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Julio Gonzalez Estimation sculpture - Expertise dessin |
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Julio Gonzalez
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González est le plus jeune des quatre enfants de Concordio González, un célèbre ferronnier d'art et orfèvre de Barcelone, et de Pilar Pellicer, la sœur du peintre catalan José Luis Pellicer. Dans sa jeunesse il a travaillé avec son père et son frère aîné Joan dans la fonderie familiale fondée par le grand-père, tout en prenant des cours du soir de peinture et de dessin aux Beaux-Arts de Barcelone. Il participe alors très jeune à plusieurs expositions d'orfèvrerie avec son frère Joan, lors desquelles ils remportent la médaille d'or de l'Exposition internationale des arts appliqués de Barcelone en 1892 et la médaille de bronze de la Biennale internationale de Chicago de 1893. En 1896, après le décès du père, Joan González reprend la maison d'orfèvrerie familiale, aidé par son frère cadet Julio.
À partir de 1897, Julio González fréquente avec Joan le célèbre café barcelonais Els Quatre Gats, et où il fait la connaissance notamment de Picasso, Manolo Hugué dit Manolo, Joaquín Torres García et Pablo Gargallo. C'est au contact de ces personnes que s'effectue sa transition de l'artisan à l'artiste, et qu'il souhaite devenir peintre. Dans ces années, Julio González fait deux voyages à Paris, son premier avec l'ensemble de la famille en 1897, puis un second qu'il effectue seul en 1899.
L'arrivée à Paris et les débuts :
En 1900, la famille González part pour Paris et s'installe 22, avenue du Maine, dans le Montparnasse cosmopolite et artistique d'avant-guerre. Les créations de Julio González sont alors essentiellement consacrées à l'exécution de pastels, le plus généralement représentant des portraits de jeunes femmes qui se vendent facilement, et qu'il signe Jules González. De 1900 à 1904, Picasso et González se fréquentent assidûment, faisant notamment un séjour ensemble à Barcelone en 1902 lors duquel Picasso peint un célèbre portrait de son ami. Après ce voyage González ne reviendra jamais dans son pays natal. Les dessins et les rares peintures à l'huile de cette époque sont très influencés par ceux de la période bleue de Picasso et par les œuvres de Gauguin qu'il voit dans la collection de Paco Durrio, avec qui il se lie plus particulièrement d'amitié. Deux autres sources importantes d'inspiration stylistique sont également notables dans son travail. D'une part le travail de Rodin, que González découvre à son arrivée à Paris lors d'une importante exposition de 1900, et d'autre part les peintures de Puvis de Chavannes. De toutes ces influences, qui aboutiront à l'exécution d'environ une centaine de pastels et quelques peintures, émerge une importante huile sur toile dans l'œuvre de cet homme qui sera principalement reconnue plus tard pour son travail de sculpteur : Paysanne à la chèvre de 1903. Durant cette période, il participe activement à la vie de la communauté artistique espagnole installée à Paris. En mars 1904, il s'installe dans l'ancien atelier de Pablo Gargallo, 3 rue Vercingétorix. C'est à ce moment qu'une sombre affaire de dessins de Joan González, confiés à la famille de Picasso à Barcelone, vient brouiller l'amitié des deux artistes pendant de nombreuses années. González écrit à Picasso le 23 août 1904 une lettre lui interdisant toute venue dans l'appartement familial et l'accès à son atelier :
« Tu dis que tu ne veux pas rencontrer mon frère et à cause de ça tu ne viens pas à l'atelier, maintenant c'est moi qui te le dis : tant que cette affaire ne sera pas réglée, pour l'honneur de mon frère et le mien, je t'interdis l'entrée de ma maison comme de mon atelier. »
En 1907, Julio González expose Mère et enfant au Salon des indépendants et déménage dans un nouvel atelier au 282, rue Saint-Jacques. La mort de son frère Joan le 31 mars 1908 l'affectera longtemps et l'empêchera de travailler près d'une année10. Il exposera à nouveau au Salon d'automne en 1909. Cette même année, il se marie avec Louise Breton dite « Jeanne » dont il aura une fille, prénommée Roberta et née le 9 septembre 1909. Sa relation avec « Jeanne » lui inspire, entre 1908 et 1914, de nombreux dessins, nus, et portraits de celle-ci. Cependant le couple se sépare en 1912, et la petite Roberta reste avec son père11. La mère et les deux sœurs de González viennent le rejoindre à Paris en 1913, et lui s'installe dans un nouvel atelier au 45, rue Vandamme. Toutefois, durant toute cette période, il rencontre de nombreux artistes dont Pablo Gargallo, à qui il apporte son aide pour ses sculptures en métal, Juan Gris, Max Jacob, et l'écrivain et critique d'art Alexandre Mercereau qui deviendra son agent. Alors qu'éclate en août 1914 la Première Guerre mondiale, il devient sociétaire du Salon d'automne, et présentera de nombreuses œuvres et bijoux durant le conflit au Salon des indépendants. Avec l'aide de sa famille et notamment ses sœurs rentrées définitivement de Barcelone où elles avaient fui le conflit, il ouvre en 1915 un magasin de bijoux et d'objets d'art au 136, boulevard Raspail. L'année suivante, il déménage dans un nouvel atelier rue Leclerc, qu'il habitera également jusqu'en 1918. Pendant ces années de conflit, González, qui doit subvenir aux besoins de sa famille, est dans une certaine difficulté financière. Il augmente alors notablement sa production artistique qui est essentiellement constituée de nombreux dessins et pastels représentant des scènes paysannes et des bouquets, de portraits, et de masques en cuivre repoussé qui se vendent plus facilement dans le magasin familial.
González-Picasso, le fer et les techniques de sculpture :
En 1918, dans l'atelier de la maison qu'il habite désormais il développe un intérêt pour différentes techniques de travail des métaux et engage dès lors sa transition vers la sculpture, notamment en interagissant avec Pablo Gargallo, qui aura un fort impact sur les créations de cette époque. Il est engagé comme apprenti à l'atelier de chaudronnerie de la Soudure autogène française des usines Renault de Boulogne-sur-Seine où il apprend les techniques de soudure oxyacétylénique qu'il intègre dans ses créations, mais qui restent cependant très classicisantes. Les évolutions de l'art moderne de cette époque ne l'influencent pas. En novembre 1920, pour désormais travailler le fer, Julio González prend un nouvel atelier au 18, rue d'Odessa.
En 1922, González réalise sa toute première exposition individuelle à la galerie Povolosky, rue Bonaparte, en présentant un aperçu complet de son travail avec des peintures, sculptures, dessins et pièces d'orfèvrerie. Brancusi, qui doit préparer une exposition à New York de l'année suivante, fait appel à lui, en 1925, pour forger les armatures métalliques et polir ses bronzes. Après une longue période de célibat durant laquelle il élève seul sa fille (qui est fréquemment malade et se fait soigner en maison de repos à Berck), il rencontre, Marie-Thérèse Roux, également orfèvre, et entame avec elle une vie commune. En septembre 1925, il achète une maison de campagne à Monthyon en Seine-et-Marne.
En 1927, González crée ses premières sculptures en fer, souvent sous forme de plaques découpées formant des reliefs et des creux, mais reste peu audacieux et avance à petits pas. Gargallo lui demande à cette époque de l'aide pour élargir ses connaissances du fer en vue de l'exposition universelle de Barcelone de 1929. C'est à partir de 1928 que commence réellement la période d'intense collaboration technique entre Picasso et González. González participe alors activement aux créations cubistes analytiques des sculptures filiformes en fer de Picasso, qui admire la dextérité technique de son ami et considère « qu'il travaille le métal comme une motte de beurre ». Picasso avait en effet reçu, en 1921, la commande d'un monument funéraire pour la tombe de son ami Guillaume Apollinaire, œuvre longuement maturée dans une succession de croquis et d'études sur plus de cinq années, et dont les nombreuses propositions ont toutes été rejetées par le jury chargé de les évaluer. Picasso finit par concevoir des sculptures anthropomorphiques filiformes, véritables dessins dans l'espace, dont il doit présenter des maquettes. González va proposer à Picasso des solutions aux techniques de soudure que ne connait pas ce dernier pour la réalisation de ces sculptures issues des dessins préparatoires du Carnet de Dinard, datant d'août 1928, et qui constitueront le Monument pour Apollinaire. Tout en collaborant avec Picasso, González développe alors à son contact son propre style inspiré des recherches de l'initiateur du mouvement. Picasso prépare par de nombreux croquis à partir du 20 mars 1928, la fameuse sculpture Tête, à laquelle González apporte les solutions techniques de réalisation contre rétribution. Trois versions de Tête seront réalisées et peintes par Picasso à l'automne 1928. De même, au printemps 1929, Picasso travaille dans l'atelier de González à la grande sculpture en fer soudé la Femme au jardin27. Comme il souhaite conserver l'original, qui de plus se détériore à l'extérieur, il demandera en 1931 à González de réaliser une copie en bronze forgé et soudé, ce qui constituera un « travail de titan » selon l'expression de ce dernier. Durant leur collaboration dans l'atelier de Picasso à Boisgeloup à partir de 1930, il est fréquent que les deux artistes aillent se fournir en matière première dans les décharges, chez les ferrailleurs, le forgeron, ou à la quincaillerie du quartier. Le travail de recyclage des objets, l'appauvrissement de la matière, mêlés à la force de l'inspiration créatrice de Picasso, influenceront dès lors la conception des propres sculptures de González. Entre 1929 et 1930, González trouve enfin un style et réalise, à 50 ans passés, ses sculptures les plus importantes dont : Don Quichotte (la première réalisée), la Petite Danseuse, Tête aigüe, Le Baiser et l'Arlequin. Ces sculptures dites « linéaires » ont pour principe novateur d'utiliser le vide pour créer le volume et cette découverte stylistique sera à l'origine de sa reconnaissance internationale. Le 1er décembre 1929, il signe un contrat d'exclusivité pour trois ans avec la galerie de France.
En 1931, González travaille à Femme se coiffant, qui représente alors l'un de ses projets les plus ambitieux, en s'inspirant de la Femme au jardin de Picasso qu'il est en train de couler en bronze. La question de l'impact de Picasso sur le travail de González est un point fortement débattu dans le monde de l'histoire de l'art depuis un demi-siècle. C'est en particulier la thèse soutenue par Werner Spies dans plusieurs ouvrages qui rapporte notamment une conversation qu'il a eu avec Picasso dans les années 1960, lors de laquelle l'artiste lui déclara que González lui avait demandé l'autorisation d'exécuter des sculptures selon les techniques qu'ils avaient mises au point ensemble, ce que Picasso encouragea. À l'inverse, Tomàs Llorens, ancien directeur de l'IVAM et du musée Reina Sofía, défend l'idée que les créations de González durant cette période sont le résultat de sa propre recherche stylistique et que l'influence de Picasso n'est qu'indirecte; se référant notamment aux textes et lettres de David Smith. Ce qui est certain, c'est que Picasso a au minimum servi de catalyseur à l'épanouissement du talent de son ami, qui à plus de 50 ans est enfin au sommet de sa créativité. Après une ultime séance de dessin à Boisgeloup en juillet 1932, Picasso et González cessent leur collaboration.
González exposera au Salon des surindépendants à Paris en octobre 1932. En décembre 1933, il commande à l'architecte Périllard, la construction de son atelier-appartement à Arcueil dans la banlieue sud de Paris. Ce projet n'aboutira qu'en 1937. À cette période, alors qu'il n'est pas reconnu dans son pays d'origine, sa notoriété commence à dépasser les frontières de la France, avec des œuvres acquises aux États-Unis par John Graham et une exposition en Allemagne à l'automne 1934 à la Kunsthaus de Zurich, intitulée Qu'est-ce que le surréalisme ?, en compagnie d'Alberto Giacometti, Jean Arp, Max Ernst, et Joan Miró. S'ouvre alors pour González une grande période de reconnaissance de son travail aux côtés de ses contemporains espagnols tant lors des expositions surréalistes (comme à la Galerie du Jeu de Paume en février-mars 1936), que cubistes (comme au MoMA de New York en mars-avril 1936 avec l'exposition Cubism and Abstract Art et celle de 1937 Fantastic Art, Dada, and Surealism). De façon surprenante, alors que son travail novateur utilisant les plans vides et les sculptures linéaires est de plus en plus exposé et apprécié, Julio González décide entre 1933 et 1936 de s'orienter en parallèle vers de nouvelles recherches sur le volume, notamment en réutilisant les volumes pleins et la figuration. Ainsi, il utilise la pierre de son village de Monthyon, pratique la taille directe, et alterne entre figuration et abstraction. Ceci est à mettre en relation avec l'influence que la statuaire gothique des cathédrales à sur lui à cette époque, comme le montre son manuscrit Picasso et les cathédrales de 1932.
Les périodes de Guerres et sa fin de vie :
À partir de 1936, Julio González pratique un retour à la « géométrie abstraite des plaques de fer », avec notamment Daphné et surtout avec ce qui est considéré comme une de ses créations les plus importantes Femme au miroir, qui marquent la période de ses sculptures métamorphiques38. Le 18 juillet 1936 éclate la Guerre civile espagnole. Les Républicains espagnols nomment Picasso directeur du Musée du Prado à Madrid le 14 septembre 1936 et celui-ci propose González au poste de Secrétaire général, poste qu'il refusera toutefois39. L'année suivante, il présentera une sculpture, La Montserrat, au Pavillon d'Espagne qui abrite le tableau Guernica de Picasso lors de l'Exposition universelle à Paris de 1937, réaffirmant ainsi fortement ses positions anti-franquistes. Cette œuvre, l'une des plus connues de l'artiste, surprendra les critiques par son retour à une stricte figuration. Elle est le fruit de quatre années de réflexion de la part du sculpteur qui réalisera de nombreuses études et versions (têtes, mains, masques...) avant de la compléter définitivement durant l'hiver 1941-42. La Montserrat, qui représente une simple paysanne effrayée, hurlante, et se cachant le visage des bras, est pour González un cri d'horreur face à la barbarie qui croit dans son pays et en Europe.
Le 18 janvier 1937, il épouse Marie-Thérèse Roux avec laquelle il vit depuis de nombreuses années et ensemble ils emménagent à Arcueil dans son nouvel atelier-appartement de la rue Roger-Simon Barboux41. Le 22 juillet 1939, sa fille Roberta González épouse le peintre allemand Hans Hartung qui déserte alors l'armée de son pays. González demande à Picasso une lettre de « sympathie et de loyauté » pour son gendre afin que celui-ci, en tant que déserteur allemand, puisse s'engager dans la Légion étrangère et combattre pour la France, ce qui se fera le 26 décembre 1939. À la suite de la défaite de la France et l'entrée des Allemands dans Paris, toute la famille part alors s'installer dans le Lot en juin 1940, à Lasbouygues. Hans Hartung doit ensuite passer en Afrique du Nord en 1941, et González ne le reverra pas.
Les restrictions de la guerre l'empêchent de pratiquer la sculpture avec ses techniques de soudure. Il s'oriente alors vers les plâtres, le dessin, et l'aquarelle. González revient à Arcueil en novembre 1941. Fatigué et éprouvé par la guerre sa santé décline, il décède le 27 mars 1942, laissant une dernière version inachevée d'une Montserrat effrayée. Picasso, présent aux obsèques de son ami et très affecté, peindra les 5 et 6 avril 1942 une série de sept toiles inspirées par la mort de Julio González et la couleur des vitraux de l'église d'Arcueil, intitulées Natures mortes à la tête de taureau (Hommage à González).
(Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Julio González de Wikipédia en français (auteurs)
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González est le plus jeune des quatre enfants de Concordio González, un célèbre ferronnier d'art et orfèvre de Barcelone, et de Pilar Pellicer, la sœur du peintre catalan José Luis Pellicer. Dans sa jeunesse il a travaillé avec son père et son frère aîné Joan dans la fonderie familiale fondée par le grand-père, tout en prenant des cours du soir de peinture et de dessin aux Beaux-Arts de Barcelone. Il participe alors très jeune à plusieurs expositions d'orfèvrerie avec son frère Joan, lors desquelles ils remportent la médaille d'or de l'Exposition internationale des arts appliqués de Barcelone en 1892 et la médaille de bronze de la Biennale internationale de Chicago de 1893. En 1896, après le décès du père, Joan González reprend la maison d'orfèvrerie familiale, aidé par son frère cadet Julio.
À partir de 1897, Julio González fréquente avec Joan le célèbre café barcelonais Els Quatre Gats, et où il fait la connaissance notamment de Picasso, Manolo Hugué dit Manolo, Joaquín Torres García et Pablo Gargallo. C'est au contact de ces personnes que s'effectue sa transition de l'artisan à l'artiste, et qu'il souhaite devenir peintre. Dans ces années, Julio González fait deux voyages à Paris, son premier avec l'ensemble de la famille en 1897, puis un second qu'il effectue seul en 1899.
L'arrivée à Paris et les débuts :
En 1900, la famille González part pour Paris et s'installe 22, avenue du Maine, dans le Montparnasse cosmopolite et artistique d'avant-guerre. Les créations de Julio González sont alors essentiellement consacrées à l'exécution de pastels, le plus généralement représentant des portraits de jeunes femmes qui se vendent facilement, et qu'il signe Jules González. De 1900 à 1904, Picasso et González se fréquentent assidûment, faisant notamment un séjour ensemble à Barcelone en 1902 lors duquel Picasso peint un célèbre portrait de son ami. Après ce voyage González ne reviendra jamais dans son pays natal. Les dessins et les rares peintures à l'huile de cette époque sont très influencés par ceux de la période bleue de Picasso et par les œuvres de Gauguin qu'il voit dans la collection de Paco Durrio, avec qui il se lie plus particulièrement d'amitié. Deux autres sources importantes d'inspiration stylistique sont également notables dans son travail. D'une part le travail de Rodin, que González découvre à son arrivée à Paris lors d'une importante exposition de 1900, et d'autre part les peintures de Puvis de Chavannes. De toutes ces influences, qui aboutiront à l'exécution d'environ une centaine de pastels et quelques peintures, émerge une importante huile sur toile dans l'œuvre de cet homme qui sera principalement reconnue plus tard pour son travail de sculpteur : Paysanne à la chèvre de 1903. Durant cette période, il participe activement à la vie de la communauté artistique espagnole installée à Paris. En mars 1904, il s'installe dans l'ancien atelier de Pablo Gargallo, 3 rue Vercingétorix. C'est à ce moment qu'une sombre affaire de dessins de Joan González, confiés à la famille de Picasso à Barcelone, vient brouiller l'amitié des deux artistes pendant de nombreuses années. González écrit à Picasso le 23 août 1904 une lettre lui interdisant toute venue dans l'appartement familial et l'accès à son atelier :
« Tu dis que tu ne veux pas rencontrer mon frère et à cause de ça tu ne viens pas à l'atelier, maintenant c'est moi qui te le dis : tant que cette affaire ne sera pas réglée, pour l'honneur de mon frère et le mien, je t'interdis l'entrée de ma maison comme de mon atelier. »
En 1907, Julio González expose Mère et enfant au Salon des indépendants et déménage dans un nouvel atelier au 282, rue Saint-Jacques. La mort de son frère Joan le 31 mars 1908 l'affectera longtemps et l'empêchera de travailler près d'une année10. Il exposera à nouveau au Salon d'automne en 1909. Cette même année, il se marie avec Louise Breton dite « Jeanne » dont il aura une fille, prénommée Roberta et née le 9 septembre 1909. Sa relation avec « Jeanne » lui inspire, entre 1908 et 1914, de nombreux dessins, nus, et portraits de celle-ci. Cependant le couple se sépare en 1912, et la petite Roberta reste avec son père11. La mère et les deux sœurs de González viennent le rejoindre à Paris en 1913, et lui s'installe dans un nouvel atelier au 45, rue Vandamme. Toutefois, durant toute cette période, il rencontre de nombreux artistes dont Pablo Gargallo, à qui il apporte son aide pour ses sculptures en métal, Juan Gris, Max Jacob, et l'écrivain et critique d'art Alexandre Mercereau qui deviendra son agent. Alors qu'éclate en août 1914 la Première Guerre mondiale, il devient sociétaire du Salon d'automne, et présentera de nombreuses œuvres et bijoux durant le conflit au Salon des indépendants. Avec l'aide de sa famille et notamment ses sœurs rentrées définitivement de Barcelone où elles avaient fui le conflit, il ouvre en 1915 un magasin de bijoux et d'objets d'art au 136, boulevard Raspail. L'année suivante, il déménage dans un nouvel atelier rue Leclerc, qu'il habitera également jusqu'en 1918. Pendant ces années de conflit, González, qui doit subvenir aux besoins de sa famille, est dans une certaine difficulté financière. Il augmente alors notablement sa production artistique qui est essentiellement constituée de nombreux dessins et pastels représentant des scènes paysannes et des bouquets, de portraits, et de masques en cuivre repoussé qui se vendent plus facilement dans le magasin familial.
González-Picasso, le fer et les techniques de sculpture :
En 1918, dans l'atelier de la maison qu'il habite désormais il développe un intérêt pour différentes techniques de travail des métaux et engage dès lors sa transition vers la sculpture, notamment en interagissant avec Pablo Gargallo, qui aura un fort impact sur les créations de cette époque. Il est engagé comme apprenti à l'atelier de chaudronnerie de la Soudure autogène française des usines Renault de Boulogne-sur-Seine où il apprend les techniques de soudure oxyacétylénique qu'il intègre dans ses créations, mais qui restent cependant très classicisantes. Les évolutions de l'art moderne de cette époque ne l'influencent pas. En novembre 1920, pour désormais travailler le fer, Julio González prend un nouvel atelier au 18, rue d'Odessa.
En 1922, González réalise sa toute première exposition individuelle à la galerie Povolosky, rue Bonaparte, en présentant un aperçu complet de son travail avec des peintures, sculptures, dessins et pièces d'orfèvrerie. Brancusi, qui doit préparer une exposition à New York de l'année suivante, fait appel à lui, en 1925, pour forger les armatures métalliques et polir ses bronzes. Après une longue période de célibat durant laquelle il élève seul sa fille (qui est fréquemment malade et se fait soigner en maison de repos à Berck), il rencontre, Marie-Thérèse Roux, également orfèvre, et entame avec elle une vie commune. En septembre 1925, il achète une maison de campagne à Monthyon en Seine-et-Marne.
En 1927, González crée ses premières sculptures en fer, souvent sous forme de plaques découpées formant des reliefs et des creux, mais reste peu audacieux et avance à petits pas. Gargallo lui demande à cette époque de l'aide pour élargir ses connaissances du fer en vue de l'exposition universelle de Barcelone de 1929. C'est à partir de 1928 que commence réellement la période d'intense collaboration technique entre Picasso et González. González participe alors activement aux créations cubistes analytiques des sculptures filiformes en fer de Picasso, qui admire la dextérité technique de son ami et considère « qu'il travaille le métal comme une motte de beurre ». Picasso avait en effet reçu, en 1921, la commande d'un monument funéraire pour la tombe de son ami Guillaume Apollinaire, œuvre longuement maturée dans une succession de croquis et d'études sur plus de cinq années, et dont les nombreuses propositions ont toutes été rejetées par le jury chargé de les évaluer. Picasso finit par concevoir des sculptures anthropomorphiques filiformes, véritables dessins dans l'espace, dont il doit présenter des maquettes. González va proposer à Picasso des solutions aux techniques de soudure que ne connait pas ce dernier pour la réalisation de ces sculptures issues des dessins préparatoires du Carnet de Dinard, datant d'août 1928, et qui constitueront le Monument pour Apollinaire. Tout en collaborant avec Picasso, González développe alors à son contact son propre style inspiré des recherches de l'initiateur du mouvement. Picasso prépare par de nombreux croquis à partir du 20 mars 1928, la fameuse sculpture Tête, à laquelle González apporte les solutions techniques de réalisation contre rétribution. Trois versions de Tête seront réalisées et peintes par Picasso à l'automne 1928. De même, au printemps 1929, Picasso travaille dans l'atelier de González à la grande sculpture en fer soudé la Femme au jardin27. Comme il souhaite conserver l'original, qui de plus se détériore à l'extérieur, il demandera en 1931 à González de réaliser une copie en bronze forgé et soudé, ce qui constituera un « travail de titan » selon l'expression de ce dernier. Durant leur collaboration dans l'atelier de Picasso à Boisgeloup à partir de 1930, il est fréquent que les deux artistes aillent se fournir en matière première dans les décharges, chez les ferrailleurs, le forgeron, ou à la quincaillerie du quartier. Le travail de recyclage des objets, l'appauvrissement de la matière, mêlés à la force de l'inspiration créatrice de Picasso, influenceront dès lors la conception des propres sculptures de González. Entre 1929 et 1930, González trouve enfin un style et réalise, à 50 ans passés, ses sculptures les plus importantes dont : Don Quichotte (la première réalisée), la Petite Danseuse, Tête aigüe, Le Baiser et l'Arlequin. Ces sculptures dites « linéaires » ont pour principe novateur d'utiliser le vide pour créer le volume et cette découverte stylistique sera à l'origine de sa reconnaissance internationale. Le 1er décembre 1929, il signe un contrat d'exclusivité pour trois ans avec la galerie de France.
En 1931, González travaille à Femme se coiffant, qui représente alors l'un de ses projets les plus ambitieux, en s'inspirant de la Femme au jardin de Picasso qu'il est en train de couler en bronze. La question de l'impact de Picasso sur le travail de González est un point fortement débattu dans le monde de l'histoire de l'art depuis un demi-siècle. C'est en particulier la thèse soutenue par Werner Spies dans plusieurs ouvrages qui rapporte notamment une conversation qu'il a eu avec Picasso dans les années 1960, lors de laquelle l'artiste lui déclara que González lui avait demandé l'autorisation d'exécuter des sculptures selon les techniques qu'ils avaient mises au point ensemble, ce que Picasso encouragea. À l'inverse, Tomàs Llorens, ancien directeur de l'IVAM et du musée Reina Sofía, défend l'idée que les créations de González durant cette période sont le résultat de sa propre recherche stylistique et que l'influence de Picasso n'est qu'indirecte; se référant notamment aux textes et lettres de David Smith. Ce qui est certain, c'est que Picasso a au minimum servi de catalyseur à l'épanouissement du talent de son ami, qui à plus de 50 ans est enfin au sommet de sa créativité. Après une ultime séance de dessin à Boisgeloup en juillet 1932, Picasso et González cessent leur collaboration.
González exposera au Salon des surindépendants à Paris en octobre 1932. En décembre 1933, il commande à l'architecte Périllard, la construction de son atelier-appartement à Arcueil dans la banlieue sud de Paris. Ce projet n'aboutira qu'en 1937. À cette période, alors qu'il n'est pas reconnu dans son pays d'origine, sa notoriété commence à dépasser les frontières de la France, avec des œuvres acquises aux États-Unis par John Graham et une exposition en Allemagne à l'automne 1934 à la Kunsthaus de Zurich, intitulée Qu'est-ce que le surréalisme ?, en compagnie d'Alberto Giacometti, Jean Arp, Max Ernst, et Joan Miró. S'ouvre alors pour González une grande période de reconnaissance de son travail aux côtés de ses contemporains espagnols tant lors des expositions surréalistes (comme à la Galerie du Jeu de Paume en février-mars 1936), que cubistes (comme au MoMA de New York en mars-avril 1936 avec l'exposition Cubism and Abstract Art et celle de 1937 Fantastic Art, Dada, and Surealism). De façon surprenante, alors que son travail novateur utilisant les plans vides et les sculptures linéaires est de plus en plus exposé et apprécié, Julio González décide entre 1933 et 1936 de s'orienter en parallèle vers de nouvelles recherches sur le volume, notamment en réutilisant les volumes pleins et la figuration. Ainsi, il utilise la pierre de son village de Monthyon, pratique la taille directe, et alterne entre figuration et abstraction. Ceci est à mettre en relation avec l'influence que la statuaire gothique des cathédrales à sur lui à cette époque, comme le montre son manuscrit Picasso et les cathédrales de 1932.
Les périodes de Guerres et sa fin de vie :
À partir de 1936, Julio González pratique un retour à la « géométrie abstraite des plaques de fer », avec notamment Daphné et surtout avec ce qui est considéré comme une de ses créations les plus importantes Femme au miroir, qui marquent la période de ses sculptures métamorphiques38. Le 18 juillet 1936 éclate la Guerre civile espagnole. Les Républicains espagnols nomment Picasso directeur du Musée du Prado à Madrid le 14 septembre 1936 et celui-ci propose González au poste de Secrétaire général, poste qu'il refusera toutefois39. L'année suivante, il présentera une sculpture, La Montserrat, au Pavillon d'Espagne qui abrite le tableau Guernica de Picasso lors de l'Exposition universelle à Paris de 1937, réaffirmant ainsi fortement ses positions anti-franquistes. Cette œuvre, l'une des plus connues de l'artiste, surprendra les critiques par son retour à une stricte figuration. Elle est le fruit de quatre années de réflexion de la part du sculpteur qui réalisera de nombreuses études et versions (têtes, mains, masques...) avant de la compléter définitivement durant l'hiver 1941-42. La Montserrat, qui représente une simple paysanne effrayée, hurlante, et se cachant le visage des bras, est pour González un cri d'horreur face à la barbarie qui croit dans son pays et en Europe.
Le 18 janvier 1937, il épouse Marie-Thérèse Roux avec laquelle il vit depuis de nombreuses années et ensemble ils emménagent à Arcueil dans son nouvel atelier-appartement de la rue Roger-Simon Barboux41. Le 22 juillet 1939, sa fille Roberta González épouse le peintre allemand Hans Hartung qui déserte alors l'armée de son pays. González demande à Picasso une lettre de « sympathie et de loyauté » pour son gendre afin que celui-ci, en tant que déserteur allemand, puisse s'engager dans la Légion étrangère et combattre pour la France, ce qui se fera le 26 décembre 1939. À la suite de la défaite de la France et l'entrée des Allemands dans Paris, toute la famille part alors s'installer dans le Lot en juin 1940, à Lasbouygues. Hans Hartung doit ensuite passer en Afrique du Nord en 1941, et González ne le reverra pas.
Les restrictions de la guerre l'empêchent de pratiquer la sculpture avec ses techniques de soudure. Il s'oriente alors vers les plâtres, le dessin, et l'aquarelle. González revient à Arcueil en novembre 1941. Fatigué et éprouvé par la guerre sa santé décline, il décède le 27 mars 1942, laissant une dernière version inachevée d'une Montserrat effrayée. Picasso, présent aux obsèques de son ami et très affecté, peindra les 5 et 6 avril 1942 une série de sept toiles inspirées par la mort de Julio González et la couleur des vitraux de l'église d'Arcueil, intitulées Natures mortes à la tête de taureau (Hommage à González).
(Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Julio González de Wikipédia en français (auteurs) |
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Sélection d'artistes
peintres et sculpteurs que nous recherchons en permanence :
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Julio Gonzalez Estimation sculpture - Expertise dessin
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Comment faire estimer simplement en ligne un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, du mobilier ancien, une oeuvre d'art, des objets d'art par un expert compétent, sans se déplacer ?
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Liste des artistes peintres et sculpteurs que nous recherchons en permanence pour nos ventes aux enchères
Emile Friant Henri Fantin Latour Auguste Rodin Felix Vallotton Alfred Jeanniot Marcel Sandoz Auguste Caïn Vente aux enchères Bordeaux Rembrandt Bugatti François Pompon Georges Guyot Alberto Giacometti Max Ernst Hans Arp Pablo Gargallo Brancusi Jacques Lipchitz Aristide MaillolJoseph Bernard Camille Claudel Raoul Larche Emmanuel Fremiet Jean Baptiste Joseph Chinard Francois Rude Antonio Canova Jean Antoine Houdon Pol Bury Jesus Raphael Soto Jean TinguelyAlexander Calder Edouardo Chillida Carpeaux Telemaco Signorini Georges MOREAU DE TOURS Sanyu (1895-1966) Naci Kalmikoglu Le Pho (1907-2001) Jean Michel Atlan (1913-1960) Alexandre Calder (1898-1976) Claude Lalanne (1924) Francois Xavier Lalanne (1927-2008) Raoul Dufy (1903-1953) Henri Matisse, Emile Bernard Camille Claudel Paul Gauguin, Marc Chagall, Kees Van Dongen, Henri Le Sidaner, Maxime Maufra, Gustave Cariot, Paul Sérusier Armand Guillaumin (1841 - 1927) Giovanni Segantini Celso Lagar Henri Moret, Paul Gauguin, Albert Marquet (1875 - 1947) Maurice de Vlaminck, Henri Manguin, Maximilien Luce, Eugène Montezin, Slevinsky Joseph Bernard expertise gratuite Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Berthe Morisot (1841-1895) Eva Gonzales, Mary Cassatt, Estimation Gustave Caillebotte (1848 - 1894) Fréderic Bazille (1841 - 1870) Henri Edmond Cross Paul Landowski Edouard Manet, Georges Seurat Camille Pissarro (1830 - 1903) Pierre Auguste Renoir (1841-1919) Alfred Sisley Blanche Hoschedé Monet Maria Blanchard Henri Martin Albert Gleizes, Metzinger Georges Valmier, Joseph Casky Chana Orloff, Charles Camoin Kandinsky de Chirico Serge Charchoune,expert Nicolas Kalmikoff, Georges de Feure, Yves Tanguy, Toulouse Lautrec, Ibels, Steinlen Felix Vallotton, Maurice Denis Jacques Villon Marcel Duchamps Eugène Boudin expert Gustave Loiseau, Raoul Dufy, Foujita, henri Lebasque, Emile Bernard, Edouado Garrido, Georges D'espagnat, Victor Charreton Aristide Maillol Louis Valtat, Léopold Survage, Auguste Herbin Max Ernst, Victor Brauner, Achille Laugé , Edouard Cortès, Eugène Gallien Laloue, Juan Gris, Georges Braque, bernard Buffet, Alexandre Calder Moise Kisling, Georges Lapchine, Jean Gabriel Domergue, Marcel Gromaire, ferdinand Loyen du Puigaudeau, Roderic O'connor, Jean Emile Laboureur, Edy-Legrand, Louis Icart, Emilio Grau Sala, Henri Martin, Henri Manguin, Henri Lebasque Louis Valtat Jean Baptiste Olive, Peské, Alfons Mucha Georges Lacombe, Charles Lapicque, Yves Tanguy Geoges Lacombe Paul Chmaroff Le Corbusier Albert Gleizes Armand Seguin Estimation gratuite Toulouse Lautrec Maxime Maufra Ferdinand Hodler Ernest Bieler Felix Tobeen Roganneau Merodack jeanneau Marcel Beronneau André Lhôte Albert Marquet Gino Severini Wilfredo Lam Gustave Cariot Achille Laugé Henri Martin Paul Elie Ranson Henri Edmond Cross Alfred Sisley Georges Seurat Henri Le Sidaner Lucien Levy Dhurmer René Magritte André Maire Marcel Lenoir Charles Lacoste Louis Marcoussis Marin - Marie Henri Martin Vente publique aux enchères Henri Matisse Maxime Maufra Roberto Matta Gabriel Biessy Joan Miro Paula Modersohn Becker Georges de Monfreid Giorgio Morandi Gustave Moreau Gustave Adolphe Mossa Mela Muter Takanori Oguiss Constant Permeke Jean Peské Antoine Pevsner Francis Picabia Robert Pinchon Filippo de Pisis Camille Pissarro Armand Point Jean Pougny Léon Pourtou Maurice Prendergast René Princeteau Privat Livemont Ferdinand du Puigaudeau Jean Puy Oscar Rabine Jean François Raffaelli Armand Rassenfosse Odilon Redon Henri Regnault Joseph Rippl - Ronai Henri Rivière Georges Rouault Pierre Roy Expertise Thé Van Rysselberghe Georges Sabbagh Key Sato Hugo Schreiber Estimation gratuite tableau ancien sculpture objet d'art antiquités mobilier 1900 1930 design Luong Xuan Nhi Le Phô Salle des ventes Bordeaux Gironde Aquitaine Vu Cao Dam Mai Thu Nguyen Pham Chanh Nguyen Gia Tri Bui Xuan Phai Nguyen Sang Nguyen Tu Nghiem Nguyen Nan Son Chang Shuhong Théodore Géricault (1791 - 1824) Eugène Delacroix (1798 - 1863) Charles-François Daubigny Théodore Rousseau Constant Troyon Corot Gustave Courbet Alexandre Cabanel William Bouguereau Edouard Manet Edgar Degas (1834 - 1917) Paul Cézanne (1839 - 1906) Federico Zandomenighi Giovanni Boldini Guisseppe de Nittis Georges Braque Marcel Duchamp Yves Tanguy Jean Arp Serge Poliakoff Paul Delvaux Wolfgang Paalen Alberto Giacometti Hans Ballmer Paul Klee Pierre Roy Leonora Carrington Oscar Dominguez Dorothéa Tanning Pavel Techlitchev Man Ray James Ensor Paul Nash Ernest Meissonier Jules Lefebvre Paul Baudry Alfred Stevens Jean Jacques Henner Edouard Debat - Posson Jean Léon Gérome Francisco de Goya Théodore Chassériau Anne Louis Girodet Pierre Paul Prud’hon Célestin Nanteuil Léon Cogniet Jacques Majorelle Armand Seguin Henri Fantin Latour Emile Friant Henri Le Sidaner Chu Teh Chun ...
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Comment faire estimer en ligne un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, du mobilier ancien, une oeuvre d'art, des objets d'art ?
Quels sont les éléments que nos experts utilisent pour déterminer le prix, la valeur de vos objets d'art de toutes époques ?
Voici quelques éléments déterminants à l’estimation gratuite de vos tableaux et peintures de toutes époques :
• Présence d’une signature La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation. Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit. Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification. Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation. La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.
• Les dimensions de votre oeuvre Les dimensions de votre objet d'art sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.
• La description de votre oeuvre Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance : Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, partage, don… Le titre de l’oeuvre Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage) Tous éléments susceptible de nous aider dans l’évaluation de votre objet d'art
• Les photographies de votre peinture ancienne Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre : Prendre votre objet d'art de face La signature en plan large Le dos du tableau et toutes mentions manuscrites et étiquettes d’expositions ...
• Restaurations anciennes L’état de conservation est un élément essentiel d’appréciation d’une oeuvre d’art. Il faut identifier les restaurations anciennes, les repeints. Il faut aussi s’assurer qu’il s’agit ou non de la toile d’origine (rentoilage, transposition etc).
• L’encadrement L'encadrement fait partie intégrante de la peinture, et il joue un rôle essentiel dans la mise en valeur. Les cadres anciens du 17 ème et du 18 ème sont sculptés et dorés. Au 19 ème, ils sont moulés et décorés d’éléments en stuc ou plâtre.
Comment nos experts vont évaluer votre tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art ?
Notre spécialiste va estimer votre objet d'art en le comparant dans un premier temps à des oeuvres similaires déjà présentées et vendues dans une vente aux enchères en France. Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre tableau, votre peinture, votre objet d'art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection. Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.
Faut-il se déplacer avec son tableau pour obtenir une estimation gratuite ? Avec Artexpertise.fr pas besoin de vous déplacer avec votre tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art.
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos oeuvres dans les plus brefs délais. Envoyez-nous les photos de ces objets d'art de votre ordinateur et nos experts et commissaires-priseurs partenaires vous répondront dans les meilleurs délais. Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien contact@artexpertise.fr
Quel est le coût d'une estimation en ligne d'un tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art ?
L’estimation de vos oeuvres est totalement gratuite mais aucun document écrit ne vous sera fournis. Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas être utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis ne vaut pas expertise.
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Comment faire expertiser gratuitement un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, un mobilier ancien, une oeuvre d'art, un objet d'art en France ?
Pour confirmer l’estimation qui vous a été communiquée par mail par notre service d’estimation, il faut procéder à l’analyse visuelle de vos objets d’art.
• De quelle façon notre expert réalise t’il l’expertise visuelle d’une oeuvre d'art, d'un objet d'art ?
L’expert qui sera en charge de l’estimation de vos objets d’art et de collection doit se munir d’outil comme une loupe éclairante, une lampe de Wood pour mettre en évidence une signature apocryphe, des restaurations anciennes, des repeints etc.
D’autre part, l’expert doit aussi s’appuyer sur une documentation spécifique : catalogues raisonnés de chaque artiste, publications universitaires, travaux de recherches, catalogues de vente aux enchères. Parfois, un déplacement dans une fondation, dans une bibliothèque s’avère nécessaire pour consulter des ouvrages rares (Fonds patrimoniaux) Il peut également consulter les sources disponibles sur Internet sur les bases de données des musées nationaux, des galeries d’art ou des fondations étrangères.
• Est-il nécessaire de se déplacer avec mon tableau, mon dessin, ma sculpture, mon livre ancien, mon bronze, mon bijoux, mon antiquité, mon mobilier ancien, mon oeuvre d'art pour effectuer une expertise gratuite ?
Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos oeuvres dans les plus brefs délais. Envoyez-nous les photos de ces tableaux de votre ordinateur et nos experts et commissaires - priseurs partenaires vous répondront dans les meilleurs délais. Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien contact@artexpertise.fr Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou transporter les oeuvres concernées, nous pouvons nous charger du transport des oeuvres. Nous pouvons également effectuer un déplacement à votre domicile (sous conditions).
• Comment faire authentifier un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, un mobilier ancien, une oeuvre d'art ou un objet d'art de collection ?
Notre expérience du marché, la parfaite connaissance des procédures d’authentification nous permettent d’authentifier les oeuvres soumises et obtenir auprès des comités les certificats nécessaires à la mise en vente de vos tableaux, sculptures, antiquités asiatiques et objets d’art. N'hésitez pas à nous contacter afin de assister pour l'expertise et la mise en ventes de vos peintures, sculptures et objets de collection.
• Où faire expertiser des tableaux, des dessins, des sculptures, des livres anciens, des bronzes, des bijoux, des antiquités, du mobilier ancien, des oeuvres d'art, des objets d'art ?
Grâce à la digitalisation du marché de l’art et la dématérialisation de l’estimation d’objets d'art, vous pouvez effectuer une demande d’estimation de votre tableau, de votre peinture et de vos objets d’art de chez vous en nous envoyant simplement des photographies par email. Vous accéderez alors au service d’estimation de Art-expertises.com, site d’expertise en ligne compétent dans une quinzaine de spécialités, dirigé par un expert expert agréé et un commissaire-priseur habilité.
• L’évaluation en ligne d’un tableau, d’un dessin, d’une sculpture, d’un livre ancien, d’un bronze, d’un bijoux, d’une antiquité, d’un mobilier ancien, d’une oeuvre d'art est facturée ?
L’expertise en ligne d’un tableau par les services de Art-expertises.com est totalement gratuite mais ne vaut pas expertise. Il faudra ultérieurement procéder à une expertise visuelle de votre tableaux et de vos objets d’art pour confirmer l’authenticité et la valeur de l’objet.
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Comment vendre au meilleur prix un tableau, un dessin, une sculpture, un livre ancien, un bronze, un bijoux, une antiquité, un mobilier ancien, une oeuvre d'art ou un objet d'art de collection ?
La vente aux enchères est le moyen le plus efficace en France pour vendre au meilleur prix des oeuvres d’art de toutes époques. Les services de Artexpertise-Paris sont à votre disposition pour procéder à la mise en vente aux enchères de vos tableaux et objets d’art en vous proposant le dispositif suivant - Mandat de vente aux enchères par email - Edition d’un catalogue papier adressé à notre clientèle nationale et internationale dans lequel toutes les oeuvres sont reproduites. - Dispositif digital : Catalogue en ligne sur Interencheres.com, Drouot.com + Vente en live sur Interenchères live et Drouot live. - Publicité (Gazette Drouot, Gazette Internationale, Antique trade Gazette etc…) - Attachée de presse pour la médiatisation de chaque vente.
Première étape pour la mise en vente aux enchères de votre tableau, de vos objets d'art :
• Demandez une estimation préalable de vos biens, d'après photographies. • Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d'estimation gratuite.
Deuxième étape pour la mise en vente aux enchères devotre tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art :
• Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie. • Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s'impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets chez l’un de nos experts parisiens partenaires.
Troisième étape pour la mise en vente aux enchères de votre tableau, dessin, sculpture, livre ancien, bronze, bijoux, antiquité, mobilier ancien, oeuvre d'art :
• Mise en vente aux enchères de votre objet d'art et de collection. • Une fois l'expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendier des ventes aux enchères à venir. • Réglement par Rib cinq semaines après la vente.
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Lexique des enchères
• After Sale Lorsqu’un lot n’a pas trouvé acquéreur pendant la vente, le commissaire priseur peut proposer de le vendre en gré à gré, c’est-à-dire directement à une personne intéressée, avec l’accord du vendeur. Le prix demandé est celui de la dernière enchère portée lors de la vente ou, celui de la mise à prix, en l’absence d’enchère.
• Adjudication Le terme « adjugé » signifie la fin des enchères et le transfert de propriété de l'objet au dernier enchérisseur.
• Bordereau d'achat Facture remise à l'acquéreur par la maison de ventes aux enchères. Le bordereau détaille les caractéristiques de l'objet (descriptif, époque, état), ses références au catalogue, le prix d'adjudication et le montant des frais. Il constitue le titre de paiement et de propriété.
• Catalogue Ouvrage imprimé qui répertorie les oeuvres présentés à la vente, dans l’ordre de la vacation. Les lots sont décrits, estimés et illustrés. Les catalogues sont également disponibles en ligne sur le site de la maison de vente aux enchères et sur les sites dédiés et partenaire de la maison de vente.
• Clerc Collaborateur du commissaire-priseur volontaire ou judiciaire, il prépare la vente, renseigne et prend des ordres d’achat pendant l’exposition ; il présente parfois les lots lors de la vente et assiste le commissaire - priseurs.
• Crieur Le crieur assiste le commissaire-priseur lors de la vente ; il circule parmi le public et reprend les enchères portées. Il reçoit des acheteurs l’identité et le moyen de paiement, en échange du lot permettant son retrait.
• Droit de préemption Droit accordé à l’État par la loi du 21 décembre 1921 d’acquérir, par l’intermédiaire de ses musées nationaux, un objet en vente publique, en se substituant au dernier enchérisseur.
• Droit De Suite Il s’agit d’une rémunération au profit de l’artiste, de ses héritiers ou légataires perçue lors de la revente d’une œuvre originale. Les artistes auteurs d’œuvres des arts graphiques et plastiques originales perçoivent un droit proportionnel au prix de vente de leurs œuvres, lors des ventes successives de celles-ci par un professionnel du marché de l’art. Le droit de suite est à la charge du vendeur ; Il est exigible lorsque le prix d’adjudication est supérieur à 750 € et se calcule par application de taux dégressifs par tranches (de 4% à 0,25%), pour un montant maximum ne pouvant excéder 12 500 euros.
• Enchères Offre d’une somme supérieure à la mise à prix ou aux offres précédentes, au cours d’une vente. L'adjudicataire est le dernier enchérisseur ayant porté l'enchère la plus élevée.
• Estimation Valeur indicative fixée à l'issue d'une expertise sous forme d'une fourchette de prix. Elle correspond au montant que l’oeuvre devrait atteindre, selon le commissaire-priseur, en vente aux enchères publiques.
• Étude Office du commissaire-priseur judiciaire, seul habilité à diriger les ventes judiciaires prescrites par la loi ou par une décision de justice.
• Expert Il réalise des expertises pour le compte du commissaire - priseur et assiste la maison de ventes à l’occasion de la vente aux enchères. Il rédige des notices dans le catalogue de la vente pour des biens nécessitant une compétence particulière ou lorsqu'il est spécialiste de l'œuvre d'un artiste. Les experts ont l'obligation de contracter une assurance garantissant leur responsabilité professionnelle pendant cinq ans.
• Folle enchère Un acheteur qui se révèle dans l'incapacité de payer le bien voit le bien remis en vente; il doit alors s’acquitter de la différence éventuelle entre le prix pour lequel il s'était porté acquéreur et le prix définitivement obtenu lors de la remise en vente.
• Gré à gré La législation autorise les maisons de ventes aux enchères à vendre des biens en-dehors du cadre d’une vente aux enchères publique.
• Inventaire Relevé des biens mobiliers, le plus souvent accompagnées de leurs estimations. Il est réalisé à l’occasion d’une vente volontaire, d’un partage, d’une succession.
• Mandat De Vente Le mandat de vente, appelé également réquisition de vente, est le contrat par lequel le propriétaire d’un bien charge un commissaire priseur de le vendre aux enchères publiques. Le mandat doit faire l’objet d’un écrit. Il comporte les coordonnées du vendeur, la description de l’objet et les modalités de la vente : date et lieu, montant des frais de vente et des frais annexes, éventuellement prix de réserve.
• Ordre d’achat Mandat remis par un donneur d'ordre à la maison de ventes enchères afin d'acheter pour son compte aux meilleures conditions, s'il ne peut assister à la vente. Un formulaire doit être rempli à cet effet.
• Pas d’enchère Le montant des paliers de prix qui sont gravis à chaque fois qu’un acheteur enchérit. Pour des lots important, le pas de l’enchère peut atteindre plusieurs milliers d’euros tandis que pour des lots plus modeste, la progression s’effectue par paliers de quelques dizaines d’euros.
• Plus-Value Les particuliers sont soumis à la taxation des plus-values réalisées lors de la vente publique d’œuvres d’art et objets de collection d’un montant supérieur à 5000 euros. Deux options possibles : > Le régime spécial de taxation forfaitaire, calculé au taux de 6,5 % sur le prix marteau. > Le régime de droit commun de la taxation de la plus-value au taux de 19% auxquels il convient d’ajouter les prélèvements sociaux (soit au total 34,5%), avec abattement de 5% par année de détention à compter de la 2ème année (exonération au bout de 22 ans), pour autant qu’ils disposent de document attestant de la date d’entrée en possession et du prix initial du bien ;
• Prix de réserve C’est le montant en-dessous duquel l’objet ne pourra pas être vendu. Il est égal à l’estimation basse et constitue une sécurité pour le vendeur.
• Procès-verbal de vente Relevé des biens vendus, dans l’ordre de passage aux enchères, et comprenant la désignation et le montant adjugé, les noms et adresses des vendeurs et des acheteurs. Il fait également état des informations données avant ou pendant la vente, notamment des rectifications éventuelles apportées au catalogue. Le procès-verbal rend ainsi compte du transfert de propriété de chaque lot et demeure le principal moyen de preuve en cas de réclamation ou de litige
• Ventes aux Enchères La vente aux enchères publique est un procédé de vente dans lequel un vendeur confie à un commissaire-priseur le soin de vendre son bien à un acheteur qui est désigné au terme d’une vente aux enchères. La vente est conclue au profit de celui qui a exprimé la meilleure enchère. L’adjudication par le commissaire-priseur forme la vente. L’acheteur paye l’opérateur qui met le bien à sa disposition. L’opérateur est rémunéré par une commission vendeur et une commission acheteur. Il adjuge le bien au meilleur enchérisseur qui devient l'acquéreur du lot. Les enchères peuvent être portées dans la salle par l’enchérisseur, au moyen d’un ordre d’achat. |
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