage aux enchères, et comprenant la désignation et le montant adjugé, les noms et adresses des vendeurs et des acheteurs. Il fait également état des informations données avant ou pendant la vente, notamment des rectifications éventuelles apportées au catalogue. Le procès-verbal rend ainsi compte du transfert de propriété de chaque lot et demeure le principal moyen de preuve en cas de réclamation ou de litige
• Ventes aux Enchères La vente aux enchères publique est un procédé de vente dans lequel un vendeur confie à un commissaire-priseur le soin de vendre son bien à un acheteur qui est désigné au terme d’une vente aux enchères. La vente est conclue au profit de celui qui a exprimé la meilleure enchère. L’adjudication par le commissaire-priseur forme la vente. L’acheteur paye l’opérateur qui met le bien à sa disposition. L’opérateur est rémunéré par une commission vendeur et une commission acheteur. Il adjuge le bien au meilleur enchérisseur qui devient l'acquéreur du lot. Les enchères peuvent être portées dans la salle par l’enchérisseur, au moyen d’un ordre d’achat. |
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